. — Ce qui est remarquable ici, c’est qu’Aristote semble ne pas savoir que les poëmes d’Homère aient jamais été chantés.
N’allez pas, dès d’abord, sur Pégase monté, Crier à vos lecteurs d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur des vainqueurs de la terre… Oh ! […] Il demande à quelque divinité de raconter elle-même de si grandes choses : « Déesse, chante la colère d’Achille… — Muse, dis-moi les erreurs d’Ulysse… » Un témoignage d’en haut doit confirmer ces merveilleux récits d’une vérité si invraisemblable : … Venez à moi, de l’Olympe habitantes, Muses, vous savez tout, vous, déesses ; et nous, Mortels, ne savons rien qui ne vienne de vous.
J’entre dans une église ; elle est tendue d’étoffe noire semée d’armoiries et de larmes d’argent, un catafalque s’élève au milieu du chœur, des milliers de cierges brûlent à l’entour, on chante les dernières prières. […] Ainsi chantait l’ancien des hommes vaut-il mieux que : ainsi parlait le vieillard, — même dans ce qu’on nomme prose poétique ?
On lit ailleurs : « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qui chantât. […] la jolie chose qu’une feuille qui chante !
Un rossignol, s’étant établi clans un jardin délicieux, choisit le plus beau rosier pour chanter ses airs harmonieux ; au pied de ce rosier, une fourmi avait établi sa petite demeure — … La fourmi travaillait, le rossignol chantait malgré les murmures de sa voisine — … Ainsi se passa la belle saison. […] Le plus jeune chantait. — L’aîné tendait en vain la main, et disait : Allocution de l’enfant aux passants : notre mère est morte, notre père aussi, nous avons froid et faim, faut-il mourir ? […] Puis après le dénouement, Rodolphe qui n’aura point été appelé par son nom dans le chant du troubadour, se détournera pour cacher une larme d’attendrissement, L’assemblée ne connaîtra qu’à ce signe l’auteur de la belle action chantée par le troubadour. […] Mais c’est en vain me je pleure ; on se rit de ma honte et de mes larmes, mais les dieux puniront un jour tant de cruauté — … Ainsi chanta le poète. — Lysandre devient pensif, il pleure. […] Passion du sage, idole d’un cœur juste, que ton nom couronne ces pages ; il règne en souverain dans mon cœur, qu’il préside à mes vers : c’est toi qui m’as appris à connaître le bonheur et à le chanter.