« Pleurez, Vénus et Cupidons. » Vers de Catulle dans l’ode à Lesbie sur la mort de son moineau.
Le Franc de Pompignan, dans sa belle ode sur la mort de J.
Quel enthousiasme éclate dans ses odes, qui rompent avec la convention et substituent à une mythologie usée la vérité et l’ardeur de la passion !
Citons, comme exercice de comparaison, l’ode de Lebrun sur le vaisseau le Vengeur, qui, en 1794, se fit sauter plutôt que de se rendre Trahi par le sort infidèle, Tel qu’un lion pressé de nombreux léopards, Seul, au milieu de tous, sa colère étincelle ; Il les combat de toutes parts.
Rousseau aucun de ses mérites, sans refuser de le reconnaître pour le disciple le plus habilement fidèle de Racine et de Boileau, on ne saurait lui accorder la gloire du génie lyrique. « Il a parfois, dit Sainte-Beuve, le labeur heureux, mais il ne charme pas, il ne ravit jamais. » Les Odes de Houdar de Lamotte sont froides et sèches, comme méritait de les faire celui qui a dit d’Homère ce que l’on sait. […] L’accent lyrique est soutenu dans l’ode de Malfilâtre sur le système planétaire, et la postérité n’a pas oublié les Adieux à la vie, de Gilbert.