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27. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26

Sa vue n’était pas étendue, et il ne voyait pas même tout ensemble ce qui était à sa portée ; mais son bon sens, et très-bon dans la spéculation, joint à sa douceur, à son insinuation et à sa facilité de mœurs qui fut admirable, devait compenser plus qu’il n’a fait le défaut de sa pénétration. […] Ce défaut a fait qu’avec l’âme du monde la moins méchante, il a commis des injustices ; qu’avec le cœur d’Alexandre, il n’a pas été exempt non plus que lui de faiblesse ; qu’avec un esprit merveilleux, il est tombé dans des imprudences ; qu’ayant toutes les qualités de François de Guise, il n’a pas servi l’État en de certaines occasions aussi bien qu’il le devait, et qu’ayant toutes celles de Henri du même nom, il n’a pas poussé la faction où il le pouvait. Il n’a pu remplir son mérite c’est un défaut ; mais il est rare, mais il est beau1.

28. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

L’inégalité même des terroirs, qui paraît d’abord un défaut, se tourne en ornement et en utilité. […] Vous pouvez voir la comparaison que Denys d’Halicarnasse fait de ces deux orateurs1, et les défauts essentiels qu’il remarque dans Isocrate. […] Je vous ai dit librement ce que je pense sur vos ouvrages : dites-moi de même les défauts des miens. […] La puissance et la vigueur ne lui ont certes pas fait défaut.

29. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Il est facile d’éviter ce défaut en coupant une phrase en trois ou quatre parties. […] C’est un défaut commun aux jeunes gens qui veulent donner trop de développements à leurs pensées. […] Dans la langue écrite, qui exige une certaine sévérité, il est plus difficile de remarquer le défaut et de l’éviter. […] Ce sera en même temps un reproche vif et une ironie mordante à propos de ses bravades et de son défaut de courage. […] À force d’outrer une expression, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans le style.

30. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Manque-t-elle de l’une ou de l’autre des vertus que lui demandent les rhéteurs, clarté, précision, vraisemblance, intérêt, le défaut influe souvent sur l’ouvrage entier. […] Dès lors, et puisque toutes les circonstances tendent à prouver que Milon ne songeait en aucune façon à hâter son départ, il n’y a plus un mot de trop ; chaque menu détail se change en argument ; tout ce qui eût été défaut en général devient vertu dans l’espèce. […] Ce dernier défaut est le plus dangereux de tous : Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. […] Walter Scott et Victor Hugo, je l’ai remarqué déjà, ont penché vers ce défaut, où donnent pleinement quelques-uns de nos contemporains, qu’un sentiment de répulsion pour le vague et le banal du xviiie  siècle jette dans l’excès contraire.

31. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31

Mais ces défauts, on les pardonne aux éclatantes beautés que nul n’avait soupçonnées avant Corneille. […] Je n’aurois besoin que du texte de votre libelle, et des contradictions qui s’y rencontrent, pour vous convaincre de l’un et de l’autre de ces défauts. […] Quand vous me demanderez mon amitié avec des termes plus civils, j’ai assez de bonté pour ne vous la refuser pas, et pour me taire sur les défauts de votre esprit que vous étalez dans vos livres.

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