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226. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Une belle élocution est donc d’une haute importance ; et Buffon n’a pas craint de dire que les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passent à la postérité. […] Comme la tristesse aime à se nourrir de sa douleur, on peut louer l’objet qui fait couler les larmes, sans craindre de réveiller ou d’aigrir le mal.

227. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Si Dédale tremble, c’est qu’il est père, et qu’il craint pour la vie de son fils52.

228. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

C’est une pièce dramatique, dont les personnages sont des rois, des princes ou ceux qui gouvernent les peuples, et que l’on comprend sous le nom de héros ; le dénouement en est le plus souvent malheureux ; ce qui nous fait craindre pour les principaux personnages et nous intéresse vivement à leur sort ; enfin le style, sans cesser d’être simple, est pourtant conforme à la condition de ceux qui parlent, c’est-à-dire grave et noble.

229. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Elle seule, bravant l’orgueil et l’injustice, Va jusque sous le dais faire pâlir le vice, Et souvent, sans rien craindre, à l’aide d’un bon mot, Peut venger la raison des attentats d’un sot.

230. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Les Dieux eux-mêmes l’avaient si fort en vénération, qu’ils craignaient de jurer par ses eaux ; et si quelqu’un d’eux avait violé son serment, il aurait été privé des honneurs de la divinité et du nectar pendant cinq ans.

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