/ 202
174. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Tantôt, selon les besoins de la défense, la cause qu’il va plaider est la plus importante, la plus grave qui ait jamais été plaidée devant les tribunaux ; tantôt elle est si simple, qu’il s’étonne qu’elle ait pu occuper l’attention publique.

175. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Si les incidents sont trop multipliés, l’intrigue devient obscure et difficile à dénouer ; si elle est trop simple, elle n’éveille pas assez l’attention.

176. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Or, voilà le danger, car la femme ne peut être savante impunément qu’à la charge de cacher ce qu’elle sait avec plus d’attention que l’autre sexe n’en met à le montrer. » 1.

177. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Il était utile de donner à l’élève une vue d’ensemble du pays pour l’inviter à suivre les écrivains qui vont solliciter et arrêter son attention, sur les routes diverses qu’ils ont parcourues ; il fallait qu’il sût où ils vont, où ils se rencontrent, où ils se séparent. […] Ces passages et les notes qui, à l’occasion, les accompagnent peuvent contribuer à satisfaire ou à développer chez l’élève la curiosité et le goût des œuvres d’art, dont la connaissance, s’alliant heureusement à celle des œuvres littéraires, entre de plus en plus dans l’éducation, à provoquer ses visites dans nos musées, à fixer son attention sur nos monuments.

178. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

On ne saurait croire avec quel art il saisit un trait heureux, une belle image, une grande pensée, quand elle se présente, pour la développer et l’étendre en vers harmonieux187 ; avec quel goût il passe légèrement sur des détails qui répugneraient à notre délicatesse française ; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il lui est impossible de supprimer tout à fait ; rien, enfin, n’égale son attention scrupuleuse à faire valoir tout ce que son auteur a de bon, à pallier adroitement tout ce qu’il offre de défectueux.

/ 202