Il a touché la perfection dans un genre réputé secondaire, et qu’il élève au premier rang.
Avènement de Luther89 Lorsque la vérité de Dieu était étouffée sous tant et de si épaisses ténèbres ; lorsque la religion était souillée de tant de superstitions impies ; lorsque le culte de Dieu était corrompu par tant d’horribles sacrilèges, et que sa gloire gisait prosternée ; que le bienfait de la Rédemption était enfoui sous tant d’opinions perverses, et que les hommes, enivrés par la confiance funeste en leurs œuvres, cherchaient leur salut ailleurs qu’au Christ ; que l’administration des sacrements, en partie déchirée et dissipée, en partie corrompue par un mélange de fictions étrangères, était profanée par de honteux marchés ; que le gouvernement de l’Eglise n’était plus qu’un brigandage désordonné ; lorsque ceux qui siégeaient au rang des pasteurs, après avoir blessé l’Eglise par le dérèglement de leurs mœurs, exerçaient sur les âmes une effroyable tyrannie, et que, comme un troupeau, l’humanité était poussée vers l’abîme à travers l’erreur, — du sein de ce désordre Luther s’éleva : avec lui se rencontrèrent d’autres hommes qui, réunissant leurs efforts et leur zèle, cherchèrent des moyens et des voies par où la religion pût être lavée de toutes ses souillures, rétablie dans la pureté de sa doctrine, et ramenée de cet abîme de misère à son antique splendeur. […] Marguerite de Valois (1553-1615) Notice La sœur de Charles IX et de Henri III mérite une place parmi les écrivains du xvie siècle, ne fût-ce que pour avoir appris à l’un de ceux du xviie qui, dans le second rang, ont le plus fait pour la langue française, à « l’aimer passionnément ». […] Il demande un homme qui ne soit ni tout méchant ni tout bon ; il le demande persécuté par quelqu’un de ses plus proches ; il demande qu’il tombe en danger de mourir par une main obligée à le conserver ; et je ne vois point pourquoi cela ne puisse arriver qu’à un prince, et que dans un moindre rang on soit à couvert de ces malheurs. […] Elles comptent au premier rang des ouvrages qui ont fait la langue de nos grands écrivains du siècle de Louis XIV.
Celle d’une armée a, sans comparaison, moins de ressorts ; celle d’un État en a davantage ; mais les ressorts n’en sont, à beaucoup près, ni si fragiles, ni si délicats ; enfin je suis persuadé qu’il faut plus de grandes qualités pour former un bon chef de parti que pour faire un bon empereur de l’univers, et que, dans le rang des qualités qui le composent, la résolution marche de pair avec le jugement. […] Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables : je me suis acquis dans les armes l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme229. […] S’ils remportent, ou 522 qu’ils s’imaginent remporter l’applaudissement du public, enflés de ce succès, ou vain ou imaginaire, ils apprennent à mettre leur félicité dans des voix confuses, dans un bruit qui se fait dans l’air523, et prennent rang parmi ceux à qui le Prophète adresse ce reproche : « Vous qui vous réjouissez dans le néant. » Que si quelque critique vient à leurs oreilles, avec un dédain apparent et une douleur véritable, ils se font justice à eux-mêmes524 ; de peur de les affliger, il faut bien qu’une troupe d’amis flatteurs prononce pour eux et les assure du public. […] Aussitôt qu’il eut porté de rang en rang l’ardeur dont il était animé, on le vit presque en même temps pousser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victorieux, porter partout la terreur, et étonner de ses regards étincelants569 ceux qui échappaient à ses coups. […] Il y a une chose qu’on n’a point vue sous le ciel, et que selon toutes les apparences on ne verra jamais : c’est une petite ville qui n’est divisée en aucuns partis761 ; où les familles sont unies, et où les cousins se voient avec confiance ; où un mariage n’engendre point une guerre civile ; où la querelle des rangs ne se réveille pas à tous moments par l’offrande, l’encens et le pain bénit, par les processions et par les obsèques ; d’où l’on a banni les caquets, le mensonge et la médisance762.
Chez les modernes, ces harangues sont rares ; elles se réduisent le plus souvent à quelques mots éloquents destinés à se propager dans les rangs de l’armée pour électriser sa valeur.
L’on ne l’avait vue que persécutée, et la souffrance, aux personnes de ce rang, tient lieu d’une grande vertu.
La postérité ne lui a pas conservé le rang que lui donnèrent ses contemporains ; mais elle estime en lui une éloquence ornée sans recherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur.
Assurément ce tableau n’est pas nouveau pour un roi, toutes les cours se ressemblent ; mais quand les hommages dus au trône sont mérités par le génie3, quand on se courbe par devoir devant celui qu’on aurait honoré par choix, les plus grandes marques du plus profond respect et du plus vif désir de plaire rappellent plutôt le mérite de celui qui les reçoit que le rang qu’il occupe.
« Je ne sais pas de plus mémorable élan que l’espèce d’épilogue qui termine le huitième volume, et couronne le récit des victoires toutes républicaines de la première campagne d’Italie. « Malheur à qui, jeune et né dans les rangs nouveaux, n’a pas senti un jour, en lisant cette page, un battement de cœur et une larme. » (Sainte-Beuve.)
Ces ouvrages sont ceux que le jugement des siècles, qu’une opinion bien prononcée, certaine, invariable, a placés au premier rang.
La verve comique dont ses comédies sont animées, la variété, le naturel, la profondeur de ses peintures, lui assurent le premier rang parmi les auteurs comiques de tous les temps et de tous les pays. […] Je me suis acquis dans les armes l’honneur de six ans de services, et je me trouve assez de biens pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avec tout cela, je ne veux point me donner un nom où631 d’autres, en ma place, croiraient pouvoir prétendre ; et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme. […] Noble de province au xviie siècle Entre ceux qui furent jugés dignes du dernier supplice, M. le marquis de Canillac782 tient le premier rang, qui783 passe pour le plus grand et le plus vieux pécheur de la province784.
Plus un peuple est futile et corrompu, plus il a de jargons. » A ce compte, notre siècle xixe est assurément un des plus corrompus et des plus futiles qui aient jamais pris rang dans les annales de l’humanité.
[Notice] Né à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621, La Fontaine fit plus que de surpasser les fabulistes qui lui avaient frayé la voie ou qui devaient le suivre : il éleva l’apologue à un rang dont on n’avait pas soupçonné la hauteur.
Mais sitôt que j’eus achevé tout ce cours d’études au bout duquel on a coutume d’être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d’opinion ; car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d’erreurs, qu’il me semblait n’avoir fait autre profit, en tâchant de m’instruire, sinon que j’avais découvert de plus en plus mon ignorance.
Né dans les premiers rangs de la société coloniale, élevé dans les écoles publiques, au milieu de ses compatriotes, il arrivait naturellement à leur tête ; car il était à la fois leur supérieur et leur pareil, formé aux mêmes études, habile aux mêmes exercices, étranger, comme eux, à toute instruction élégante, à toute prétention savante, ne demandant rien pour lui-même, et ne déployant que pour le service public cet ascendant qu’un esprit pénétrant et sensé, un caractère énergique et calme assurent toujours dans une situation désintéressée.
Ces louanges doivent être ingénieuses, mais naturelles, exprimées avec beaucoup de délicatesse, et accommodées au sexe, à la naissance, au rang et au mérite des personnes. […] Cela dépend de la manière dont on envisage son sujet, ainsi que du rang et des personnes dont on chante l’union.
Sa comédie du Glorieux et celle du Philosophe marié, lui ont à jamais assuré un des premiers rangs parmi nos poëtes comiques. […] Dans les parodies de la première espèce, le titre de l’original, les noms et le rang des personnages, l’action, l’intrigue, la catastrophe sont entièrement conservés. […] Mais il change avec le titre de la fable, les noms et le rang des personnages ; il dégrade cette action, la rend basse de noble qu’elle étoit, et achève de la travestir par les traits d’une diction convenable. […] Pour y parvenir, elle nous met sous les yeux des exemples pris dans les plus hautes conditions, dans les rangs les plus élevés. […] mon père, oubliez votre rang à ma vue.
Les modernes ont mieux réussi, assurément ; le christianisme, qui assigne à la femme son véritable rang, les a mieux éclairés sur sa nature, et c’est chez eux qu’on la retrouverait tout entière, si l’on recueillait çà et là les traits les plus exquis et les plus énergiques de leurs écrits, de ceux surtout où le peintre et le modèle appartiennent au même sexe.
S’il est vrai que l’on ait fait cette fameuse allée de Moscou à Pétersbourg, le voyageur doit périr d’ennui, renfermé entre les deux rangs de cette allee….
Tantôt l’idée ou le fait serait mal établi, si les preuves préalables n’en préparaient d’abord la vraisemblance, si nous ne conduisions insensiblement et d’une manière détournée jusqu’à la vérité ; alors la confirmation prend le premier rang.
Le vieux Nestor, dans Homère, met au premier rang sa cavalerie et ses chars, au dernier sa nombreuse et vaillante infanterie, au milieu ses plus faibles soldats, ϰαϰούς ϑίς μίσσου ἔλατσευ.
Analysez toutes ces figures, et vous conclurez que toutes se rattachent à l’ironie, en ce sens que l’idée exprimée n’y est pas à elle-même son but, et qu’il n’en est aucune à laquelle ne puisse s’appliquer le mot fameux de Talleyrand : « La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée. » Ne perdez pas de vue ce caractère de double entente ; c’est lui qui justifie non-seulement le rang que j’assigne à ces formes du discours, mais le nom même de figures que je leur donne.
Et remarquez ceci, Monseigneur : celui qui sait rire avec vous de ses occupations et des vôtres est un homme grave, et même austère ; celui qui se joue avec vos dignités est l’homme qui attache le plus d’importance à votre rang, à vos fonctions, et qui les respecte le plus dans son esprit et dans son cœur ; enfin l’homme qui vous contredit le plus souvent est celui qui a pour vous, en secret, le faible le plus décidé ; l’homme qui vous est le moins asservi est aussi celui qui vous est le plus dévoué.
Si l’on excepte les vieux noëls de nos campagnes, qu’une versification un peu plus soignée mettrait au rang des plus belles pastorales, et quelques églogues du P.
— C'est une troupe de petits mutins, armés de livres, de plumes et de cahiers, qu'il faut assujettir à l'obéissance ; de jeunes étourdis qui, sans songer que souvent le rang et la fortune dépendent du travail que l'on exige d'eux, ne sont sages et appliqués que dans la crainte des punitions ou l'espoir des récompenses ; d'esprits légers, qu'il faut plier aux connaissances sérieuses ; de babillards, qu'il faut accoutumer au silence ; d'impatients, toujours prêts à quitter l'étude pour le jeu, qu'il faut accoutumer à la constance. […] Landais blâme la construction de ces phrases : Armez pour moi tous ceux que l'amitié, le rang, Le devoir, l'intérêt attache à votre sang. […] « Ma chérie, On voit que la nature elle-même a placé dans votre cœur le goût de la vertu ; dans l'âge ou les femmes de votre rang ne sont occupées que du soin de leur parure, vous êtes assez indifférente sur la vôtre pour la soumettre à nos conseils ; c'est nous faire connaître, dès l'aurore de votre vie, que vous penserez toujours mûrement.
Il a l’esprit, le cœur, le mérite, le rang, La vertu, la valeur, la dignité, le sang… Ces deux figures donnent de l’agrément au discours en le rendant plus rapide, plus animé et plus énergique. […] Il est bon d’employer la litote pour déguiser une louange ou un aveu difficile à faire, et surtout pour adresser des remontrances ou des avis à des personnes que l’on doit ménager, à cause de leur rang ou de leur caractère. […] Aussi les a-t-il tirés hors des rangs, et placés dans une position remarquable où ils sont en évidence.
La joie éclate sur leurs traits ; Sans doute l’honneur les enflamme ; Ils vont pour un assaut former leurs rangs épais : Non, ces guerriers sont des Anglais Qui vont voir mourir une femme ! […] Mais cela ne suffit pas pour mettre ces sortes de traités au rang des compositions épistolaires proprement dites. […] Les convenances épistolaires demandent que l’on respecte la distance que mettent entre les individus l’âge, le sexe, le rang, la dignité, le caractère, et qu’on leur écrive avec cette mesure qui est la règle des conversations soignées.
Je vis que, pour bien gouverner, j’aurais besoin d’une intelligence presque divine, qui aperçût d’un coup d’œil tous les principes et leur application ; qui ne fût dominée ni par son pays, ni par son siècle, ni par son rang ; qui jugeât tout d’après la vérité, rien d’après les conventions.
Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier !
La France a toujours tenu et tiendra longtemps, suivant les apparences, un des premiers rangs dans la société des nations.
L’art de la parole est chez nous une puissance, comme il l’était chez les Grecs et chez les Romains ; s’il est secondé par des sentimens généreux, s’il est consacré à la défense de la patrie, l’orateur acquiert une gloire immortelle et se place au rang des plus grands hommes. […] L’oraison funèbre loue les morts illustres par leur rang, leurs vertus et leurs actions. […] Un tel homme doit connaître à fond toutes les affections, toutes les habitudes qui sont le produit de l’âge, du rang, de la naissance ; mais surtout les pensées et les sentimens de ceux à qui il adresse ou doit adresser ses discours. » (De Orat. […] Au premier rang des facultés physiques faites pour prévenir et attacher l’auditeur, il faut placer une figure noble et expressive, le charme d’une voix affectueuse et d’un accent pénétrant. […] On doit donc prendre garde à qui l’on parle, observer les convenances de l’âge, du rang, du temps, du lieu, respecter les opinions, ne pas heurter même les préjugés ; enfin, ne pas commencer par déplaire à ceux qu’on veut persuader ou convaincre.
« La maison de France garda son rang sur celle d’Autriche jusque dans Bruxelles. » (Bossuet, Oraison funèbre de Condé.) […] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Cré|qui | pré|tend | qu’O|reste | est | un | pauvre | homme, 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Qui | sou |tient | mal | le | rang | d’am|ba|ssa|deur.
comment se défendre de quelque attendrissement, en voyant cet homme vénérable par son rang, par ses lumières, tel qu’un génie bienfaisant, au milieu de tous ces malheureux qui le bénissent, distribuer les consolations et les secours, et donner les plus touchants exemples de ces mêmes vertus dont il avait donné les plus touchantes leçons ? […] Ces premières loges, où brillaient, la veille, les plus jolies femmes de Paris ; cet orchestre, ces balcons, où se montraient nos jeunes élégants ; ce parterre, où s’organisait une cabale, sont uniformément remplis, sans distinction d’âge, de sexe ni de rang, par la fruitière en battant-l’œil1, par le fort de la halle en chapeau gris, par le charbonnier et le perruquier, chacun dans son habit de poudre.
Cicéron en effet met au premier rang de ces lieux, comme applicables à l’ensemble du sujet : 1° la définition ; 2° ce qu’il appelle notatio, et que l’on peut traduire par étymologie ; 3° l’ énumération des parties, que nous nommons aussi analyse.
Dans le cortége de ce souverain équitable et pacifique, une place d’honneur est réservée à Panurge, homme d’esprit nécessiteux, ourdisseur d’intrigues, frondeur impitoyables, relégué par sa naissance au plus bas de l’échelle, mais impatient de prendre son rang, et habile à se venger par ses moqueries des injustices qu’il reproche au hasard.
Sa bibliothèque est circulaire et lui offre ses livres rangés à l’entour sur cinq rangs.
Ce n’est pas que leurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’oreille également heureux ; Qu’en plus d’un lieu le sens n’y gêne la mesure, Et qu’un mot quelquefois n’y brave la césure4 : Mais c’est qu’en eux le vrai, du mensonge vainqueur, Partout se montre aux yeux et va saisir le cœur ; Que le bien et le mal y sont prisés au juste ; Que jamais un faquin n’y tint un rang auguste, Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit, Ne dit rien aux lecteurs qu’à soi-même il n’ait dit.
Il a peint avec une vérité saisissante tous les types de la physionomie humaine ; son investigation philosophique a parcouru tous les rangs de la société ; il met en scène la cour, la ville et la province : bourgeoiset nobles, marchands, médecins et hommes de lois ; pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, sans compter les ridicules ou les vices de toutes les conditions et de tous les caractères : bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme, entêtement, malveillance, vanité, sottise, jalousie, libertinage, misanthropie, irréligion, hypocrisie, en un mot son siècle et avec lui l’humanité tout entière.
Leur fuite précipitée lit place à un spectacle plus plaisant : c’était une foule d’écrivains de tout rang, de tout état et de tout âge, qui grattaient à la porte, et qui priaient la Critique de les laisser entrer. […] Les Pavillon, les Benserade, les Pélisson, les Segrais, les Saint-Évremond, les Balzac, les Voiture, ne nie parurent pas occuper les premiers rangs. […] Déjà de leurs faibles écrits Beaucoup de grâces sont ternies : Ils sont comptés encore au rang des beaux esprits, Mais exclus du rang des génies. […] Le dieu daigna de sa main même En leur rang placer ces auteurs Qu’on lit, qu’on estime et qu’on aime, Et dont la sagesse suprême N’a ni trop ni trop peu de fleurs. […] Le goût est arbitraire dans plusieurs choses, comme dans les étoiles, dans les parures, dans les équipages, dans ce qui n’est pas au rang des beaux-arts ; alors il mérite plutôt le nom de fantaisie.
Pensez-vous qu’après tout ses mânes en rougissent 2 ; Qu’il méprisât, madame, un roi victorieux Qui vous fait remonter au rang de vos aïeux 3, Qui foule aux pieds pour vous vos vainqueurs en colère, Qui ne se souvient plus qu’Achille était son père, Qui dément ses exploits et les rend superflus ?
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Je suis né de parents, sans doute, qui ont tenu des charges honorables : je me suis acquis dans les armes l’honneur de six ans de service, et je me trouve assez de bien pour tenir dans le monde un rang assez passable ; mais, avant tout cela, je ne veux pas me donner un nom où d’autres en ma place croiraient pouvoir prétendre, et je vous dirai franchement que je ne suis point gentilhomme1.
Moi, je commande ici, comme lui dans son camp, Et ma vertu doit être au niveau de mon rang.
Partout on reconnaît l’homme vraiment formé à la bonne école, mais jaloux aussi d’établir la sienne et de prendre sur notre Parnasse un rang particulier : la postérité le lui assignera.
Au premier rang des allégories classiques, je trouve les Prières et la Ceinture de Vénus dans Homère, la Renommée de Virgile, la Mollesse du Lutrin ; ailleurs le Fanatisme, le Temps, le Sommeil, etc.
Pascal a dit : « L’homme ne sait à quel rang se mettre.
Conseiller au parlement de Bordeaux (1714), président à mortier (1716), placé dans un rang propice à son rôle d’observateur politique, il vendit sa charge (1726), pour se consacrer plus librement aux lettres.
Représentez-vous, en effet, dans une enceinte ou siégeaient jusqu’à dix mille juges, choisis par le sort dans tous les rangs du peuple, quel trouble des tableaux pareils à celui-là auraient jeté dans les âmes, puisque, même dépouillés de l’action et du prestige de la scène, ces vers du poëte ont encore aujourd’hui un accent qui nous pénètre.
Voici, par exemple, la harangue de Catilina à ses complices : Venez, noble Pison, vaillant Autronius, Intrépide Vargonte, ardent Statilius ; Vous tous, braves guerriers, de tout rang, de tout âge, Des plus grands des humains redoutable assemblage ; Venez, vainqueurs des rois, vengeurs des citoyens, Vous tous, mes vrais amis, mes égaux, mes soutiens.