C’est d’ici, c’est de ces murs sacrés, que nous avons été relégués sur des rochers et dans des îles désertes ; c’est ici que nos livres ont été consumés par les flammes ; c’est ici que notre sang a coulé sous les poignards : l’Europe, l’Asie et l’Afrique nous ont vus errants et proscrits chercher un asile dans les antres des bêtes féroces, ou condamnés à travailler, chargés de chaînes, parmi les assassins et les brigands.
An IIIe livre des Rois. chap.
Le roi ne passa que deux jours chez le prince de Condé, et la dépense monta à plus de 180,000 livres, qui vaudraient aujourd’hui 360 à 400,000 francs.
On donne à toutes ces pièces des noms différents, et en particulier les suivants, selon leur objet : Le cantique est une pièce lyrique consacrée à Dieu, à la sainte Vierge, aux anges ou aux saints, ou contenue dans nos livres sacrés : le cantique de Moïse, le cantique de la Vierge, le cantique de saint Siméon. Le psaume est une des pièces lyriques contenues dans le livre des Psaumes de l’Ancien Testament.
Avec la pointe on écrivait sur une écorce d’arbre, appelée liber, d’où est venu le mot livre, ou même sur des tablettes enduites d’une légère couche de cire ; l’extrémité plate servait à effacer les caractères que l’on voulait corriger : peu à peu on appliqua ce mot à la manière dont on rendit ses idées ; et quand on dit d’un auteur que son style est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pensées. […] Le peu de livres qu’on a pu conserver ou recueillir est porté à un prix qui effraye l’indigence, et qui pèse même à la richesse.