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106. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

L’antiquité ne saurait lui opposer avec avantage Aristophane ou Plaute ; et les modernes ne nous disputent point l’honneur d’avoir produit le premier des comiques, aussi bien que le modèle des fabulistes 2 Le Val-de-Grâce : éloge du peintre Pierre Mignard 1.

107. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »

La mission des grammairiens anciens fut accomplie avec conscience et fut soigneusement continuée par les grammairiens modernes auxquels nous sommes redevables de la netteté et de l’élégance de nos langues actuelles.

108. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8

La Bruyère a dit : « Balzac, pour les termes et pour l’expression, est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier, pour le tour, pour l’esprit et pour le naturel, n’est pas moderne, et ne ressemble en rien à nos écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’imiter, et que le petit nombre de ceux qui courent après lui ne peut l’atteindre. » 1.

109. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Supposez que Thierry, au lieu d’être le chef militaire d’un clan barbare, soit le roi constitutionnel d’un des États de l’Europe moderne : il sera obligé de recourir à des procédés oratoires moins sommaires. […] Il ne leur dit pas, comme un orateur moderne, que leurs injures n’arrivent pas à la hauteur de ses dédains, parce qu’il préfère l’intérêt public à son amour-propre, et qu’il aime mieux les convaincre que les humilier. […] Le peuple, enfermé dans la ville, demande à courir sus à l’ennemi qu’il voit moissonner ses champs et couper ses oliviers : « — Laissez-les faire, dit-il, les arbres coupés peuvent renaître, mais non les hommes couchés par terre. » — A la jeunesse présomptueuse qui exalte ses exploits récents pour rabaisser ceux des héros des grandes guerres Médiques, Thémistocle jette cet apologue, que je vous demande la permission de traduire en langage moderne : — « Un jour le Lundi entra en contestation avec le Dimanche.

110. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12

Dans celui qui m’occupe, après avoir lu bien des anciens et des modernes, je me suis aperçu que ceux-ci suivaient presque toujours ceux-là, et que, lorsqu’ils s’en écartaient, le plus souvent ils faisaient fausse route.

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