Laisse-moi parler, toi, de qui l’imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais, Il ment quand il le dit, et ne le fut jamais. […] Chef était alors le synonyme de tête. — Excepté ce terme tombé en désuétude, remarque ici La Harpe, « y a-t-il dans tout ce morceau, si vigoureux, si animé, si pathétique, un seul mot au-dessous du style noble ; et, en même temps, y en a-t-il un seul qui ne soit dans la nature et la vérité ?
Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et qu’un accident amortissent sensiblement ; c’est une heureuse conformation d’organes qui s’usent ; c’est la partie la plus vive et la plus subtile de l’âme, qui s’appesantit, et qui semble vieillir avec le corps ; c’est une finesse de raison qui s’évapore, et qui est d’autant plus faible et plus sujette à s’évanouir, qu’elle est plus délicate et plus épurée.
Telles sont les principales espèces de romans reconnues par les littérateurs, et qui font souvent le sujet de la conversation dans la société polie ; une seule épithète suffit presque toujours pour en déterminer la nature.
Identité du mot avec l’objet représenté Animé du désir de donner un nom à l’objet qu’il voulait désigner, l’homme chercha naturellement à imiter par le son de sa voix la nature de cet objet pour faire comprendre sa pensée.
Les prépositions sont toujours, et de leur nature, des mots régissants. […] Ainsi il y a une faute dans les phrases suivantes : = le précepte si généreux du pardon des injures, celui si juste de la loi de nature, l’élevèrent au-dessus de tous les cultes. = J’avertis que je n’avouerai d’autre édition que celle imprimée à Paris sous mes yeux. = Ces cornets peuvent remplacer, dans les porte-feuilles, ceux en métal. Dans la première phrase, il fallait répéter le nom et dire : le précepte si généreux du pardon des injures, le précepte si juste de la loi de nature, etc. […] Quand deux verbes, qui ont de leur nature différents régimes, sont suivis d’un nom, il faut que le nom en régime soit mis après chacun de ces deux verbes, et par conséquent, qu’il soit répété ou par lui-même ou par un pronom.