. — On a dit que Racan n’avait pas même appris le latin.
Conformes à la prudence (forme latine).
On m’avait, entre autres choses, objecté l’espèce de bigarrure qui résultait, dans les premiers livres, du mélange des citations anglaises ou italiennes avec les exemples grecs et latins ; j’ai senti l’inconvénient, et j’ai renvoyé en notes tout ce qui pourrait distraire de l’objet principal les lecteurs peu familiarisés avec les idiomes étrangers.
Ils n’ont sur nous qu’un avantage, c’est que tous les livres leur sont bons pourvu qu’ils soient beaux, et que, sans savoir un mot de latin ou de grec, ils achètent hardiment un Homère de Clarke ou un Virgile de Heyne.
Quoi de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues anciennes, surtout de la langue latine qui devra toujours être parmi nous la base des hautes études, quoi de plus avantageux que la connaissance des règles littéraires, depuis les notions élémentaires concernant le style jusqu’aux lois qui régissent les compositions les plus élevées du poète et de l’orateur ?