« Si Corneille en avait cru Aristote, il se serait interdit le dénoûment de Rodogune et, si nous en croyons Dacier, ce dénoûment est un des plus mauvais, car il est d’une espèce inconnue aux anciens et rejetée par Aristote. […] Corneille et Dacier s’inquiètent beaucoup de ce qu’Aristote paraît assimiler la condition des héros de tragédie à celle des auditeurs. Toutefois Corneille observe que « les rois sont hommes comme les auditeurs et tombent dans ces malheurs par l’emportement des passions dont les auditeurs sont capables »; et Dacier, que « le poëte n’a pas en vue d’imiter les actions des rois, mais les actions des hommes, et que c’est nous qu’il représente.
L’on est plus occupé aux pièces de Corneille ; l’on est plus ébranlé et plus attendri à celles de Racine. Corneille est plus moral ; Racine, plus naturel. […] Denain à Villars, et Polyeucte à Corneille. […] Corneille. […] Nous savons que Corneille, qui a mis de l’amour dans toutes ses pièces, n’a jamais traité convenablement cette passion, excepté dans quelques scènes du Cid, imitées de l’espagnol.
Vous trouvez donc que vos comédiens ont bien de l’esprit de dire des vers de Corneille. […] Corneille est plus moral, Racine plus naturel. […] Quelques-uns ne souffrent pas que Corneille, le grand Corneille, lui soit préféré ; quelques autres, qu’il lui soit égalé. […] Sur Corneille. […] Corneille mourut le 30 septembre 1684.
Corneille, Cinna, acte V, scène i.) […] Corneille, Horace, acte V, scène iii.) […] Corneille, Pompée, acte I, scène i.) […] Corneille, Cinna, acte V, scène i.) […] Corneille a le génie, mais le goût lui manque quelquefois.
Corneille. […] Corneille. […] Corneille. […] Corneille dit : À qui venge son père il n’est rien d’impossible. […] Corneille.