L’éloquence fait le plus bel ornement des grandes dignités. — 13. […] L’orateur joindra la science du droit à l’éloquence. — 6. […] Il réunit la science du droit et l’éloquence avec la gloire militaire. […] Il faut étudier l’éloquence. — 4. […] Scipion l’Africain couronna sa gloire militaire par l’éloquence. — 8.
L’enseignement de la rhétorique a ordinairement pour but l’éloquence ; mais nous voulons en appliquer ici les préceptes à tous les genres de composition.
Par son Discours de réception, il confondit des adversaires jaloux, et leur démontra qu’il était capable d’une éloquence soutenue. […] Tels étaient ces grands artisans de la parole, ces premiers maîtres de l’éloquence française ; tels vous êtes, messieurs, qui ne cédez ni en savoir ni en mérite à nul de ceux qui vous ont précédés. […] Que dirai-je de ce personnage4 qui a fait parler si longtemps une envieuse critique et qui l’a fait taire ; qu’on admire malgré soi, qui accable par le grand nombre et par l’éminence de ses talents : orateur, historien, théologien, philosophe, d’une rare érudition, d’une plus rare éloquence, soit dans ses entretiens, soit dans ses écrits, soit dans la chaire ; un défenseur de la religion, une lumière de l’Église, parlons d’avance le langage de la postérité, un Père de l’Église !
L’Éloquence chrétienne Les anciens n’ont connu que l’éloquence judiciaire et politique : l’éloquence morale, c’est-à-dire l’éloquence de tout temps, de tout gouvernement, de tout pays, n’a paru sur la terre qu’avec la loi évangélique. […] L’éloquence de la chaire a cherché les siens dans une région plus élevée. […] De bonne heure il s’était fait connaître par ses désordres, ses querelles et une éloquence emportée. […] La philosophie, réconciliée avec les plus nobles instincts de notre nature, a fait une alliance magnifique avec l’érudition et l’éloquence. […] L’éloquence politique est née en France avec la politique.
Où ai-je lu que le cardinal de Retz, voulant entraîner le parlement, et voyant toute son éloquence près d’échouer : « Eh, Messieurs, s’écria-t-il tout à coup, si mes paroles ne suffisent pas pour vous convaincre, du moins ne récuserez-vous pas celles de l’orateur romain, dans une circonstance pareille » ? […] Quintilien, au VIIIe livre, explique les avantages de l’analyse par un exemple où il met toute l’éloquence qui fait si souvent de ce rhéteur un orateur remarquable.