vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions, par lesquelles l’Ecriture sainte exagère l’inconstance des choses humaines, devaient ètre pour cette princesse si précises et si littérales. » Essayez de mettre : « Vous savez avec quelle grâce elle fleurissait le matin !
Nos grands orateurs sacrés avaient peut-être cette conviction : car il n’est pas rare de les voir recourir aux plus grands efforts du pathétique ; leurs ouvrages en offrent de fort beaux modèles.
C’est sans doute une fort belle figure ; qu’elle est faible, cependant, auprès de celle qui, en l’appelant l’aigle de l’Éternel, place sa chaire dans le ciel, et n’entend plus, dans son éloquence, que la foudre même de Dieu éclatant sur les mortels !
O Tacite, tout ton génie Raille moins fort l’orgueil humain !
» Ce n’est pas seulement une armée de mer, une armée faible, qu’il faut conduire contre une telle puissance ; il faut aussi des troupes de terre considérables, si nous voulons que l’exécution réponde au projet, et qu’une forte cavalerie ne nous arrête pas au débarquement. — Quelle honte pour nous, Athéniens, si nous étions contraints de nous retirer, ou de faire revenir des troupes, pour avoir mal calculé les obstacles, et mal pris nos mesures !