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94. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Bientôt avec Grammonta courent Marsb et Bellonec : Le Rhin à leur aspect d’épouvante frissonne ; Quand pour nouvelle alarme à ses esprits glacés, Un bruit s’épand qu’Enguiend et Condé sont passés Condé, dont le nom seul fait tomber les murailles Force les escadrons et gagne les batailles ; Enguien de son hymen le seul et digne fruit, Par lui dès son enfance à la victoire instruit. […] Les montagnes voisines étaient couvertes de pampre vert qui pendait en feston : le raisin plus éclatant que la pourpre, ne pouvait se cacher sous les feuilles, et la vigne était accablée sous son fruit.

95. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47

Quel fruit tirer d’un sol aride ?

96. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75

. — Au sujet de cet auteur, on peut consulter avec fruit une notice de Dussault et l’Essai de M.

97. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209

C’est un fond de concert qui fait ressortir les chants éclatants des oiseaux, comme la douce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits.

98. (1873) Principes de rhétorique française

On peut dire de l’art d’écrire ce qu’Aristote a dit de la rhétorique ; il est accessible à tous les esprits et il n’est personne qui ne croie le posséder dans une certaine mesuré, car tous entreprennent de communiquer leurs pensées ou leurs émotions ; mais les uns le font au hasard et les autres avec une habileté qui est le fruit de la réflexion, de l’exercice et de l’habitude. […] C’est le fruit des observations faites par les critiques sur les discours des plus grands orateurs ; elle est à l’éloquence ce que la grammaire est au langage, ce que la poétique est à la poésie, ce que la logique est au raisonnement. […] Le fruit de cette recherche, c’est la rhétorique. […] En résumé, les règles de la rhétorique ont une triple utilité : 1° Elles enseignent par quels moyens ont réussi les hommes de génie ; 2° elles indiquent les fautes, auxquelles le génie même est exposé ; 3° elles anticipent sur les résultats de l’expérience, ou plutôt elles sont le fruit de l’expérience même des siècles. […] Voici ces trois périodes réduites en syllogisme : « Si Licinius Archias a formé mon talent, il doit en recueillir le fruit ; or ses leçons ont contribué surtout à mes progrès : donc il doit en recueillir le fruit.

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