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102. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198

Tandis que dans la grande allée, se presse et se heurte une foule d’hommes et de femmes sans passions, je rencontre, dans les allées détournées, des misérables qui fuient la vue des heureux, des vieillards qui cachent la honte de leur pauvreté, des jeunes gens que l’erreur de la gloire entretient à l’écart de ses chimères, des ambitieux qui concertent peut-être des témérités inutiles pour sortir de l’obscurité.

103. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

La réponse de la femme de Barry, fut que l’honneur de son mari lui était encore plus cher que ses jours. La grandeur fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la mort ; et sa femme, après avoir défendu la place avec succès, alla ensevelir sa douleur et sa jeunesse dans un Couvent de Béziersc où elle mourut.

104. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Aimé Martin, Andromaque est une femme ambitieuse ; dans Virgile, c’est une femme qui pleure son mari ; dans Racine, c’est une mère qui veut sauver son fils, et l’amour maternel la rapproche de nos mœurs, sans que les mœurs antiques soient jamais blessées. » 1.

105. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »

Lui-même ne se présentait que sous un aspect formidable, l’orgueil sur le front, la fureur dans les yeux, la pâleur d’une femme sur tout son corps : personne n’osait l’aborder, ni percer les ténèbres où il se retranchait. — Cependant dans ces mêmes murailles, dont il s’était fait un rempart, il enferme avec lui la vengeance et la mort ; et le dieu qui punit le crime l’y poursuivit et l’y atteignit enfin ».

106. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »

Quelles sont les femmes qui ont à écrire des oraisons à la manière de Cicéron et de Démosthène ?

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