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87. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296

Les petits soins, les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les Visitandines : L’heureux Ver-Vert l’éprouvait chaque jour, Plus mitonné qu’un perroquet de cour.

88. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14

Toutefois je ne trouve pas fort étrange qu’un esprit grand et généreux comme le vôtre ne se puisse accommoder à ces contraintes serviles auxquelles on est obligé dans la cour ; et puisque vous m’assurez tout de bon que Dieu vous a inspiré de quitter le monde, je croirais pécher contre le Saint-Esprit si je tâchais à vous détourner d’une si sainte résolution1 ; même vous devez pardonner à mon zèle, si je vous convie de choisir Amsterdam pour votre retraite, et de préférer cette ville, je ne dirai pas seulement à tous les couvents des capucins et des chartreux, mais aussi à toutes les plus belles demeures de France et d’Italie2.

89. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42

Ligueur, frondeur, séditieux, tour à tour allié du parlement, de la cour et du peuple, il aima l’intrigue pour l’intrigue, sans avoir ni vues supérieures, ni suite dans ses desseins.

90. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Équipé de la sorte, au mois de juillet, il attendit dans sa chambre, et non sans impatience, l’arrivée de la compagnie : aussitôt qu’il entendit des voitures dans la cour, il descendit fort lestement, malgré l’étonnante lourdeur de sa parure, et il s’élança sur le perron, afin de donner la main aux dames, ce qu’il fit sérieusement, et de l’air du monde le plus simple et le plus naturel. […] La troisième citation renferme en elle-même un mérite que n’ont pas les deux premières : elle est morale et censure justement les présidents de cour, ou les avocats qui ne remplissent pas leurs devoirs avec conscience et justice. […] Mate de ce style enfin la cour désabusée, Dédaigna de ces vers l’extravagance aisée.

91. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Toutes les fois qu’il avait à parler de ses actions, et même dans les relations qu’il envoyait à la cour, il vantait les conseils de l’un, la hardiesse de l’autre ; chacun avait son rang dans ses discours ; et parmi ce qu’il donnait à tout le monde, on ne savait où placer ce qu’il avait fait lui-même.

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