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114. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239

Leur manière châtiée, travaillée, leur respect superstitieux pour la noblesse et le décorum du langage, leur recommandation de polir et de repolir sans cesse, de lire et de relire Cicéron pour y prendre l’ampleur et le redondant de la phrase, tout cela ne rapprochait pas non plus de la vérité et du naturel.

115. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Il me tomba, en même temps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des lettres de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il était en Grèce, après la mort de César : elles sont si remplies de hauteur, d’élévation, de passion et de courage, qu’il m’était bien impossible de les lire de sang-froid1 ; je mêlais ces trois lectures, et j’en étais si ému, que je ne contenais plus ce qu’elles mettaient en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse2, en courant de toute ma force, jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsion.

116. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »

Cicéron et Quintilien regardent l’élocution comme la partie la plus difficile de la composition. […] 1° Métonymie de la cause pour l’effet : J’ai lu Cicéron pour les ouvrages de Cicéron. […] 1° Ou elle fait un nom commun d’un nom propre ; L’Orateur romain, pour Cicéron, L’Aigle de Meaux, pour Bossu et, Le Cygne de Cambrai , pour Fénélon  Le Père du peuple, pour Louis XII. […] L’Antonomase change un despote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron.

117. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

C’était alors que le barreau devenait une arène intéressante par le contraste des deux athlètes, l’un plus vigoureux et plus ferme, l’autre plus souple et plus adroit ; Cochin, avec un air austère et imposant, qui lui donnait quelque ressemblance avec Démosthènes ; Le Normand, avec un air noble, intéressant, qui rappelait la dignité de Cicéron. […] Cicéron insiste beaucoup sur ce principe, comme sur une des règles de l’éloquence les plus importantes.   […] C’est ce qui fait que l’on appelait harangues les discours de Périclès, de Démosthène, de Cicéron, et que l’estrade où les orateurs fameux de ces temps débitaient leurs chefs-d’œuvres, se nommait tribune aux harangues.

118. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

On n’a pas besoin de savoir les Offices 3 de Cicéron, pour être un homme de bien ; et la femme du monde la plus honnête sait peut-être le moins ce que c’est que l’honnêteté. […] La conjuration fut découverte par Cicéron (67 ans av.

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