Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’imilation par rapport à la tragédie, t.
La rangerez-vous sous le titre style sublime à côté des premiers vers d’Iphigénie : Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille, Viens, reconnais la voix qui frappe ton oreille… Il est cependant manifeste que ces deux styles, également sublimes, si vous voulez, ne se ressemblent d’ailleurs en aucune façon.
: Du titre de clément rendez-le ambitieux.
Péroraison de l’Éloge funèbre du Prince de Condé Jetez les yeux de toutes parts ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs que celui à qui on les rend.
Cette règle trop négligée, et que les savants mêmes, en titre d’office, devraient observer jusqu’à un certain point, est celle-ci : Cache ton savoir.
La force avait fini par manquer à la prose française ; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre immortel.
A quel titre ?
Après avoir lu au titre : Lettres à un ami, après quelques mots d’introduction, on voit disparaître l’ami, et on s’aperçoit bientôt que l’auteur n’a adressé ses lettres à aucune personne déterminée, mais qu’il les a écrites pour le public. […] Nous allons réunir sous ces trois titres les différentes espèces de lettres, pour en faire connaître la nature et en déterminer les règles. […] On y fait ressortir les aptitudes, les talents, les vertus et tous les titres du protégé à l’intérêt et à la faveur.
À quel titre ? […] Lieux communs extrinsèques. — On rangeait sous ce titre tout ce qui appartient à la loi ou bien au témoignage : textes de lois, titres, promesses, serments, dépositions des témoins. […] Salué avec admiration par ses contemporains comme écrivain et comme savant, membre, à ce double titre, de deux académies, il exposait à ses auditeurs les règles générales de l’éloquence, telles qu’il les comprenait après Platon et Aristote, Cicéron et Tacite, Bossuet et Fénelon. […] L’Apposition, qui emploie les substantifs comme épithètes : « Des titres, des inscriptions, vaine marque de ce qui n’est plus. » (Bossuet, Oraison funèbre de Louis de Bourbon.)
Rien ne doit dédommager le chrétien dans le pardon des offenses, que la consolation d’imiter Jésus-Christ, et de lui obéir ; que les titres qui, dans un ennemi, lui découvrent un frère ; que l’espérance de retrouver devant le juge éternel la même indulgence dont il aura usé envers les hommes.
Bien loin donc que ce discours puisse nuire à la gloire de Cicéron, nous le regardons au contraire comme un de ses titres les mieux fondés à la célébrité.
On sait que quand Louis XVIII revint de Gand après les cent jours, le titre le plus puissant aux faveurs du pouvoir était d’avoir accompagné le roi dans son court exil.
La guerre 1 Les fonctions du soldat sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner que toutes les nations de l’univers se soient accordées à voir dans ce fléau quelque chose encore de plus particulièrement divin que dans les autres ; croyez que ce n’est pas sans une grande et profonde raison que le titre de dieu des armées brille à toutes les pages de l’Écriture sainte.
Les vertus privées ont droit à cet hommage, comme les vertus publiques ; et les titres de bon parent, de bon ami, de bon citoyen, méritent bien d’être gravés sur le marbre.
Voltaire se plaît à répéter souvent qu’avant lui la langue et la littérature anglaises étaient ignorées en France ; il se vante surtout de nous avoir fait connaître Locke et Newton, les deux plus beaux génies de l’Angleterre ; et c’est un noble titre à ajouter aux titres déjà si nombreux de sa gloire. […] En 1738, il fut promu à l’église métropolitaine d’Edimbourg, l’une des chaires cléricales les plus importantes du royaume, et dans le même temps l’université de Saint-André lui conféra le titre de docteur. […] Il paraissait alors à Édimbourg un journal littéraire rédigé par les savants les plus distingués du royaume, sous le titre de Edinburgh Review. […] Ce ne fut qu’en 1783, après avoir professé pendant vingt-quatre ans, que Blair se décida à publier ses leçons sous le titre de Lectures on Rhetoric and Belles-Lettres [Lectures sur la Rhétorique et les Belles-Lettres] ; elles formèrent deux volumes in-4º. […] Je suis porté à croire que la puissance et la force accompagnées ou non de terreur, employées soit à nous défendre, soit à nous effrayer, ont plus de titres à être considérées comme la base du sublime, que tout ce dont il a été question jusqu’ici.
Plus tard, en prenant de l’extension, ils s’appliquèrent à l’art d’écrire, soit en vers, soit en prose, et gardèrent généralement avec le même titre les mêmes divisions. […] 2° Les titres écrits, qui établissent le droit ; ils sont discutables, faute de clarté. […] Loi, Titres, Témoins, Serment, Renommée. […] « Des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus. » (Bossuet, Oraison funèbre de Condé.) […] À divers titres, A. de Vigny (Othello, Chatterton, etc.), A.
ô droits augustes attachés au titre de citoyen ! […] « Vous ne vous trompez pas ; « Ils le sont, dit Louis, sans en avoir le titre ; « Du prince et de l’État l’un et l’autre est l’arbitre. […] Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros ; des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant, et rien enfin ne manque dans tous ces honneurs, que celui à qui on les rend. […] À quel titre ?
C’est même à ce titre que les Doriens s’attribuent l’invention de la tragédie et de la comédie. […] C’est le titre d’un poème où Homère s’était diverti à peindre en ridicule un fainéant.
Les témoignages sont divins ou humains : les oracles, les augures, les livres prophétiques ou sacerdotaux, voilà la première classe ; les lois, les titres, les contrats, les dépositions, les aveux, les bruits publics, voilà la seconde.
« Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros : des titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le reste ; des colonnes qui semblent vouloir porter jusqu’au ciel le magnifique témoignage de notre néant ; et rien ne manque dans tous ces donneurs que celui à qui on les rend.
Toute cette apologie, que Boileau fait ici de lui et de ses ouvrages, est imitée de la XIIe satire de Régnier, qui a pour titre : Régnier apologiste de soi-même.
On sait que le titre primitif de cette épopée fut la Ligue ou Henri le Grand.
Apprenez enfin qu’un gentilhomme qui vit mal est un monstre dans la nature ; que la vertu est le premier titre de noblesse ; que je regarde bien moins au nom qu’on signe qu’aux actions qu’on fait ; et que je ferais plus d’état du fils d’un crocheteur qui serait honnête homme, que du fils d’un monarque qui vivrait comme vous1.
Homère mérite des louanges à bien d’autres titres, mais surtout en ce que, seul de tous les poètes, il n’ignore point ce que le poète doit faire par lui-même. […] Insistons là-dessus, à titre d’exemple. […] Car, dans ce cas, on est injuste à plusieurs titres ; d’abord en faisant du mal, puis en ne rendant pas le bien pour le bien. […] À qui fait-on une faveur ; à quel titre ; dans quel état d’esprit la fait-on, c’est ce que montrera clairement la définition de la faveur. […] De même ceux qui obtiennent des distinctions exceptionnelles à quelque titre particulier, et principalement pour leur sagesse, ou pour leur bonheur.
Écoutons-la faire elle-même, et dans un style digne d’elle, l’énumération de ses titres nombreux à nos respects et à notre amour.
fait sentir combien on croit avoir de raisons d’aimer ou de haïr. » Voilà la raison réelle de cette dernière catégorie de figures, que j’ai comprises sous le titre général de mutation on inversion, et à laquelle se rapportent l’exclamation, lépiphonème, l’apostrophe, l’interruption, la suspension, l’interrogation et la subjection, quand elles n’ont point pour but de dissimuler la pensée, et presque tout ee que les rhéteurs appellent figures de construction et de syntaxe, l’hyperbate, l’énallage, etc.
Parmi la grande quantité de livres qui peuvent nous animer à remplir les devoirs de la religion, il y en a deux sous le même titre d’ Année chrétienne, qu’on doit sans contredit mettre au nombre des meilleurs.
à quel titre ?
Si le long de vos bords Louis porte ses pas, Tâchez de l’adoucir ; fléchissez son courage ; Il aime ses sujets, il est juste, il est sage ; Du titre de clément rendez-le ambitieux : C’est par là que les rois sont semblables aux dieux.
Le nombre des séries dépendra de l’accueil qui sera fait à mon travail, dont le seul titre de recommandation est le désir de rendre service à la jeunesse studieuse. […] Tels sont les titres au nom desquels les Romains veulent se faire appeler les maîtres de l’univers ! […] N’est-il pas inouï, honteux, dit-on, et indigne de la majesté de Rome que des esclaves usurpent le titre de citoyens ? […] Si vous rendez aux affranchis le titre de citoyens, sénateurs, cette égalité procurera, à eux de douces consolations, à nous d’immenses avantages.
L’Indigence est-elle donc un anathème qui efface en eux le caractère d’hommes, le titre de chrétien, l’empreinte de la Divinité même ? […] Henri dans ce moment voit sur des fleurs de lis Deux mortels orgueilleux auprès du trône assis ; Ils tiennent sous leurs pieds tout un peuple à la chaîne ; Tous deux sont revêtus de la pourpre romaine ; Tous deux sont entourés de gardes, de soldats : Il les prend pour des rois. « Vous ne vous trompez pas ; Ils le sont, dit Louis, sans en avoir le titre ; Du prince et de l’État l’un et l’autre est l’arbitre.
Cet ouvrage est aussi désigné par un autre titre, celui d’Introduction à la philosophie.
On comprend sous ce titre tout ce qui est propre à établir l’opinion de la vérité d’un fait par les choses relatives. […] Ils ne sont que les ministres de sa bonté et de sa providence ; et ils perdent le droit et le titre qui les fait grands, dès qu’ils ne veulent l’être que pour eux-mêmes. » (Sermon sur l’humanité des grands.) […] L’autre lui déclare la guerre : Penses-tu, lui dit-il, que ton titre de roi Me fasse peur ni me soucie ? […] Nous réunissons ces deux sortes de moyens oratoires sous un même titre, parce qu’ils ont un principe, des élémens et un objet communs. […] Le talent supérieur des orateurs Crassus et Antoine, ses comtemporains et ses amis fut auprès de lui un titre d’exclusion, et il ne voulut point employer leur ministère.
. ; au barreau, l’avocat se sert des titres, des témoins et du serment ; dans la chaire, le prédicateur cite l’Écriture, les Pères et les conciles. […] Si donc, par un sentiment de réserve, je passe mes actions sous silence, vous croirez que je ne puis ni détruire les charges, ni montrer mes titres à une récompense. […] Je vous ferai voir, dit Cicéron dans son pro Archia, non seulement qu’Archias est citoyen romain, mais que, s’il ne l’était pas, vous devriez lui donner ce titre. […] Il ne peut donc, sans fouler aux pieds les titres qui l’honorent, se charger d’une cause qu’il croit injuste et mauvaise. […] quels titres avez-vous à la liberté ?
Ce sont les titres de deux tragédies de Voltaire.
Ce titre, déféré par le Sénat à Octave, fut depuis porté par les empereurs romains, ses successeurs.
Les épisodes sont quelquefois employés pour le besoin de l’action, et quelquefois de pur ornement ; mais, dans tous les cas, ils doivent être : 1º naturels, c’est-à-dire amenés par le sujet, et avoir avec lui assez de liaison pour lui être subordonnés et n’être pas un hors-d’œuvre inutile, comme celui d’Olinde et de Sophronie, dans la Jérusalem délivrée ; 2º variés, c’est-à-dire présenter des objets différents de ceux qui précèdent ou qui suivent, comme une scène touchante ou gracieuse après une description de combats ; 3º agréables, c’est-à-dire composés avec beaucoup d’art, de soin et d’élégance, puisqu’ils sont mis à titre d’ornements et doivent contribuer à la beauté du poème. […] La grandeur exige que l’action ait assez d’importance et d’éclat pour justifier le titre d’épopée et captiver l’attention du lecteur. […] Ce n’est autre chose que le titre du poème développé. […] Presque tous ces poèmes, qui n’aspirent qu’au titre d’héroïque, tombent bientôt dans l’oubli.
C’est lorsqu’un fait important est douteux, ou sa qualité contestée ; c’est lorsque la loi est obscure ou vague, ou que la relation du fait avec le droit n’est pas directe ou assez marquée ; c’est lorsque les preuves sont équivoques, les titres ambigus, les indices douteux, les conjectures, les probabilités, les vraisemblances balancées par des apparences contraires ; c’est lorsque l’aspect de la cause est favorable, et le caractère de la personne odieux ou suspect ; lorsque le procès paraît juste et le procédé malhonnête, que la forme est nuisible au fond, que l’esprit et la lettre de la loi se contrarient ou semblent se contrarier : c’est alors que le genre judiciaire est susceptible d’éloquence. […] En vain pour déguiser l’imperfection de votre œuvre, lui donnez-vous le titre pompeux de traité de littérature.
La prose enfin commence à nous montrer ses titres.
Mais, lorsque ce droit fut celui de la souveraineté universelle, qu’on ne fut rien dans le monde si l’on n’était citoyen romain, et qu’avec ce titre on était tout, les peuples d’Italie résolurent de périr ou d’être Romains : ne pouvant en venir à bout par leurs brigues et par leurs prières, ils prirent la voie des armes ; ils se révoltèrent dans tout ce côté qui regarde la mer Ionienne4 ; les autres alliés allaient les suivre1.
Ne fût-ce qu’à ce titre, Napoléon méritait de figurer dans un recueil de modèles classiques.
., et forment, en un mot, un sujet complet, résumé par un titre spécial. […] Auguste refusa toujours avec indignation de titre de Seigneur. — 7. […] Les Romains donnèrent à leurs souverains les titres de Césars et d’Augustes. […] Tout le monde félicita ce consul si courageux de sa fermeté ; de grandes actions de grâces lui furent rendues, et il reçut le titre de Père de la patrie.
Il croyait, en rappelant ce titre, qu’il allait détourner tous les coups, écarter tous les supplices. […] Au lieu de présenter chaque pensée une seule fois, il la reproduit successivement sous plusieurs formes ; au lieu de résumer, il analyse ; il procède, non par des phrases simples et coupées, mais par des phrases complexes, et parce que nous avons défini sous le titre de périodes.
Si je lègue à votre frère une autorité plus étendue, avec le titre de roi, je crois vous assurer une position plus douce et plus tranquille.
Cette situation de l’homme est, sans contredit, plus élevée et plus morale : on sent ici l’influence du christianisme qui a rendu à notre âme ses titres de noblesse en l’affranchissant du joug de la fatalité.
Elles sont peut-être trop remplies de compliments outrés et d’expressions tendres adressées à sa fille chérie ; mais elles sont écrites avec tant d’esprit et de vivacité, les narrations y sont si agréables et si heureusement variées, on y trouve partout tant de naturel et de simplicité, que c’est à bien juste titre qu’on en fait un si grand éloge. […] Si ces misérables productions, que l’on publie tous les jours sous les titres de vies, d’aventures ou d’histoires par des auteurs anonymes, ne sont pas en général des lectures dangereuses, au moins sont-elles presque toujours fort insipides ; et quoiqu’on puisse dire que des romans qui, sans extravagances et sans obscénités, donnent des peintures assez fidèles de la société, soient pour l’esprit des récréations à la fois agréables et utiles, cependant, en considérant la manière dont la plupart du temps ces ouvrages sont écrits, on avouera qu’ils sont plus propres à favoriser la dissipation et la paresse qu’à produire le moindre bien. […] Asaph, Heman et Jeduth étaient les principaux directeurs de la musique, et il paraît par les titres de quelques psaumes, qu’ils avaient aussi composé des hymnes et des poèmes sacrés. […] Les limites qui séparent ce genre de poésie des autres genres ne sont pas, comme je l’ai déjà fait remarquer, déterminées d’une manière assez précise, pour que l’on puisse avec raison refuser le titre d’épopée à un poème où sont célébrées des aventures grandes et héroïques, par la seule raison que l’auteur ne s’est pas conformé strictement aux plans adoptés par Homère et Virgile.
On n’avait besoin d’autre recommandation ni d’autre crédit que celui de la justice, et c’était un titre suffisant pour être introduit auprès du prince que d’avoir besoin de sa protection. […] mais pour condamner hautement les abus qui s’y peuvent glisser, et qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une fausse piété qu’on a vu les plus faibles sujets s’élever aux plus hauts rangs ; les hommes les moins dignes de considération et de recommandation être néanmoins les plus recommandés et les plus considérés, et, sans d’autres titres ni d’autre mérite qu’un certain air de réforme, emporter sur quiconque la préférence, et s’emparer des premières places ? […] Ne le verrai-je plus qu’à titre d’importune ?
La parodie d’Inès de Castro, de Lamotte, sous le titre d’Inès de Chaillot, a eu beaucoup de succès dans le temps. Boileau a fait la parodie d’une scène du Cid, sous le titre de Chapelain décoiffé.