/ 220
213. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir1.

214. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Mais il faut différer jusqu’au dernier jour, afin de porter ce jugement. […] Tu n’as plus les moyens de soutenir ta famille : dernièrement, tu as succombé dans un jugement privé, vaincu par le crédit d’un affranchi !

215. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

On est quelquefois un sot avec de l’esprit, mais on ne Lest jamais avec du jugement (cdlvi). […] Tout ce qu’on trouve d’esprit en eux surprend, parce qu’on n’en attend point de cet âge ; toutes les fautes de jugement leur sont permises et ont la grâce de l’ingénuité ; on prend une certaine vivacité du corps, qui ne manque jamais de paraître, dans les enfants, pour celle de l’esprit. […] Qui t’ôterait tes gestes et tes paroles apprises par cœur sans jugement, ne laisserait rien de toi. […] Effectivement ils ne se trompaient presque jamais quand ils portaient un pareil jugement.

216. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

C’est sans doute une grande et belle institution que d’avoir réuni les hommes dans un temple pour les instruire de leurs devoirs ; d’avoir établi des cours publics d’entretiens approfondis entre la religion et la conscience, d’avoir contrebalancé l’impunité du présent par la justice de l’avenir, d’avoir armé les orateurs sacrés de toute la puissance de la parole pour combattre les vices, éveiller la loi, remuer le cœur, ébranler l’imagination, subjuguer la volonté et enchaîner toutes les passions sous le joug de la loi par les liens les plus intimes des intérêts éternels ; d’avoir appelé chaque héros de l’Evangile à une si haute mission, en lui disant : viens occuper dans le sanctuaire la place de Dieu lui-même : toutes les vérités morales t’appartiennent ; tous les hommes ne sont plus devant toi que des pécheurs et des mortels ; et les dépositaires du pouvoir ne se distinguent à ta vue que par de plus grandes obligations, de plus redoutables dangers et la perspective d’un plus sévère jugement.

217. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Bossuet passe des blasphèmes de Luther contre le Sauveur au récit des désordres excités par de telles prédications : Taisons-nous : c’en est assez et tremblons sous les terribles jugements de Dieu qui, pour punir notre orgueil a permis que de si grossiers emportements eussent une telle efficace de séduction et d’erreur.

/ 220