/ 167
29. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Prétérition : Pendant la nuit de la Saint-Barthélemy on n’entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de tous côtés dans Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Voltaire, Henriade. […] Mais quel usage plus doux et plus flatteur, mes. frères, pourriez-vous faire de votre élévation et de votre opulence ?

30. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11

A dire la vérité, monseigneur, je ne sais à quoi vous avez pensé : et ç’a été, sans mentir, trop de hardiesse, et une extrême violence à vous d’avoir, à votre âge, choqué deux ou trois vieux capitaines que vous deviez respecter, quand ce n’eût été que pour leur ancienneté ; fait tuer le pauvre comte de Fontaine, qui était un des meilleurs hommes de Flandre, et à qui le prince d’Orange n’avait jamais osé toucher ; pris seize pièces de canon qui appartenaient à un prince qui est oncle du roi et frère de la reine4, avec qui vous n’aviez jamais eu de différend ; et mis en désordre les meilleures troupes des Espagnols, qui vous avaient laissé passer avec tant de bonté. […] De la reine mère Anne d’Autriche, dont le frère, Philippe IV, était roi d’Espagne.

31. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère, qu’il vous ait en sa sainte et digne garde, etc. […] Il veut l’amour des hommes, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus difficile au monde d’obtenir, ce qu’un sage demande vainement à quelques amis, un père à ses enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère, en un mot, le cœur ; c’est là ce qu’il veut pour lui ; il l’exige absolument et il réussit tout de suite. […] Son frère, plus jeune que lui, se précipita plus vite vers la renommée littéraire. […] La destinée de ces deux frères offre d’ailleurs un tragique intérêt. […] Hilperik vit ce cadavre sans remords et sans haine, et il voulut que son frère eût des funérailles dignes d’un roi.

32. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Le présent est toujours précédé d’un verbe, et se rapporte au temps marqué par ce verbe : = j’entends, j’ai entendu, j’entendrai votre frère chanter. […] Ce temps est appelé présent ou futur, parce qu’il s’emploie aussi souvent pour l’un que pour l’autre : = croyez-vous que votre frère vienne ? Le verbe vienne marque un présent, si l’on veut dire que votre frère est en chemin, et un futur, si l’on veut dire qu’il viendra. […] Par exemple, si je dis simplement : le soleil brille ; les arts fleurissent ; votre frère est parti : je considérerai le soleil, les arts, votre frère, sans aucun rapport avec d’autres objets. Mais si je dis : le soleil brille sur nos contrées ; les arts fleurissent chez les peuples policés ; votre frère est parti pour la campagne ; j’exprimerai, par ces mots, sur, chez, pour, les rapports qu’il y a entre le soleil et nos contrées, les arts et les peuples policés, votre frère et la campagne.

33. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577

En général, les nations diverses y auraient chacune un coin réservé ; mais les auteurs se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. […] Garnier frères.) […] Garnier frères.

/ 167