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24. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Henri, dans ce nouveau malheur, manquait d’argent et était malade. […] — Voilà précisément la cause de mon malheur, Excellence. […] — L’habitude du malheur. […] Gardez-vous de demander du temps : le malheur n’en accorde jamais… Eh ! […] Malheur à celle dont on dira qu’elle a tout défini !

25. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444

Ôde à philomèle 1 Pourquoi, plaintive Philomèle, Songer encore à vos malheurs, Quand, pour apaiser vos douleurs, Tout cherche à vous marquer son zèle2? […] Cependant votre âme, attendrie Par un douloureux souvenir, Des malheurs d’une sœur chérie7 Semble toujours s’entretenir.

26. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Rousseau, qui étendit et agrandit parmi nous le genre que Malherbe avait créé, fut l’un de ceux qui payèrent le plus chèrement par le malheur le privilége de la renommée. […] Et je pourrai forcer ma bouche A louer un héros farouche Né pour le malheur des humains ? […] Est-ce donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ?

27. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’anarchie, la violence et les crimes : ces épreuves attendrirent et tempérèrent son exaltation sans décourager son amour de la liberté. […] L’enthousiasme et le malheur Si l’enthousiasme enivre l’âme de bonheur, par un prestige singulier il soutient encore dans l’infortune ; il laisse après lui je ne sais quelle trace lumineuse et profonde qui ne permet pas même à l’absence de nous effacer du cœur de nos amis. […] Si quelque malheur cependant ravissait de tels avantages à notre enfant, le même sentiment prendrait alors une autre forme : il exalterait en nous la pitié, la sympathie, le bonheur d’être nécessaire.

28. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »

— J’ignore ce que veulent et ce que demandent, trop ouvertement néanmoins pour le laisser ignorer à personne, ceux qui ne sont pas satisfaits encore d’un si déplorable malheur ; mais je ne puis ignorer, sire, ce que souhaitent ceux qui ne regardent que votre majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire. […] Fouquet, qui ne l’implore pas seulement, mais qui y espère, mais qui s’y fonde, quel malheur en détournerait les effets ?

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