Ajoutez que les anciens demandaient aussi à l’orateur de meubler sa mémoire d’un recueil de pensées, de réflexions, de sentences, qu’il pût appliquer à propos aux sujets à traiter, pour les embellir et leur donner de la force ; de se faire, en quelque sorte, une provision d’exordes et de péroraisons ; d’avoir même des discours entiers faits d’avance et préparés pour l’occasion, sauf à laisser en blanc, pour ainsi dire, les noms et les circonstances.
Mais puisqu’à nos désirs le destin fut hostile, (Et disaut, de la main il essayait ses yeux Comme mouillés de pleurs), qui succédera mieux Aux armes qu’eu mourant un grand homme vous laisse, Que celui qui donna ce grand homme à la Grèce ?
Faut-il parler de la défiance que doit avoir l’écrivain de cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suffire, mais qui laisse le lecteur dans les ténèbres ?
Livrée à des coups assassins, Le voyageur de ses larcins Y laisse d’horribles vestiges ; Et par ta vengeance conduit, Un monstre en a brisé les tiges, Dévoré la feuille et le fruit.
Elle demande le crucifix sur lequel elle avait vu expirer sa belle-mère2, comme pour y recueillir les impressions de confiance et de piété que cette âme vraiment chrétienne y avait laissées avec les derniers soupirs.