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64. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97

L’Intimé des Plaideurs, dépensant autant de mouvements pour son chien accusé du meurtré d’un chapon, que Cicéron contre Catilina, n’est plus qu’un personnage de comédie.

65. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

« S’il nous était enjoint de désigner précisément, observe un de nos critiques, le jour, le lieu et l’heure où Molière se révéla en quelque sorte à Louis XIV, et reçut de lui sa mission de poursuivre les ridicules du siècle, nous ne croirions pas nous tromper en disant que ce fut à Vaux, lorsque l’imprudent Fouquet voulut étaler devant le monarque les splendeurs de sa magnifique demeure. » Néanmoins, dans la comédie qui fut jouée à cette occasion, la scène que nous offrons ici ne se trouvait pas d’abord : ce fut après la représentation que le roi, félicitant l’auteur, lui indiqua un personnage de fâcheux qu’il avait oublié, celui du courtisan chasseur ; et il paraît assez certain que l’original de ce caractère était le marquis de Soyecourt, qui obtint en effet, un peut plus tard, la charge de grand veneur, pour laquelle il avait dès longtemps une vocation très-marquée.

66. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -

Dans un dialogue qui rappelle Monsieur de Crac, la comédie de Collin d’Harleville, d’Aubigné le met aux prises avec un protestant de vieille roche, modèle de valeur, de désintéressement, de savoir et de patriotisme.

67. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Notre pénurie de lecteurs va si loin qu’il est tel membre de l’Académie française auquel ce talent a peut-être bien ouvert les portes de l’Institut et qu’on rappelle comme une merveille l’art de Casimir Delavigne, dont la récitation vive et spirituelle séduisait, fascinait, même les membres du comité de lecture à la Comédie française.

68. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222

Sa comédie de Turcaret (1708) stigmatise à jamais ceux de son temps, et le classe parmi les émules de Molière.

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