Le nom commun est celui qui convient à plusieurs personnes ou à plusieurs choses semblables : homme, cheval, maison, sont des noms communs ; car le mot homme convient à Pierre, à Paul, etc.
Être dans la maison ; serrer dans une cassette.
Tantôt la partie est prise pour le tout : La tête, pour l’homme entier, J’ignore le destin d’une tête si chère ; on paye tant par tête ; le toit, le seuil, le foyer, le feu lui-même, pour la maison : ce village compte tant de feux ; la Porte, pour l’empire ottoman, expression qui se rattache aussi à la métonymie ; cent voiles, pour cent vaisseaux ; un fleuve ou une ville, pour un royaume et ses habitants, La Seine a des Bourbons, le Tibre a des Césars ; une saison, pour toute l’année : il compte quinze printemps, etc. […] Par exemple, Voltaire, dans le Poëme de Fontenoy : Maison du roi, marchez, assurez la victoire !
La sagesse de sa direction releva bientôt la fortune d’une maison autrefois illustre, et tombée alors en décadence. […] La dépense de sa maison, depuis qu’il était premier ministre, montait à mille écus par jour. […] Ils en font peu même aux animaux et sauvages qui habitent épars ces lieux retirés, et qui ne craignent ni la chute des toits, ni l’embrasement des maisons. […] Tout a bien changé dans la maison ! […] Et puis, voici le même chien, qui est incertain s’il reconnaîtra cet éclopé pour le fils de la maison, ou s’il le prendra pour un gueux.
Voici un portrait de Jules César mis par Vertot dans ses Révolutions romaines, qui montrera comment on peut mêler à la peinture du caractère quelques traits du physique des grands hommes : Caïus Julius César était né de l’illustre famille des Jules, qui, comme toutes les grandes maisons, avait sa chimère, en se vantant de tirer son origine d’Anchise et de Vénus. […] Mais ce qu’il y avait de plus funeste pour sa maison et pour son empire, est qu’il laissait des capitaines à qui il avait appris à ne respirer que l’ambition et la guerre. […] En effet, vous avez vu le partage de son empire et la ruine affreuse de sa maison.