D’un autre côté, sa maison est au pillage ; les amants de sa femme dissipent son bien et veulent faire périr son fils.
« Il m’est, disait-elle, facile D’élever des poulets autour de ma maison ; Le renard sera bien habile S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon.
Le tableau de l’ermite quittant sa retraite pour visiter le monde, la rencontre qu’il fait d’un compagnon de voyage, les maisons dans lesquelles ils sont successivement reçus, celles de l’homme vain, de l’homme avide, de l’homme bon, sont des morceaux de peinture admirables touchés par un pinceau habile et délicat ; l’on n’y trouve aucune teinte inutile, et ils nous représentent les objets avec une ressemblance frappante. […] Les accents de la joie n’arrivent point jusque-là ; mes oreilles ne sont frappées que par les cris aigus et répétés du grillon, et par la voix du guet qui écarte de nos maisons les crimes qu’enfantent les ténèbres. […] La flamme avait ravagé les maisons, la voix de l’homme ne s’y faisait plus entendre.
De là, ce zèle pour la propagation de l’évangile, ce zèle pour l’intégrité et l’unité de la foi, ce zèle pour la discipline de l’Église, ce zèle pour la réformation et la pureté des mœurs, ce zèle de la maison de Dieu, qui le dévorait.
Alexandre s’étant emparé de la ville de Thèbes, épargna la maison qu’avait occupée Pindare, et sauva du carnage tous ceux qui restaient de sa famille.