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127. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Cependant je désire : ce qui prouve que je ne possède point.

128. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

« Cependant, malgré les cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les anciens fussent la raison souveraine ; il prouva même que ses persécuteurs ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. » 1.

129. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Maintenant, le moment favorable est arrivé pour moi d’apprécier si je vous ai prodigué en vain des égards et une estime affectueuse, et pour vous, de me témoigner votre reconnaissance, afin de prouver que vous n’avez pas oublié les faveurs que vous avez reçues. […] Mais les souvenirs des temps passés, les chances si variées de la guerre prouvent assez que la victoire n’est pas toujours décidée par l’immense multitude des soldats : c’est la valeur qui dans les combats a le plus d’influence. […] Dans le passé se trouve ma première justification, et l’avenir prouvera que je n’ai jamais fait de tort à personne, que jamais aucun homme n’est devenu plus vicieux par ma conversation. […] L’incendie des métairies, le pillage des forteresses et des villes qui tenteraient de résister, le siège de Carthage même, prouveront à ce peuple qu’on peut apporter chez lui la guerre qu’il porte chez les autres. […] Ce jour seul prouvera combien les mœurs des Romains ont dégénéré.

130. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

L’abbé Beauregard venait de prêcher son beau sermon sur la Providence, et avait prouvé à son auditoire qu’elle veille toujours sur ses enfants, et que jamais elle ne les abandonne. […] D’abord le bon abbé est déconcerté, puis bientôt l’ouvrier lui apprend qu’il est connu pour honnête homme dans son quartier, mais que depuis longtemps il est sans ouvrage, que sa femme est malade, qu’il n’a pas de quoi la faire soigner, qu’il ne peut plus donner de pain à ses deux enfants, qu’il doit plusieurs termes à son propriétaire, et qu’il est sorti de chez lui pour aller se jeter dans la rivière ; mais qu’il a été arrêté dans ce dessein par la curiosité qu’il a eue d’entrer à l’église, comme tout le monde ; qu’il a entendu dire qu’il y a une Providence qui veille sur tous ; que cette idée est fausse, et qu’il a voulu venir, avant de se noyer, prouver à l’abbé Beauregard que la Providence ne veille pas sur tout le monde.

131. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

Dès lors, et puisque toutes les circonstances tendent à prouver que Milon ne songeait en aucune façon à hâter son départ, il n’y a plus un mot de trop ; chaque menu détail se change en argument ; tout ce qui eût été défaut en général devient vertu dans l’espèce.

132. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

Horace a prouvé, par le meurtre de sa sœur, que l’amour de la patrie triomphe des sentiments de la nature, mais périra-t-il lui-même ?

133. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216

« La seule différence entre Pradon et moi, disait Racine, c’est que j’écris mieux que lui. » Le mot, vrai ou faux, prouve la haute importance que Racine attachait ou était supposé attacher à l’expression.

134. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Pensez-vous par des pleurs prouver votre tendresse ?

135. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215

Reçu à l’Académie française, il consacra le reste de ses jours aux devoirs de l’épiscopat, et ne vécut pas assez pour être attristé par les scandales qui prouvèrent trop que son royal auditeur ne profita pas de ses exhortations.

136. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Valets et femmes de chambre criaient déjà indiscrètement, et leur douleur prouva bien tout ce que cette espèce de gens allait perdre.

137. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

Son style était celui des maîtres, et, en l’assouplissant au genre tempéré de l’histoire biographique, en lui donnant plus de grâce et de simplicité, il ne faisait que prouver une fois de plus que notre siècle n’avait pas produit d’écrivain supérieur à lui. » 2.

138. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

Rien de plus opposé au caractère de la véritable éloquence, que cette manière de procéder dans une composition oratoire ; et ce qui le prouve surtout, c’est qu’elle date précisément de l’époque où l’éloquence commença à dégénérer entre les mains des sophistes grecs, et finit par se perdre tout à fait entre celles de Sénèque et de ses imitateurs.

139. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

« Fais qu’il soit assez maladroit pour prouver sa liaison secrète avec mes ennemis en écrivant contre moi dans Paris des lettres de Grenoble à celui qui l’aura aidé à me dépouiller de mes biens ; de façon que je n’aie qu’à poser les faits dans leur ordre naturel, pour être vengé de ce riche légataire par lui-même.

140. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

Partout on a ri, partout on s’est attaché à vos ouvrages ; ce qui prouve que le costume et l’à-propos ne sont pas tout dans ces pièces si parisiennes, et qu’elles ont un grand fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite.

141. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Toutes ces misères-là mêmes prouvent sa grandeur. […] La mort de Madame prouve que tout est vain si nous regardons le cours de notre vie mortelle, que tout est précieux et important si nous regardons le terme où elle aboutit et les destinées immortelles qui nous sont réservées. […] Je ne sais si ceux qui osent nier Dieu méritent qu’un s’efforce de le leur prouver, et qu’on les traite plus sérieusement que l’on n’a fait dans ce chapitre. […] Ce n’est point par le défaut d’organe, puisqu’il est prouvé qu’elle n’est point matière ; ni par le défaut d’objet, tant qu’il y aura un Dieu et d’éternelles vérités : elle est donc incorruptible. […] Ce qui est étrange, et ce qui prouve bien que les cœurs étaient à lui, c’est que les Anglais ne furent avertis ni du débarquement, ni du séjour, ni du départ de ces deux vaisseaux.

142. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Elle sera une, si toutes les parties aboutissent au même point, c’est-à-dire concourent à prouver la même moralité. […] Il faut que les acteurs aient un caractère établi, soutenu, prouvé par leurs discours et conforme à nos idées.

143. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

. — L’Immortalité de l’âme, prouvée par les attributs de l’humanité. […] Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les beautés de la nature.

144. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Jadis l’erreur du souriceau4 Me servit à prouver le discours que j’avance5 : J’ai pour le fonder à présent, Le bon Socrate, Ésope, et certain paysan Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèlc6 Nous fait un portrait fort fidèle. […] Un loup, quelque peu clerc, prouva par sa harangue Qu’il fallait dévouer ce maudit animal, Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout le mal.

145. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

Victor Hugo, dans Ruy Blas, un des ouvrages qui prouvent le mieux à quel excès de ridicule le dédain systématique pour la noblesse du ton peut entraîner un homme de génie.

146. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

Hippolyte, se justifiant auprès de Thésée, emploie huit vers à lui prouver que ce n’est pas tout à coup, mais insensiblement et par degrés, qu’une âme vertueuse devient capable d’un grand crime : Examinez ma vie, et voyez qui je suis.

147. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

La confirmation est la partie où l’on prouve la vérité que l’on a annoncée dans la proposition.

148. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »

On ne peut donner ici, comme modèle, un traité entier ; je placerai, du moins, quelques lignes du deuxième chapitre de la Logique de Condillac, où l’auteur prouve que l’analyse est l’unique méthode pour acquérir des connaissances : Je suppose un château qui domine sur une campagne vaste, abondante, où la nature s’est plu à répandre la variété, et où l’art a su profiter des situations pour les varier et les embellir encore.

149. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Cette insolente ironie prouve que don Juan est incurable dans sa froide perversité.

150. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

Sous chacun de ces trois premiers genres tout lecteur met des noms célèbres, en faisant une place à part pour celui de l’écrivain supérieur6 qui a élevé la critique à la hauteur de l’histoire, et prouvé que la science littéraire n’est pas la moins relevée des sciences morales.

151. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Je t’aime, et, pour te le prouver, je te fais mon confident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grandeur, tout pénétré de reconnaissance. […] Réussit-elle, la farce qu’on appelle italienne, celle de la foire, vous parodie196 ; vingt libelles vous prouvent que vous n’avez pas dû réussir. […] Dans cette étrange opposition qui règne entre ce que vous prouvez et ce que j’éprouve, calmez la perplexité qui m’agite, et dites moi qui s’abuse, du sentiment ou de la raison. […] Quant à l’atrocité de mon âme, j’espère « lui prouver par la modération de mes réponses, et par ma « conduite respectueuse, que son conseil l’a mal informée « sur mon compte. » Et l’on écrivit. […] C’est bien pis si vous n’avez pas reçu la lettre des mains du laquais : comme il est prouvé au procès que cet homme l’a prise des miennes, et que l’apparition de M.

152. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Voilà qui suffirait à prouver ce que nous disions tout à l’heure, que la langue latine, si libre qu’elle soit dans son allure, reconnaissait pourtant une construction naturelle et usuelle.

153. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

Mais la méthode la plus ordinaire est d’exposer d’abord le fait ou la doctrine, ensuite de les développer et de les prouver, enfin de combattre les opinions opposées : c’est ce qu’on nomme narration ou thèse, confirmation et réfutation.

154. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

Elle veut que nous conformions toujours nos mœurs et notre conduite aux maximes et aux préceptes de notre religion ; religion qui a été révélée aux hommes ; que le fils de Dieu même est venu établir sur la terre ; qu’il a prêchée autant par ses exemples que par ses discours ; dont il a prouvé la sainteté par la pureté de sa vie, confirmé la vérité par ses miracles et par sa mort ; qu’enfin ses disciples ont répandue eux-mêmes miraculeusement chez toutes les nations de l’univers.

155. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Quand il serait prouvé qu’on servirait les intérêts terrestres d’un peuple par une bassesse ou une injustice, on serait également vil ou criminel en la commettant ; car l’intégrité des principes de la morale importe plus que les intérêts des peuples.

156. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Cette insolente ironie prouve que don Juan est incurable dans sa froide perversité

157. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

La Henriade a prouvé une fois de plus que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique.

158. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

J’ai suffisamment prouvé que, de toutes les parties du discours, le verbe est ce qu’il y a de plus complexe et de plus ingénieux. […] La méthode analytique consiste à cacher le point que l’on veut prouver jusqu’à ce que l’on ait amené l’auditeur à la conclusion que l’on a en vue. […] Le mode de raisonnement le plus en usage et le mieux approprié à l’art oratoire est la synthèse : ici le point à prouver est d’abord présenté, et les arguments qui se succèdent sont destinés à l’appuyer et à convaincre les auditeurs. […] Toute argumentation tend à prouver l’une de ces trois choses, qu’une proposition est vraie, moralement juste et convenable, qu’elle est bonne et profitable. […] Cette marche doit être spécialement suivie lorsque l’orateur défend une cause claire, et qu’il a la confiance de pouvoir pleinement en prouver la bonté.

159. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Alors de toutes parts un Dieu se fait entendre ; Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre : Il doit moins se prouver qu’il ne doit se sentir.

160. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174

La Henriade a prouvé une fois de plus que les Français, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la tête épique.

161. (1852) Précis de rhétorique

La proposition énonce la vérité qu’on veut prouver. […] Il ne faut pas dans la confirmation prouver ce qui est clair, épuiser une preuve suffisamment saisie par l’auditeur, ni relever des détails futiles et surabondants. […] La seconde, ou mineure, expose la pensée sujette à contestation, et qu’il faut prouver, si elle est niée.

162. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

En entrant dans le monde, on m’annonça comme un homme d’esprit, et je reçu un accueil assez favorable des gens en place : mais lorsque par le succès des Lettres persanes j’eus peut-être prouvé que j’en avais, et que j’eus obtenu quelque estime de la part du public, celle des gens en place se refroidit ; j’essuyai mille dégoûts.

163. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

L’Académie française l’ayant élu, sans qu’il sollicitât ses suffrages, il prouva par son Discours sur le style (1753) qu’il était maître dans l’art de composer et d’écrire : ses préceptes valurent ses exemples.

164. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

. — Qu’est-ce que cela prouve ? […] Quelqu’un se hasarde de818 le contredire, et lui prouve nettement qu’il dit des choses qui ne sont pas vraies.

165. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

La servitude alors ne peut se faire attendre ; Celui qui me défend est déjà mon seigneur, Il prouve assez son droit en montrant plus de cœur.

166. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Il a même prouvé qu’il était supérieur à l’emploi qu’il fit de son talent, et il a droit à un médaillon dans le temple de Mémoire85. […] Né avec des instincts chevaleresques, auxquels les événements infligèrent de cruelles déceptions, galant homme, modèle de politesse, de bravoure et de probité, la Rochefoucauld réfuta lui-même ses Maximes par son caractère ; au lieu de juger l’homme d’après le philosophe, il est plus sûr de s’en rapporter au témoignage de madame de Sévigné qui lui prouva son estime par son amitié. […] D’autres découvertes précoces prouvèrent qu’en tout ordre de connaissances son regard avait une intuition divinatrice. […] La simplicité du présent doit vous prouver que je n’ai pas voulu qu’il ait rien au-delà de ce qu’il contient en lui, et ainsi rien au-dessus du prix que vous y mettrez709.

167. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

Il n’a rien à prouver ni à détruire ; il n’accuse ni ne défend : tout son office est d’exposer la chose comme elle est.

168. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Et en effet, sans recourir à aucun raisonnement métaphysique pour le prouver, n’est-il pas évident que les deux plus beaux poèmes épiques modernes, les seuls qui puissent, au jugement de tous, balancer l’Iliade et l’Énéide, je veux dire la Jérusalem délivrée et le Paradis perdu, n’ont presque pas d’autre merveilleux que celui-là ?

169. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

cet hélas prouve qu’elle a touché juste.

170. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Toutes ces misères-là même prouvent sa grandeur.

171. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

La Bruyère brille surtout dans ce genre de style, comme le prouve l’exemple suivant : « Cliton n’a jamais eu toute sa vie que deux affaires, qui sont de dîner le matin et de souper le soir ; il ne semble né que pour la digestion : il n’a même qu’un seul entretien : il dit les entrées qui ont été servies au dernier repas où il s’est trouvé, il dit combien il y a eu de potages, et quels potages ; il place ensuite le rôt et les entremets… C’est un personnage illustre dans son genre, et qui a poussé le talent de se bien nourrir jusqu’où il pouvait aller… Mais il n’est plus : il s’est du moins fait porter à table jusqu’au dernier soupir ; il donnait à manger le jour où il est mort.

172. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Le dialogue philosophique ou littéraire a pour objet de développer, de prouver une vérité ; le dialogue poétique représente une action, comme dans la tragédie, la comédie et le drame en général ; cette action a souvent son exposition, son nœud et son dénouement.

173. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Les digressions sont de deux sortes : les unes sont des lieux communs, des pensées générales souvent susceptibles des plus grandes beautés poétiques ; les autres sont des traits de l’histoire ou de la fable qui ont quelque analogie avec l’objet qui concerne le poète, et que celui-ci emploie pour prouver ce qu’il a en vue.

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