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220. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376

Cet homme est un oncle qui eut pour moi des entrailles paternelles, qui m’a voulu et fait beaucoup de bien, qui m’est plus cher et plus respectable que je ne puis l’exprimer.

221. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Robinson, lui exprima en termes vifs et brillants la reconnaissance de l’assemblée pour les services qu’il avait rendus à son pays.

222. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

Quelque matière que traite l’orateur, il faut d’abord qu’il trouve les choses qu’il doit dire, c’est l’invention ; qu’il les mette ensuite dans un ordre convenable, c’est la disposition ; qu’il les exprime enfin de la meilleure manière, c’est l’élocution. […] Cette même Phèdre s’exprime ainsi dans Racine :                                            Je sais mes perfidies, Œnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais. […] Il faut alors qu’il s’exprime simplement, pour s’insinuer avec art dans l’esprit de ceux qui l’écoutent.

223. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

I’en oy qui s’excusent de ne se pouvoir exprimer, et font contenance d’avoir la teste pleine de plusieurs belles choses, mais à faulte d’eloquence, ne les pouvoir mettre en evidence : c’est une baye. […] Si on me presse de dire pourquoy ie l’aymoys, ie sensque cela ne se peult exprimer qu’en respondant : « Parce que c’estoit luy, parce que c’estoit moy. » Il y a, au-delà de mon discours et de ce que i’en puis dire particulièrement, ie ne sçais quelle force inexplicable et fatale, mediatrice de ceste union. […] Les peuples hantoient et trafiquoient les uns avec les autres sans crainte ne danger, et s’entrevisitoient en toute cordiale hospitalité, comme si la sapience de Numa eust esté une vifve source de toutes bonnes et honnestes choses, de laquelle plusieurs ruisseaux se fussent derivez pour arroser toute l’Italie, et que la tranquilité de sa prudence se fust de main en main communiquee à tout le monde : tellement que les excessives figures de parler, dont les poëtes ont accoustumé d’user, ne seroient pas encore assez amples pour suffisamment exprimer le repos de ce genre là.

224. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Titus Manlius Torquatus fut relégué par son père à la campagne à cause de sa pesanteur d’esprit et de sa difficulté à s’exprimer. — 11.

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