qu’eût pensé votre grande âme, si, pour votre malheur, rappelé à la vie, etc. » Une troupe d’amateurs jouait autrefois à Rouen la Mort d’Abel, tragédie en cinq actes. […] Nous appelons un scandale, une légèreté ; une friponnerie, un acte peu délicat ; une calomnie, un manque de charité.
On en trouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte de la tragédie de Phèdre, où cette Princesse cédant aux vives instances, aux prières, aux larmes d’Œnone, sa nourrice et sa confidente, lui découvre la cause de ses mortels chagrins : dans la troisième scène du quatrième acte de Rhadamisthe, où Zénobie déclare à Arsame qu’elle est mariée, et que son époux est le frère de ce même Arsame : dans la troisième scène du cinquième acte de l’Œdipe de Voltaire, où ce malheureux Prince apprend du vieillard Phorbas que le Roi Laius, qu’il avait tué sans le connaître, était son père, et que la Reine Jocaste, dont il était devenu l’époux, est sa mère.
C’étaient en effet comme de longues tragédies en trois actes. — Voy. sur la trilogie de Niobé les Fragments d’Eschyle, p. 218, éd.
Si la disposition en était telle qu’à chaque scène on partit d’un point pour arriver à un point déterminé, en sorte que le dialogue ne dût servir qu’au progrès de l’action, chaque replique serait à la scène ce que la scène est à l’acte, c’est-à-dire un nouveau moyen de nouer ou de dénouer. […] Voyez la manière dont Rousseau démontre, par l’amplification, que le duel est l’acte d’une bête féroce, que le suicide est un crime contre la société et contre Dieu, que l’homme ne doit pas se nourrir de la chair des animaux, etc.
(Horace, acte II, sc. […] Toute action dramatique se compose de plusieurs grandes parties qu’on appelle actes. L’acte est une partie du drame qui contient une action subordonnée et essentiellement liée à l’action principale. Les actes sont séparés les uns des autres par un intermède ou entracte. […] Les actes se divisent en parties secondaires qui portent le nom de scènes.