La pudeur La pudeur est on ne sait quelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur, son image, se replie et se recèle en elle-même, tant qu’elle est délicate et tendre, à la moindre apparence de ce qui pourrait la blesser par des impressions trop vives ou des clartés prématurées.
Si le poète didactique se propose de développer les vérités abstraites de la métaphysique, c’est alors qu’il doit épuiser toutes les ressources de son art, pour faire naître des fleurs dans ce fond aride et semé d’épines. […] Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. […] La métamorphose (μετὰ, qui indique le changement, et μορφὴ, forme), est une espèce de fable où l’on raconte le changement, la transformation d’un homme en bête, en pierre, en arbre, en fleur, en fontaine, etc.
Comme ce platane est large et élevé et cet agnus-castus avec ses rameaux élevés et son délicieux ombrage, ne semble-t-il pas qu’il est là chargé de fleurs pour embaumer l’air ? […] Chénier dans six allégories poétiques : c’est l’épi qui demande à mûrir, c’est le pampre qui veut attendre l’automne, c’est le voyageur qui désire poursuivre sa route, le convive qui refuse de laisser la coupe encore pleine, c’est l’année qui doit parcourir le cercle des saisons, c’est la fleur qu’il ne faut pas cueillir dès le matin. […] A quatre membres ornés de compléments, la période présente le développement du style le plus riche que l’imagination puisse concevoir : Nous nous sommes plaints que la mort, ennemie des fruits que nous promettait la princesse, les a ravagés dans la fleur, | qu’elle a effacé pour ainsi dira sous le pinceau même un tableau | qui s’avançait à la perfection avec une incroyable diligence, | dont les premiers traits, dont le seul dessin montrait déjà tant de grandeur. […] Bossuet indique les signes précurseurs de la mort dans une admirable allégorie24 : Déjà tout commence à s’effacer : les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les prairies moins riantes, les eaux moins claires ; tout se ternit, tout s’efface ; l’ombre de la mort se présente ; on commence à sentir l’approche du gouffre fatal. […] Par exemple, au propre, nous disons : dans la jeunesse ; au figuré : à la fleur de l’âge.
. — « Bref, c’est (le poëte) un homme le quel comme une mouche à miel délibe et suce toutes fleurs, puis en fait du miel et son profit selon qu’il vient à propos.
De beaux jardins, de belles fleurs : beaux est du masculin et au pluriel, parce que jardins est du masculin et au pluriel, etc.