Je ris encore quelquefois ; mais j’avoue que la douleur est un mal. » 1. […] nous mettons ensemble nos douleurs, nos résignations et nos ruines.
Dans vos cités en deuil que de cris vont s’entendre, Avant qu’avec douleur la terre ait reproduit, Misérables mortels, ce qu’un jour a détruit ! […] « Quiconque fut nourri aux affections de famille, et a éprouvé une de ces grandes et saintes douleurs que le cœur n’oublie pas, retrouve ici ses plus profondes émotions. » M.
Adieu, chapelle qui protége Le pauvre contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige4 De mes acacias en fleurs, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses rameaux tremblants, Je suivais quelque trace aimée, Empreinte sur ses flocons blancs.
Ainsi, pour nous charmer, la tragédie en pleurs d’OEdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D‘Oreste parricide exprima les alarmes, Et pour nous divertir nous arracha des larmes. […] L’intérêt, la colère, la reconnaissance ont fait les premiers orateurs, comme l’admiration, la joie et la douleur ont fait les premiers poètes. […] ..........La Grèce avec douleur Vous voit du sang troyen relever le malheur, Et, vous laissant toucher d’une pitié funeste, D’une guerre si longue entretenir le reste.... […] » La raison en est aisée à comprendre : c’est que l’enthousiasme, la colère, la haine, la douleur sont universelles ; tous les hommes et tous les peuples les ressentent et les comprennent. […] « Averti qu’il fallait écrire et ordonner dans les formes : Quand je devrais, Monseigneur, renouveler vos douleurs et rouvrir toutes les plaies de votre cœur, je ne tairai pas ces paroles qu’il répéta si souvent, qu’il vous connaissait, etc. » (Oraison funèbre de Louis de Bourbon.)
Mal, n. m. le contraire du bien, maladie, douleur.