Les belles actions s’y font aisément, doucement, par nature ; le personnage ne s’exalte pas : la générosité coule de son cœur comme d’une source abondante et ouverte.
Il en est comme des parties de cet univers, éternellement liées par l’action des unes et la réaction des autres.
Le propre du militaire est de tout vouloir despotiquement : celui de l’homme civil est de tout soumettre à la discussion, à la vérité, à la raison. » Citons en terminant cette page de M. de Salvandy : « Napoléon Bonaparte, le héros des temps modernes, héros dans le sens antique du mot, héros à la façon de ces personnages épiques, demi-dieux de la terre, qui la remplissent de leurs exploits, laissent un souvenir ineffaçable dans la mémoire des hommes, prennent place dans toutes les traditions des peuples, grandissent de siècle en siècle, grâce aux actions surhumaines dont la fable grossit leur histoire, et finissent par laisser l’érudit incertain si ces Hercule, ces Sésostris, ces Romulus, dont le nom et les monuments sont partout, ont jamais vécu.
5° L’infinitif, qui exprime l’action ou l’état en général, sans nombre, ni personne, comme lire, être.
Ce n était pas un préjugé favorable pour le poème épique ; et malheureusement ce poème était surchargé de tout ce qu’une imagination en délire peut concevoir de plus bizarre et de plus monstrueux : mais à côté de ces étranges fictions, se trouvaient des beautés du premier ordre ; des tableaux charmants contrastaient avec les peintures les plus hideuses ; les sentiments les plus vrais, les plus naïvement exprimés, avec des discours insensés et des actions analogues à ces discours.