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259. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Tâchez de commencer par le commencement, c’est-à-dire par l’idée la plus naturelle. […] Suivez l’ordre naturel des idées et changez les termes. […] Cela prouve-t-il dans l’écrivain la facilité, la grâce et le naturel ? […] Il serait difficile de dire les choses avec plus de naturel et de gracieux abandon. […] Style épistolaire, c’est-à-dire, naturel et sans prétention.

260. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

« Qui de vous, Romains, ignore que, dans l’origine des choses, les hommes, avant de connaître le droit civil et naturel, erraient à l’aventure, dispersés dans les campagnes, et ne possédaient que ce qu’ils pouvaient ravir ou conserver par la force et par la violence, par les coups et par les meurtres ?

261. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Descartes parlant, dans une autre lettre, d’une affection grave dont il avait été atteint dans sa jeunesse : « Je crois, dit-il, que l’inclination que j’ai toujours eue à regarder les choses qui se présentaient du biais qui me les pouvait rendre le plus agréables, et à faire que mon principal contentement ne dépendit que de moi seul, est cause que cette indisposition, qui m’était comme naturelle, s’est peu à peu entièrement passée. » 2.

262. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

En sorte que le plus grand profit que j’en retirais était que, voyant plusieurs choses qui, bien qu’elles nous semblent fort extravagantes et ridicules, ne laissent pas d’être communément reçues et approuvées par d’autres grands peuples, j’apprenais à ne rien croire trop fermement de ce qui ne m’avait été persuadé que par l’exemple et par la coutume ; et ainsi je me délivrais peu à peu de beaucoup d’erreurs qui peuvent offusquer notre lumière naturelle et nous rendre moins capables d’entendre raison.

263. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

C’est l’éloquence de la douleur et du repentir, plaidant sa cause avec une logique ausi simple que naturelle et persuasive.

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