La synecdoque ou synecdoche est une espèce de métonymie par laquelle un mot prend un nouveau sens en augmentant ou en diminuant sa compréhension, c’est-à-dire en faisant concevoir à l’esprit plus ou moins qu’il ne signifie dans le sens propre. […] Richelieu rencontrant le duc d’Épernon sur l’escalier du Louvre, lui demande s’il n’y a rien de nouveau : Non , dit le duc, sinon que vous montez et que je descends. […] Athalie, attendrie un moment à la vue de Joas, emploie aussitôt cette réticence : Quel prodige nouveau me trouble et m’embarrasse ?
Sans doute les gens qui se piquent de répondre à tout, et qui ont surtout une objection, toujours prête pour tout ce qu’on leur présente au nom de la religion, ne manqueront pas de nous dire ici que rien de tout cela n’est bien nouveau, quant au fonds ; que les philosophes de tous les temps et de tous les lieux leur ont appris cela depuis longtemps.
Que peut-on dire, à cet égard, qui soit ou digne de Pompée, ou nouveau pour vous, ou inconnu pour qui que ce soit ?
Si la disposition en était telle qu’à chaque scène on partit d’un point pour arriver à un point déterminé, en sorte que le dialogue ne dût servir qu’au progrès de l’action, chaque replique serait à la scène ce que la scène est à l’acte, c’est-à-dire un nouveau moyen de nouer ou de dénouer.
Elle-même avec art dessina le fauteuil, Qui, par un double appui, soutenant sa faiblesse, Sur un triple coussin reposait sa vieillesse ; Elle-même à son père offrait ses vêtements… Un peu plus loin, la jeune fille dit qu’elle préfère cette vie de sacrifices à toutes les joies du mariage : Pour moi, mon cœur jouit des biens qu’il se refuse ; Je jouis, quand le jour, appuyé sur mon bras, Mes secours attentifs aident ses faibles pas ; Dans des liens nouveaux ma jeunesse engagée Par deux objets chéris se verrait partagée… etc.