instinct divin, immortelle et céleste voix, guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature ; sans toi, je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilége de m’égarer d’erreurs en erreurs, à l’aide d’un entendement sans règle et d’une raison sans principes2. […] chacun voudrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchants quand nul n’aurait intérêt à l’être.
Elle que j’avais vue si attentive pendant que je rendais le même devoir à sa mère, devait être sitôt après le sujet d’un discours semblable !
Le meilleur moyen d’obvier à un semblable inconvénient, c’est de subordonner l’exorde au plan général du discours, et de ne s’en occuper qu’en dernier lieu.
C’est donc un noble et saint ministère que celui de l’homme qui tient dans sa bouche la réputation, la vie de son semblable ; c’est une fonction qui demande toute la délicatesse de la conscience la plus pure, toute l’attention, toute l’étude, toute l’éloquence d’un talent élevé.
La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui.
L’homme a un grand empire sur l’homme, et de tous les maux qu’il peut faire à ses semblables, le plus grand peut-être est de placer le fantôme du ridicule entre les mouvements généreux et les actions qu’ils peuvent inspirer. » « Il n’y a que les gens médiocres qui voudraient que le fond de tout fût du sable, afin que nul homme ne laissât sur la terre une trace plus durable que la leur. » « Le talent a besoin de confiance.
L’épée a frappé au dehors ; mais je sens en moi-même une douleur semblable. […] Par le caractère et la mission dont il est revêtu, l’orateur chrétien n’est pas seulement un homme qui parle plus ou moins éloquemment à ses semblables. […] Pouvons-nous croire avec quelque apparence de raison que ce Dieu soit semblable à la pierre, à l’or, à l’argent, aux ouvrages de l’art ? […] Ces esprits-là sont trop polis et trop ingénieux pour se hasarder dans une semblable gloire, au profit de la vérité. […] Il n’y a pas de mal sans doute à rechercher l’estime de ses semblables, et l’amour d’une bonne réputation est un motif d’action honorable qui peut produire de bons effets.
Fondement des devoirs de l’homme envers ses semblables. – Communauté de nature – fraternité humaine – destinée commune. – Le rôle de l’homme à l’égard de ses semblables est de favoriser de tout son pouvoir l’accomplissement de leurs devoirs et de leur destinée. – Donner des exemples à l’appui de cette dernière idée. […] Fondements des devoirs de l’homme envers ses semblables. […] Les villes qui ont vu naître des écrivains de génie, des hommes de guerre illustres, des savants et des inventeurs dont les travaux et les découvertes ont été utiles à leurs semblables, leur ont élevé des statues sur les places publiques, offrant ainsi aux yeux, avec l’image de leurs plus nobles enfants, le témoignage visible de leur respect et de leur reconnaissance. […] – Était-il possible au xvii e siècle de faire un théâtre semblable à celui d’Aristophane ? […] Toutefois, Messieurs, ces souffrances même que nous a coûté le long enfantement de notre liberté, ces affronts dévorés en silence, ce sang que tant de Français ont répandu pour la défense de leurs droits, tout cela ne doit-il pas nous unir par d’indissolubles liens aux hommes qui sous d’autres cieux poursuivent une œuvre semblable à la nôtre, et qui, à travers les mêmes péripéties douloureuses, combattent le même combat ?
. — Semblable au cloporte qui s’arrête quand on le touche, il s’interrompait au passage d’une voiture — … Vers le soir seulement il vivait et riait s’il était content — ….. […] Cette description est difficile, en ce que, sans répéter les mêmes mots, il faut peindre un certain nombre d’idées semblables. […] La salle plongée tout-à-coup dans l’obscurité, ne fut plus éclairée que par les flambeaux que tenaient le roi et ses compagnons ; on entendit comme une mélodie semblable à un vent léger qui agite le feuillage, ou au son d’une harpe dont les cordes se brisent. […] Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un héros semblable aux immortels, Il court : c’était Egysthe ; il s’avance aux autels, Il monte. […] Il me semble les voir : le ciel était tout enfeu ce jour-là ; les branches des deux chênes pliaient sous l’effort de la tempête ; le torrent produisait un bruit tout semblable aux gémissements confus de mille mourants qui exhalent leurs dernières plaintes sur un champ de bataille.
C’est en vertu d’un latinisme semblable que le pronom soi s’appliqua régulièrement à un nom déterminé de personne, et cela jusque dans les classiques du xviie siècle1 Quant à la suppression du pronom personnel, sujet du verbe, elle était universelle. […] Allons plutôt à cette classe d’adjectifs composés, qui auraient eu meilleure fortune s’ils ne s’étaient produits que sous le patronage de Montaigne, comme doux fleurant, qui eut bien autant de droit à survivre que clairvoyant et ses semblables.
Les vers sont comme ceux des odes, disposés en strophes et antistrophes ; chaque antistrophe répond à la strophe qui précède tant pour la mesure et le nombre des vers que pour la nature du chant, et comme on se plaît, en général, à introduire quelques différences entre les divers couples de strophes semblables, on obtient ainsi la symétrie dans la variété. […] On le voit, tous ces reproches et d’autres semblables que certains critiques, admirateurs trop exclusifs de la pièce de Racine, ont adressés à celle d’Euripide, ne reposent sur aucun fondement solide : le poète grec ne pouvait peindre, dans sa tragédie, d’autres mœurs que celles qu’il avait sous les yeux, et il est ridicule de s’étonner qu’il n’ait pas deviné celles du xviie siècle. […] Horace reste semblable à lui-même jusqu’à la fin ; après son crime, il ne semble pas se croire coupable, même du plus petit emportement. […] Nous voudrions presque, aux dépens de la vérité historique, voir Curiace vainqueur de son terrible adversaire, car nous sentons bien, malgré notre admiration mêlée d’étonnement pour Horace, que le premier est plus touchant, plus moderne, en quelque sorte, plus semblable à nous-mêmes ; et c’est toujours par cette comparaison instinctive que nous établissons entre nous et les héros de théâtre que nous sommes plus ou moins émus, selon que, nous nous retrouvons un peu en eux, ou que nous ne voyons en eux que d’étranges exceptions. […] Et que veulent dire des expressions comme la toux ronge-poumon, le soleil brûle-champs, la guerre verse-sang, Bacchus aime-pampre, et mille autres semblables que j’ai biffées dans vos œuvres ?
Esprit hardi mais sage, ami du progrès sans rompre avec le passé, magistrat érudit et homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre meilleurs.
Rime imparfaite : il faudrait deux lettres semblables avant l’e muet.
Les jeunes gens corrompus sont inhumains et cruels J’ai toujours vu que les jeunes gens corrompus de bonne heure étaient inhumains et cruels ; leur imagination, pleine d’un seul objet, se refusait à tout le reste ; ils ne connaissaient ni pitié, ni miséricorde ; ils auraient sacrifié père et mère, et l’univers entier, au moindre de leurs plaisirs1 Au contraire, un jeune homme, élevé dans une heureuse simplicité, est porté par les premiers mouvements de la nature vers les passions tendres et affectueuses : son cœur compatissant s’émeut sur les peines de ses semblables ; il tressaille d’aise quand il revoit son camarade ; ses bras savant trouver des étreintes caressantes, ses yeux savent verses des larmes2 d’attendrissement ; il est sensible à la honte de déplaire, au regret d’avoir offensé.
si j’eusse apporté dans la révolution une réputation semblable à celle de Malesherbes !
» La grandeur et la puissance32 produisent des mœurs en partie semblables à celles des riches, et en partie meilleures car ceux qui sont élevés en dignité, sont plus sensibles à l’honneur, et plus généreux que ceux qui n’ont d’autre mérite que l’opulence. […] Mais se dompter soi-même, étouffer son ressentiment ; mettre un frein à la victoire ; relever un ennemi abattu, un ennemi considérable par sa naissance, par son esprit, par son courage, et non seulement le relever, mais le faire monter à un plus haut point de fortune qu’il n’était avant sa chute ; en user ainsi, c’est se rendre, je ne dis pas comparable aux plus grands hommes, mais presque semblable aux dieux. […] Dieux immortels, qu’aucun de vous n’exauce de semblables vœux ; mais rectifiez plutôt l’esprit et le cœur de ces hommes pervers.
» Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire, « semblables à ces avares qui ne veulent point convenir de « leurs richesses, et crient sans cesse que les temps sont bien durs. » Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justice due au présent qui sera le patrimoine de l’avenir. […] Je vois d’autres personnes auprès de moi, d’une semblable nature : je leur demande S’ils sont mieux instruits que moi ; ils me disent que non, et sur cela, ces misérables égarés332, ayant regardé autour d’eux et ayant vu quelques objets plaisants333, s’y sont donnés, et s’y sont attachés. […] Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne, dont les gros bataillons serrés570, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. […] Une chose vous manque, Acis, à vous et à vos semblables, les diseurs de phébus777 ; vous ne vous en défiez point, et je vais vous jeter dans l’étonnement. […] La brûlante canicule857 desséchait la terre ; toutes les plantes altérées languissaient ; les fleurs ternies penchaient leurs tètes, et leurs tiges malades ne pouvaient plus les soutenir ; les zéphyrs mêmes retenaient leurs douces haleines, l’air que les animaux respiraient était semblable à de l’eau tiède858.
M. de Lamartine dit : « Le poëte est semblable aux oiseaux de passage qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage, qui ne se posent pas sur les rameaux des bois ; nonchalamment bercés sur le courant de l’onde, ils passent en chantant loin des bords ; et le monde ne connaît rien d’eux que leurs voix. » 2.
Dieu seul nous connaît, et nous ne nous connaissons pas nous-mêmes : nos penchants nous séduisent ; nos préjugés nous entraînent ; le tumulte des sens fait que nous nous perdons de vue : tout ce qui nous environne nous renvoie notre image ou adoucie ou changée ; et il est vrai que nous ne pouvons nous choisir à nous-mêmes un état sans nous méprendre, parce que nous ne nous connaissons pas assez pour décider sur ce qui nous convient : nous sortons même des mains de la souveraineté et de la sagesse divine ; nous devenons à nous-mêmes nos guides et nos soutiens ; semblables au prodigue de l’Évangile, en forçant le père de famille de laisser à notre disposition et à notre caprice les dons et les talents dont il voulait lui-même régler l’usage, nous rompons tous les liens de dépendance qui nous liaient encore à lui, et au lieu de vivre sous la protection de son bras, il nous laisse errer loin de sa présence au gré de nos passions, dans des contrées étrangères1.
Je conjure celui qui répond oui de considérer, etc. » Vous trouverez à chaque pas dans Démosthène des tours semblables.
Cette figure est entièrement fondée sur la ressemblance de deux objets : elle est par là fort rapprochée de la comparaison ; elle n’est même qu’une comparaison abrégée, une comparaison vive et animée dont on retranche ces mots : comme, tel que, semblable à, etc. […] Milton dit de Satan, dans le Paradis perdu : Il s’émeut, et semblable à l’instrument terrible, Qui recule au moment qu’il vomit le trépas, Il chancelle, il hésite, il recule d’un pas. […] Bientôt des tonnerres affreux firent retentir de leurs éclats les bois, les plaines et les vallons ; des pluies épouvantables, semblables à des cataractes, tombèrent du ciel.
Des chœurs semblables existaient à Athènes et faisaient partie des fêtes de Bacchus. […] Le prologue des Moralités, des Soties, des Farces, était semblable à celui des anciens, ou plus souvent encore, une facétie qui faisait rire les spectateurs à leurs dépens. […] C’est de la compassion que relève la noblesse humaine : c’est elle qui rattache nos cœurs aux intérêts de nos semblables, à la prospérité de nos villes, à tous les mouvements de la société publique.
Il n’y a, pour louer de pareils morceaux, que le transport de l’admiration : nous ne le répéterons plus ; car il est clair que ceux que leur âme n’a point avertis avant nous du mérite d’une semblable composition, ne le sentiront pas davantage, quand nous nous récrierions sur la beauté de chaque phrase.
Néanmoins, dit Quintilien 1, il coule avec douceur, semblable à une belle rivière qui roule tranquillement une eau claire et pure, et que des forêts verdoyantes ombragent des deux côtés.
Qu’est-ce donc que cet être inexplicable qui a préféré à tous les métiers agréables, lucratifs, honnêtes et même honorables qui se présentent en foule à la force ou à la dextérité humaine, celui de tourmenter et de mettre à mort ses semblables ?
Homère, comme toujours et partout, y serait le premier, le plus semblable à un dieu ; mais derrière lui, et tels que le cortége des trois mages d’Orient, se verraient ces trois poëtes magnifiques, ces trois Homère longtemps ignorés de nous, et qui ont fait, eux aussi, à l’usage des vieux peuples d’Asie, des épopées immenses et vénérées, les poëtes des Indiens et des Persans2.
La pitié, suivant Aristote, est une douleur que nous avons des malheurs de celui que nous jugeons digne d’une meilleure fortune, soit que nous en ayons éprouvé, soit que nous craignions d’en éprouver de semblables. […] Cette pitié vient, comme je l’ai dit après Aristote, de ce que nous avons éprouvé, ou de ce que nous craignons d’éprouver de semblables malheurs. […] Et, pour être approuvés, De semblables projets veulent être achevés, Ne vous figurez point que de cette contrée, Par d’éternels remparts Rome soit séparée.
3° Éviter les consonances semblables. […] Les poètes surtout, si heureusement favorisés du ciel, savent répandre sur leurs écrits cette mélodie enchanteresse ; et si nous ouvrons les œuvres des Racine, des Tasse, etc., nous goûterons un vrai bonheur dans de semblables lectures.
Voyez l’exemple d’une concession semblable dans Molière, sc.
Suivez-moi l’un et l’autre aux remparts de Paris ; De la Ligue en marchant ramassez les débris : De Coligny vaincu surpassons le courage. » D’Aumale, en l’écoutant, pleure et frémit de rage Cet ordre qu’il déteste, il va l’exécuter : Semblable au fier lion qu’un Maure a su dompter, Qui, docile à son maître, à tout autre terrible, A la main qu’il connaît soumet sa tête horrible, Le suit d’un air affreux, le flatte en rugissant, Et paraît menacer, même en obéissant1… Des cieux en ce moment les voûtes s’entr’ouvrirent : Les mânes des Bourbons dans les airs descendirent.
Mais si, semblables à des hommes en extase, nous continuons, comme au premier instant, de voir à la fois cette multitude d’objets différents, nous n’en saurons pas plus, lorsque la nuit surviendra, que nous n’en savions lorsque les fenêtres qui venaient de s’ouvrir se sont tout à coup refermées.
Semblable à ces géants nés de sa fantaisie, il se dresse sur le seuil du seizième siècle, le broc en main et le rire aux lèvres, versant à tous le délire ou la sagesse.
De semblables arrêts, sans doute, feraient un grand désordre dans le monde ; il n’y aurait rien par là qui ne fût condamné ; et, puisque l’on ne garde point cette rigueur à tant de choses dont on abuse tous les jours, on doit bien faire la même grâce à la comédie, et approuver les pièces de théâtre où l’on verra régner l’instruction et l’honnêteté.
Si son objet est élevé, si elle ne fait tort ni à l’esprit humain qu’elle étudie dans son imposante unité, ni au génie de la France, qu’elle veut toujours montrer semblable à lui-même, ni à notre langue qu’elle défend contre les caprices de la mode, il faut avouer qu’elle se prive des grâces5 que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tableaux, la vie des portraits, les rapprochements de la littérature comparée.
3° dans ăn, ĭn, tamĕn et leurs composés : forsăn, dĕĭn (et mieux deīn, par contraction), attamĕn ; dans vidĕn, nostĭn pour videsne, nostine, et autres semblables.
Ils prétendaient qu’on y parlait beaucoup de préambules et d’épilogues, et de semblables niaiseries : mais que de la constitution politique d’un Etat, de la législation, de la justice, de la bonne foi, des passions à réprimer, des mœurs publiques à former, on n’y en disait pas un seul mot. […] Ceux qui ont l’esprit de discernement savent combien il y a de différence entre deux mots semblables, selon les lieux et les circonstances qui les accompagnent. […] Une chose vous manque, Acis, à vous et à vos semblables, les diseurs de Phébus, vous ne vous en défiez point, et je vais vous jeter dans l’étonnement. […] Selon vous, un sermon plein d’antithèses et d’autres semblables ornements est fait comme une église bâtie à la gothique. […] Nous avons là-dessus une fausse politesse semblable à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel esprit.
cette sécurité même, si semblable à l’orgueil, et si capable, par conséquent, d’indisposer le tribunal, est précisément le motif dont Cicéron va se servir pour émouvoir la pitié des juges.
Semblable à un dieu par la figure et par la taille. […] ) Semblable à un dieu par la figure et par la taille. […] On dit : Les Bossuets, les Massillons, les Fénelons sont rares à notre époque, pour dire : Il y a peu ou point d’hommes semblables à Bossuet, à Massillon, à Fénelon. […] V. — Buccina (de bucca), instrument recourbé, semblable à un cor de chasse, mais plus petit. — Classicum (de classis) est proprement le son de la trompette qui appelle les soldats.
La couleur des eaux devint semblable à celle du verre liquide. […] Vas-tu recommencer une semblable vie ?
L’hiver ne l’avait pas effrayée, quand elle partit d’Angleterre ; l’hiver ne l’arrête pas onze mois après, quand il faut retourner auprès du roi : mais le succès n’en fut pas semblable. […] La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables, et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui.
Il est semblable au feu, dont la douce chaleur Dans chaque autre élément en secret s’insinue, Descend dans les rochers, s’élève dans la nue, Va rougir le corail dans le sable des mers, Et vit dans les glaçons qu’ont durcis les hivers1.
C’était une impression semblable à celle qu’éprouve le voyageur quand, au sortir d’un pays montagneux et tourmenté, où ne manquent ni les noirs défilés, ni les précipices, il débouche à l’improviste dans une contrée avenante dont les sites réveillent en lui des souvenirs du lieu natal. » 1.
Qui veut n’avoir point sujet de redouter leur puissance n’a qu’à bien faire ; car ils sont ministres de Dieu pour le bien45. » Et cette restriction rabaisse si peu leur puissance, qu’elle la relève, au contraire, beaucoup davantage, parce que c’est la rendre semblable à celle de Dieu, qui est impuissant pour faire le mal et tout-puissant pour faire le bien ; et que c’est la distinguer de celle des démons, qui sont impuissants pour le bien et n’ont de puissance que pour le mal. […] Cette force, cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, semblable à un vin fumeux, ne leur permet rien de rassis ni de modéré. […] L’orgueil a rompu ses digues et inondé la terre ; toutes les conditions sont confondues ; le faste s’appelle politesse, la plus folle vanité une bienséance ; les insensés entraînent les sages et les rendent semblables à eux ; la mode, si ruineuse par son inconstance et par ses excès capricieux, est une loi tyrannique à laquelle on sacrifie toutes les autres ; le dernier devoir est celui de payer ses dettes280. […] Esprit hardi mais sage, ami du progrès sans rompre avec le passé, magistrat érudit et homme vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables et pour les rendre meilleurs. […] On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson409, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée, et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain.
En vain j’ai cherché le reste des années qui m’étaient comptées, et je me suis dit : Je ne verrai plus le Seigneur dans la terre des vivants, je ne verrai plus l’homme mon semblable, ni l’habitant de la terre du repos.
Conduite par la main des Grâces179, L’Infante est au pied des autels : L’époux, semblable aux immortels, S’empresse et vole sur ses traces.
Dans le journal d’Eugénie de Guérin, je rencontre souvent des pensées semblables à celles-ci : « Où serai-je ?
Vous les voulez traiter d’un semblable langage, Et rendre le même honneur au masque qu’au visage ? […] que de grands seigneurs, au léopard semblables, N’ont que l’habit pour tous talents. […] Dans le Loup et le Chien, La Fontaine emploie une figure semblable ; c’est une véritable atténuation : Qu’est-ce là ? […] Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau, Dont le nid se balance aux branches de l’ormeau ? […] L’envoi se compose de cinq vers écrits sur des rimes semblables à celles des cinq derniers vers de chaque strophe, et disposés de la même façon.
C'est au goût juste et aux oreilles délicates de juger quand ces adjectifs et d’autres semblables sont mieux placés avant leurs substantifs. […] VI Il est très-élégant de mettre entre deux virgules, et dans le corps de la phrase, les verbes quœso, rogo, credo, fateor, et autres semblables.
» La manière dont je me suis signalé au milieu de vous dans les charges publiques et dans d’autres occasions, peut exciter la jalousie de quelques citoyens ; mais elle fait admirer aux étrangers la grandeur imposante d’Athènes ; et peut-être n’est-ce pas un projet si mal conçu, que d’être utile à soi-même et de servir son pays par un semblable emploi des richesses ».