je sais trop le sort que vous lui réservez ! […] Pourquoi le demander, puisque vous le savez ? […] Sait rien de ce qu’il sait, s’il a jamais rien su. […] Ne vit, ne sut plus rien, ne put plus rien savoir. […] Va, tu sais tout ce qu’il faut savoir.
le sais-tu ? […] le sais-tu ? […] A quatre pas d’ici je te le fais savoir. […] Sais-tu bien qui je suis ? […] Et vous ne savez point celui qui l’a donnée !
Lui seul ignore combien il est au-dessous du sublime et de l’héroïque ; et, incapable de savoir jusqu’où l’on peut avoir de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les hommes en sauraient avoir : aussi a-t-il l’air et le maintien de celui qui n’a rien à désirer sur ce chapitre, et qui ne porte envie à personne. […] Si vous le saluez quelquefois, c’est le jeter dans l’embarras de savoir s’il doit rendre le salut ou non ; et, pendant qu’il délibère, vous êtes déjà hors de portée. […] Il a fait, il a agi avant que de savoir, ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris. […] On sait qu’il mourut à Stockholm, le 16 février 1650. […] Ayant passé en un seul jour de l’obscurité entière au plein éclat et à la vogue, il sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté de jugement des hommes ; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui n’ont pas su le deviner ou qui n’ont pas osé le dire.
Nulle science n’est pour elles trop profonde, Et céans beaucoup plus qu’en aucun lieu du monde ; Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir. On y sait comme vont lune, étoile polaire, Vénus, Saturne et Mars, dont je n’ai point affaire ; Et dans ce vain savoir qu’on va chercher si loin, On ne sait comme va mon pot, dont j’ai besoin. […] Ce n’est point un esclave, mais un de ces valets roués et futés qui savent se rendre nécessaires. […] Il sait tout par droit de naissance. […] Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire.
N’ayant le plus souvent à parler que de la pluie et du beau temps, elle sut y mettre le je ne sais quoi, ce don secret qui d’un rien fait quelque chose. […] Un de ces enfants est fort gentil, vif, éveillé, questionneur ; il voulait tout voir, tout savoir. […] il ne m’est pas bon d’écrire, de répandre je ne sais quoi de troublé. […] Laissons livres et plumes ; je sais quelque chose de mieux. […] Il vient tant de choses à la laveuse qui sait voir dans le cours de ce ruisseau !
Or, quel plus sûr moyen de courir d’erreurs en erreurs que la fureur de savoir tout ? […] qui peut savoir où elle gît ? […] Il a été le plus éloquent des rêveurs qui savent peindre. […] Moi présent, on n’aurait jamais su ce que je valais. […] Ou si je veux écrire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer, ni finir.
Pourrais-je savoir, maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? […] je sais fort bien que je vous mettrais en colère. […] Vous entendez cela, et vous savez le latin, sans doute ? […] oui, je sais lire et écrire. […] Et ne savais-je pas tous ces remèdes que vous m’enseignez ?
Je ne saurais penser que vous m’ayez totalement quitté. […] Si vous saviez ce que c’est, nous m’envieriez. […] Mais savez-vous ce qui m’arrive de ne plus rire ? […] Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. […] D’autres temps, d’autres mœurs, je le sais ; mais n’y en a-t-il que de bonnes ?
Nous ne savons rien de nouveau, rien qui me fasse plaisir, sinon que Fanfan reviendra vendredi. […] Vous ne savez que ce que je vous ai appris, et ce que je vous ai appris n’est rien, comparé à ce qui me resterait à vous apprendre. […] N’allez pas lui parler des choses qu’il aimait le mieux il n’y a qu’un moment ; par la raison qu’il les a aimées, il ne les saurait plus souffrir. […] il est perdu dans la mêlée ; il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché ; il sait seulement qu’il se fâche, et qu’il veut se fâcher ; encore même ne le sait-il pas toujours1. […] Ce je ne sais quoi ; comment l’appeler autrement ?
Alors les ennemis de monsieur le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que faire jusqu’à cette heure. […] Savez-vous ce que c’est, faner ? […] il s’est perdu dans la mêlée : il n’en est plus question : il ne sait plus ce qui l’a fâché, il sait seulement qu’il se fâche et qu’il veut se fâcher ; encore même ne le sait-il pas toujours. […] Tout le monde dans le palais savait gémir, et personne ne savait régner. […] Il sut vaincre et profiter de la victoire.
Je ne sais en quelle disposition vous serez en lisant cette lettre ; le hasard fera qu’elle viendra mal à propos, et qu’elle ne sera peut-être pas lue de la manière qu’elle est écrite ; à cela, je ne sais point de remède ; elle sert toujours à me soulager présentement : c’est au moins ce que je lui demande ; l’état où ce lieu m’a mise est une chose incroyable. […] c’est un abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa main est un creuset où l’argent se fond. […] Vous savez qu’une dame de vos amies vous obligea généreusement de le brûler ; elle crut que vous l’aviez fait, je le crus aussi ; et quelque temps après, ayant su que vous aviez fait des merveilles sur le sujet de M. […] Vous le savez. Vous savez encore notre voyage de Bourgogne, et avec quelle franchise je vous redonnai toute la part que vous aviez jamais eue dans mon amitié : je revins entêtée de votre société.
On sait beaucoup, mais confusément : ce sont les exercices pratiques qui mettent en état de se servir de son savoir. […] Il ne le sait guère plus. […] On ne saurait désirer rien de plus parfait. […] Il n’accompagne pas toujours le savoir, mais sans quelque savoir, il n’y a pas de goût vraiment sûr. […] Quiconque écrit sait à qui il s’adresse.
c’est un abîme de je ne sais pas quoi ; car il n’a aucune fantaisie, mais sa main est un creuset où l’argent se fond. […] » il lui dit : « Oui, Monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. […] Je jette mon bonnet par-dessus le moulin, et je ne sais rien du reste3. […] Il m’est impossible de me représenter l’état où vous avez été, ma chère enfant, sans une extrême émotion ; et, quoique je sache que vous en êtes quitte, Dieu merci ! […] Je suis une ingrate, ce n’est que les soirs, et j’y entends mille oiseaux tous les matins. » Notons aussi ce trait charmant : « Vous voulez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ?
Je sais qu’il est un goût acquis par l’étude, la lecture et la comparaison ; et je ne prétends pas en nier l’empire ni le mérite. […] Arnault savait que le goût qui perfectionne et qui choisit est un côté de l’invention, et qu’une idée appartient pour moitié à celui qui la fait valoir tout son prix. […] Vous savez ce qu’on doit de respect aux muses sévères, aux pénibles études, aux succès laborieux et contestés. […] Villemain sait tempérer l’éloge par la malice des restrictions qui se tournent en épigrammes. […] On ne saurait être plus courtois, plus juste et plus sévère dans l’art de dire toutes les vérités, celles qui flattent et celles qui inquiètent l’amour propre.
Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient si justement l’honnête homme. […] Tu sais, tu sais, ma mère ? […] Louis XVI ne savait pas résister au vœu public ; par malheur, il ne savait pas résister davantage aux larmes de la reine. […] La sagesse des nations a dit : Si jeunesse savait ! […] je sais trop le sort que vous lui réservez.
Voulez-vous savoir quelque chose de bien nouveau et de bien étrange ? […] Ils n’en savent pas davantage. […] « Comme je ne sais d’où je viens, aussi je ne sais où je vais ; et je sais seulement qu’en sortant de ce monde je tombe pour jamais, ou dans le néant, ou dans les mains d’un Dieu irrité, sans savoir à laquelle de ces deux conditions je dois être éternellement en partage. […] Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. […] Jamais prince ne sut mieux braver les dangers, jamais prince ne les sut mieux éviter.
Mais on ne sait pas les distinguer. […] Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. […] Je ne sais s’il s’en est encore trouvé de ce dernier genre. […] Je ne sais : je croirais que non. […] Sait-il que je l’attends ?
Nous avons démoli, sachons édifier. […] — Je sais aussi, je sais que la vertu succombe ; Le chemin du devoir est celui de la tombe. […] Il le sait ; il défend celui qui le défend. […] Quant au peuple, il saura se passer de ton aide. […] Alors, il ne sait pas vivre.
La réputation qu’il chercha dans presque tous les genres, il la trouva enfin, solide et véritable, dans l’alliance de la littérature avec la science, qu’il sut mettre à la portée du vulgaire des lecteurs. […] Je ne sais si vous entrez comme moi dans la surprise des Américains ; mais jamais il ne peut y en avoir eu une pareille dans le monde. […] En Amérique, on était persuadé que le soleil et la lune étaient fâchés quand ils s’éclipsaient, et Dieu sait ce qu’on ne faisait pas pour se raccommoder avec eux. […] Il savait quel est le pouvoir d’un magistrat sans armes ; mais on a beau le savoir, il faut un grand courage pour s’y fier… Il n’a jamais manqué de se trouver aux incendies, et d’y arriver des premiers. […] On sait que Platon ne pardonnait pas à Homère cette irrévérence (Républ.
Il sait se servir de son esprit, mais il ne sait pas s’en prévaloir ; et bien qu’il se sente, bien qu’il s’estime ce qu’il vaut, il laisse à chacun son jugement. […] Lorsqu’il parle, on voit bien qu’il saurait se taire ; et lorsqu’il se tait, on voit bien qu’il saurait parler. […] Il ne se pique pas de faire valoir ce qu’il sait ; il aime mieux leur donner le plaisir de dire eux-mêmes ce qu’ils savent. […] nous savions tout ce que nous pouvions espérer, et nous ne pensions pas à ce que nous devions craindre. […] Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa vie et de ses vertus.
On ne peut écrire que sur ce que l’on sait ; or le savoir s’obtient par l’étude ; de même l’enfant ne peut parler qu’en apprenant des mots et en les appliquant aux choses, ce qui lui donne des idées. […] Plus l’âme est cultivée, plus elle sent sa noblesse, mieux elle comprend Dieu, mieux elle sait goûter ce qui est beau et bon. […] Je plains celui qui ne sait pas mieux utiliser son temps et ses loisirs. […] Si vous suivez ces conseils, vous parviendrez infailliblement à savoir écrire. […] Le devoir des jeunes gens dans le monde, c’est de savoir écouter et se taire à propos.
Il ne saurait ravaler son génie aux choses communes. […] Son humeur lui a plus servi pour écrire que sa raison ou son savoir. […] Cet esprit, impatient et remuant, ne saurait s’y fixer, même pour un instant. […] Ce pauvre petit arrive je ne sais comment ; il est à la garde de Dieu. […] Comment le savoir ?
Il sait parler avec grâce, sans savoir ce qu’il faut dire. […] Il sait que la passion est comme l’âme de la parole. […] Il embellit tout ce qu’il touche ; il fait honneur à la parole ; il fait des mots ce qu’un autre n’en saurait faire ; il a je ne sais combien de sortes d’esprit. […] Il ne le souffre pas ; et il sait borner la folie la plus impudente des hommes. […] C’est une de ces formules définitives qu’il faut savoir par cœur.
comme il sait déplorer toutes ces cruautés ! […] je sais trop le sort que vous lui réservez ! […] Qui ne sait par cœur cette phrase sur le cheval ? […] Il savait punir ; il savait encore mieux pardonner. […] On sait avec quelle constance Démosthènes sut former !
Je le sais, vous servez bien le Roi. […] Enfin, tu sais l’affront, et tu tiens la vengeance : Je ne te dis plus rien. […] Vous savez ce que j’en sais2. […] « Venger et punir est trop vague, car on ne sait qui doit être vengé ni qui doit être puni »Académie. […] Le style a je ne sais quoi de claustral.
Je ferais mon chemin ;… et que sait-on ? […] >Ma foi, je n’en sais rien. […] >Vous savez…>Je dois jouer tantôt. […] Ne sais-tu pas lire ? […] Ne sais-tu pas lire ?
Il n’est rien en ce temps à couvert de vos coups : Mais savez-vous aussi comme on parle de vous ? […] Et Dieu sait aussitôt que d’auteurs en courroux, Que de rimeurs blessés s’en vont fondre sur vous ! […] C’est à peu près ce que Martial recommande aux satiriques dans ce vers où il trace leur devoir, et qu’ils ne sauraient trop méditer (Epig. […] En réfléchissant sur ce que le fond a de frivole, on ne peut que s’étonner davantage de la variété, du mouvement et de la grâce que l’auteur a su répandre sur sa matière. […] Andrieux fait remarquer, l’occasion de ce passage, combien Boileau savait relever par un tour noble et délicat le prix de ses éloges.
On sait que, sans le secours d’aucun livre, il trouva seul à l’âge de douze ans, les trente-deux propositions d’Euclide. […] Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer3. […] Mais quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu’il sait qu’il meurt ; et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. […] D’abord il ne savait quel parti prendre ; mais il se résolut1 enfin de se prêter à sa bonne fortune. […] Suffisance signifie savoir qui suffit à la fonction.
Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir comment il faut se plaindre ! […] S’agit-il de prouver la nécessité qu’impose la religion de pardonner à nos ennemis les plus déclarés ; il sait quel obstacle il va trouver dans la fierté du cœur de l’homme, eh bien ! […] C’est que la vengeance leur semblait traîner après elle je ne sais quoi de bas et d’emporté, qui eût défiguré le portrait et l’orgueilleuse tranquillité de leur sage ; c’est qu’il leur paraissait honteux de ne pouvoir se mettre au-dessus d’une offense. […] Les raisonnements de cette espèce de philosophie sont en conséquence de ses principes : cela est naturel ; et en voici la preuve : « On ne sait (dit le philosophe) ce qui se passe dans cet autre monde dont on nous parle. […] Il sort de ses yeux mourans je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fureurs de son âme ; il pousse, du fond de sa tristesse, des paroles entrecoupées de sanglots, qu’on n’entend qu’à demi, et qu’on ne sait si c’est le désespoir ou le repentir qui les a formées ; il jette sur un Dieu crucifié des regards affreux, et qui laissent douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’amour qu’ils expriment : il entre dans des saisissements ou l’on ignore si c’est le corps qui se dissout, ou l’âme qui sent l’approche de son juge : il soupire profondément, et l’on ne sait si c’est le souvenir de ses crimes qui lui arrache ces soupirs, ou le désespoir de quitter la vie.
Pourrais-je savoir, maître Jacques, ce que l’on dit de moi ? […] Pardonnez-moi, je sais fort bien que je vous mettrais en colère. […] on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder1 de toutes pièces. […] Eux seuls savent juger, savent penser, savent écrire, doivent écrire. […] On sait que M.
Et Dieu savait qu’il en serait ainsi, et c’est pourquoi il a commandé aux hommes de s’aimer, afin qu’ils fussent unis, et que les faibles ne tombassent point sous l’oppression des forts. […] Le mien, personnellement, n’a rien de beau : malade, pauvre, persécuté, je ne sais pas, le soir, où le lendemain je reposerai ma tête. […] Si vous saviez comme je demande à Dieu, pour vous, un peu de repos et de paix vers la fin de votre carrière si laborieuse et si agitée ! […] Sachez donc, vous qui vous croyez investis de l’apostolat, à quelles conditions il porte son fruit ; et vous, peuples, sachez comment on discerne les vrais apôtres de ceux qui en usurpent le nom. […] La belle idée, et le doux délaissement que nous trouverions dans la vie, si nous savions, comme les saints, nous reposer en Dieu !
Enfin le fit sus l’ouvroir sonner par plusieurs fois. […] Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. […] Savez-vous ce que c’est que faner ? […] Comment le savoir ? […] Mais de quoi les hommes savent-ils user sans abus ?
Il ne sait pas les principes de l’escrime oratoire. […] Est-ce « à vous ou aux chevaux que je dois savoir gré du chemin que je fais ? […] Il y a, dans tous les arts, un je ne sais quoi qu’il est bien difficile d’attraper. […] Surtout point de monologues : qui ne sait pas écouter ne sait pas causer. […] Le causeur est l’homme qui sait lancer le volant, et qui sait le recevoir, qui jette et ramasse la balle à propos, qui ne la garde pas longtemps.
Qui ne sait se borner ne sut jamais écrire2 : Souvent la peur d’un mal nous conduit dans un pire. […] Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; Mais sachez de l’ami discerner le flatteur. […] L’ennui sera toujours le châtiment de ceux qui ne savent pas obéir au devoir du travail. […] « L’on devrait aimer à lire ses ouvrages à ceux qui en savent assez pour les corriger et les estimer. […] Vous m’avez appris, mon cher père, à fuir ces bassesses, et à savoir vivre comme à savoir écrire.
Quiconque a tenu une plume sait ce qu’il en coûte pour être goûté, ou seulement pour n’être pas rebuté. […] Il n’y faut ni savoir ni points de vue particuliers. […] Les plus avisés, ceux devant lesquels on ne dit rien impunément, vont plus loin ; ils savent saisir une première ressemblance entre les caractères des hommes et ceux des animaux : j’en sais qui ont cru voir telle de ces fables se jouer dans la maison paternelle. […] Il est le premier par l’éclat oratoire, mais on ne saurait assigner des rangs à des talents si divers. […] On eut peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la pauvre enfant s’ennuyait d’être à la chaîne ; elle se sentait le cou pelé ; elle pleurait de n’être pas loup.
Sans mentir, je n’en sais rien pour le présent. […] Vous savez l’inclination naturelle que j’avais pour elle. […] Vous savez l’estime et l’amitié que j’ai pour lui ; vous savez que son père est l’un de mes plus anciens amis ; vous savez vous-même le mérite de l’un et de l’autre ; et vous avez pour eux tous les sentiments que je voudrais vous inspirer. […] Je veux mourir si je sais son nom. […] Ne sait-on pas bien que les hommes sont sujets à faire assez de sottises.
Je sais combien nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous touche, et combien aussi les jugements de nos amis nous doivent être suspects lorsqu’ils sont en notre faveur. […] Avec cela je savais les jugements que les autres faisaient de moi2 ; et je ne voyais point qu’on m’estimât inférieur à mes condisciples, bien qu’il y en eût déjà entre eux quelques-uns qu’on destinait à remplir les places de nos maîtres. […] Il est bon de savoir quelque chose des mœurs de divers peuples, afin de juger des nôtres plus sainement, et que nous ne pensions pas que tout ce qui est contre nos modes soit ridicule et contre raison, ainsi qu’ont coutume de faire ceux qui n’ont rien vu3. […] Enfin, quant aux mauvaises doctrines, je pensais déjà connaître assez ce qu’elles valaient, pour n’être plus sujet à être trompé ni par les promesses d’un alchimiste, ni par les prédictions d’un astrologue, ni par les impostures d’un magicien, ni par les artifices ou la vanterie d’aucun de ceux qui font profession de savoir plus qu’ils ne savent. […] « Cependant, malgré les cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les anciens fussent la raison souveraine ; il prouva même que ses persécuteurs ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. » 1.
Vous savez qu’il y a déjà bien des lunes qu’il est parti pour les prairies bienheureuses. […] Vous savez que non. […] Vous savez que l’Iliade s’ouvre par la querelle d’Achille et d’Agamemnon. […] Mais l’orateur, qui les connaît, sait l’art de les calmer. […] Rappelez-vous seulement ce que je vous ai dit, que l’orateur est un homme d’action qui sait parler.
On sait d’ailleurs quelle est la souplesse de son talent. […] Tous ses personnages ont je ne sais quoi de net, de précis, d’arrêté qui burine profondément leurs traits. […] Au contraire, les Perses, avec leurs bonnets de feutre et leurs boucliers d’osier, ne savaient que courir pêle-mêle en avant, comme des moutons qui se pressent à la porte d’un abattoir. […] sache, étranger, que depuis bien longtemps tu es ici le seul mortel qui ait pris pitié de moi. […] Écarte donc cette urne funèbre ; tu sauras tout.
Mais voici ce que j’apprends en entrant ici, dont je ne puis me remettre, et qui fait que je ne sais plus ce que je vous mande ; c’est qu’enfin Vatel, le grand Vatel, maître d’hôtel de M. […] Je n’en sais pas davantage présentement : je pense que vous trouvez que c’est assez. […] — Oui, monsieur. » Il ne savait pas que Vatel avait envoyé à tous les ports de mer. […] Vous savez que je vous donnai une manière de devise qui vous convenait : voici un mot que j’ai écrit sur un arbre pour mon fils, qui est revenu de Candie : Vago di fama 3 ; n’est-il point joli pour n’être qu’un mot ? […] Vous n’avez jamais vu Paris comme il est : tout le monde pleure, ou craint de pleurer : l’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fendre le cœur, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais.
Puisque vous la savez, je veux bien qu’on la sache. […] Savez-vous qui je suis ? […] Je le sais. […] Oui, ne sais-tu pas lire ? […] Mais que ne sait pas se faire pardonner un aussi charmant écrivain ?
• Que savez-vous des chansons de geste ? […] • Que savez-vous des mystères représentés au moyen âge ? […] Corneille a su varier les expressions du patriotisme. […] Et l’on sait si l’événement justifia ses prévisions ! […] Mais je ne sais pourquoi, quelque démon me pousse à tenter l’aventure, et si vous voulez savoir ce qu’il peut bien me souffler, je vais vous le dire en quelques mots.
Toutefois, bien qu’il ait « placé sa fortune en viager1 », on ne saurait lui refuser la grâce, le caprice, l’étincelle, le don de l’à-propos, l’art de rendre des riens agréables. […] Ne haïssez pas plus longtemps un homme qui est si heureux à se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui sait tourner le sien à sa gloire et qui le porte si courageusement. […] Alors les ennemis de M. le cardinal ne sauront plus que dire contre lui, comme ils n’ont su que faire jusqu’à cette heure. […] Je ne sais pas ce qu’en dit le Père Musnier3, mais tout cela est contre les bonnes mœurs, et il y a là, ce me semble, grande matière de confession. […] On sait que le prince aimait beaucoup à rire aux dépens des autres, mais ne souffrait pas les représailles.
Il savait aligner, pour le plaisir des yeux3, Des poiriers déjà forts, des ormes déjà vieux, Et des pruniers greffés, et des platanes sombres Qui déjà recevaient les buveurs sous leurs ombres. […] Il sait, le fait est sûr, lire, écrire et compter4 ; Sait instruire à l’école, au lutrin sait chanter ; Connaît les lunaisons1, prophétise l’orage2, Et même du latin eut jadis quelque usage. […] Tout le monde l’admire, et ne peut concevoir Que dans un cerveau seul loge tant de savoir. […] Je ne sais quoi nous plaît dans ces traits indécis, Que la beauté n’a point dans ses contours précis1. […] Aujourd’hui, les instituteurs ne se reconnaîtraient point dans cette fantaisie ; car leur savoir est étendu ; ils rendent au pays les plus sérieux services.
Thiers est un vulgarisateur éminent1 qui, dans ses vastes et dramatiques tableaux, sait à la fois embrasser un plan général, et descendre aux moindres détails, avec une précision toujours instructive même pour les lecteurs les plus compétents. […] Je ne dirai pas qu’elle fait tomber toute sévérité, car ce serait un malheur ; mais quand on connaît l’humanité et ses faiblesses, quand on sait ce qui la domine et l’entraîne, sans haïr moins le mal, sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence pour l’homme qui s’est laissé aller au mal par les mille entraînements de l’âme humaine, et on n’adore pas moins celui qui, malgré toutes les basses attractions, a su tenir son cœur au niveau du beau, du bon et du grand1. […] Une page de nos révolutions Je suis ici, je le sais, non devant une assemblée politique, mais devant une académie. […] Mézerai et Daniel m’ennuient ; c’est qu’ils ne savent ni peindre ni remuer les passions. […] « Je ne sais pas de plus mémorable élan que l’espèce d’épilogue qui termine le huitième volume, et couronne le récit des victoires toutes républicaines de la première campagne d’Italie. « Malheur à qui, jeune et né dans les rangs nouveaux, n’a pas senti un jour, en lisant cette page, un battement de cœur et une larme. » (Sainte-Beuve.)
Savoir beaucoup est le propre d’un érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient si justement l’honnête homme. […] Il n’a jamais vu Versailles ; il ne le verra point : il a presque vu la tour de Babel ; il en compte les degrés, il sait combien d’architectes ont présidé à cet ouvrage ; il sait le nom des architectes. […] Que ne sait-il point ? […] Il a fait, il a agi avant de savoir, ou plutôt il a su ce qu’il n’avait jamais appris. […] Mais je le sais… Je lis dans ce sombre avenir ; Mes malheurs sont prévus : ils ne sauraient finir !
Si vous supposez qu’il a été victime d’une perfidie, la faute ne doit pas être rejetée sur moi ; vous savez que nul soupçon ne saurait m’atteindre. […] Ne saviez-vous donc pas qu’au moment où je reçus la naissance, j’étais condamné à mort ? […] Assurément, mes discours ne sauraient t’être agréables. […] Je le sais pourtant, et mon âme en éprouve, hélas ! […] vous savez comment je me suis vengé d’eux.
Nous savons, nous sentons le mal que nous a légué cette époque mémorable. […] Je sais que je puis tomber tout d’un coup. […] J’attendis encore une homélie pour mieux savoir à quoi m’en tenir. […] » On sait la réponse que fit Rousseau. […] On en sait l’origine.
Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. » Vous savez ce que l’on nomme en logique enthymème : c’est un syllogisme tronqué, dont on a retranché ou la majeure, ou la mineure, ou la conclusion. […] Tout le monde sait ce que l’on entend par ironie ; j’en ai déjà parlé, à propos de la réfutation, et le mot, comme la chose, appartient au langage usuel. […] En effet, que la concession, par exemple, soit réelle, que vous compreniez vous-même et confessiez votre erreur, ou encore que vous soyez positivement incertain et ne sachiez en vérité quel parti prendre, il n’y a plus figure. […] Communication : Si Jésus-Christ paraissait dans ce temple pour vous juger, je suis bien persuadé que le plus grand nombre de ceux qui m’écoutent ne serait pas placé à sa droite… Dieu seul sait ceux qui lui appartiennent, mais si personne ne connait ceux qui appartiennent à Dieu, tout le monde sait du moins que le, pécheurs ne lui appartiennent pas. […] Mais si nous ne connaissons pas ceux qui lui appartiennent, nous savons du moins que les pécheurs ne lui appartiennent pas.