/ 132
60. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXVI. » pp. 135-136

xiii du mauvais goût des auditeurs.

61. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

Nous avons, vers le milieu de ce demi-siècle, admiré comme auditeurs, et nous admirons aujourd’hui comme lecteurs, une brillante application de la critique3 à l’histoire de la philosophie. […] Est-il vrai que plus d’un auditeur de la Sorbonne, sous le charme de tant de belles paroles sur Dieu, l’homme, le monde et leurs rapports, s’achemina vers Notre-Dame2 plus qu’à demi conquis aux vérités religieuses qu’enseignaient, du haut de la chaire chrétienne, des prédicateurs plus éloignés des voies des grands sermonnaires que le philosophe ne l’était des voies de Descartes ?

62. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Un autre motif anime et soutient encore le courage de Cicéron : la multitude des auditeurs, et le concours nombreux des citoyens, dont la plus grande partie était entièrement dévouée à Milon et à son défenseur : 114« Reliqua verò multitudo, quæ quidem est civium, tota nostra est, neque eorum quisquam, quos undique intuentes, unde aliqua pars fori adspici potest, et hujus exitum judicii exspectantes videtis, non quùm virtuti Milonis favet, tum de se, de liberis suis, de patriâ, de fortunis hodierno die decertari putat. […] « Quant au reste des auditeurs (et je parle ici des vrais citoyens), tous nous sont favorables ; et dans cette multitude nombreuse de Romains, dont les regards viennent de tous les points du Forum se fixer sur vous, et qui attendent avec tant d’impatience l’issue de cette affaire, il n’en est pas un qui n’applaudisse au courage de Milon, et qui ne pense que ce jour va décider de son sort, de celui de ses enfants, de celui, enfin, de la patrie elle-même.

63. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -

Nommé auditeur de rote à Rome, ramené à Paris par le patronage du cardinal de Grammont, il dut à un mariage heureux la charge de conseiller au Parlement, et le chancelier Olivier le députa comme ambassadeur au concile de Trente.

64. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »

Aussi y a-t-il beaucoup de professeurs qui, à l’occasion, donnent ces notions dans leurs classes ; d’autres rédigent eux-mêmes des résumés spéciaux qu’ils dictent à leurs auditeurs ; à défaut enfin de ces enseignements, les bons élèves cherchent, autant qu’ils le peuvent, à classer dans leur mémoire ces distinctions d’ouvrages, ces règles générales de composition qui font le sujet de la conversation des hommes instruits, et sur lesquelles on ne peut trop chercher à se faire des idées nettes.

/ 132