Les coryphées distribuent les postes à ceux qui restent, et tous continuent à danser et à chanter.
L’affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers, Si l’on en doute, attesteront mes vers.
Car quelle différence y a-t-il de chanter des paroles étrangères à une pièce, ou d’insérer dans cette pièce des morceaux, ou même des actes entiers d’une autre pièce ? […] Qui peut reprocher à Homère, comme l’a fait Protagore, d’avoir commandé, au lieu de prier, lorsqu’il a dit : « Muse, chante la colère du fils de Pélée ? […] Qu’on peut faire des gestes en récitant l’épopée, comme faisait Sosistrate ; qu’on peut même chanter, comme faisait Mnasithée d’Oponte ; que toutes les espèces de gestes ne sont pas à blâmer, non plus que toutes les espèces de danses, mais seulement ceux qui seraient indécents, comme ceux qu’on a reprochés à Callippide, et aux autres qui imitent des gestes de courtisanes : enfin que la tragédie produit, comme l’épopée, son effet sans la représentation, et qu’il lui suffit d’être lue.
Un savetier chantait du matin jusqu’au soir : C’était merveille de le voir. […] Chantait peu, dormait moins encor : C’était un homme de finance. […] Les déserts mêmes s’embelliront de fécondité, et les collines seront revêtues d’allégresse, et les vallons enrichis de la multitude des grains, élèveront la voix et chanterons l’hymne de vos louanges.
Qu’est-ce qu’elle chante, cette physique ? […] Il se renferme le soir, fatigué de son propre plaisir, sans pouvoir jouir du moindre repos765 que ses oiseaux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter. […] Une jeune fauvette, au contraire, y chante ses plaisirs, et elle annonce le printemps à tous les bergers d’alentour. […] Les deux oiseaux, inspirés par les Muses, commencèrent aussitôt à chanter ainsi : « Quel est donc ce berger, ou ce dieu inconnu qui vient orner notre bocage ? […] Ils chantent les louanges des dieux ; ils ne font tous ensemble qu’une seule voix, une seule pensée, un seul cœur, une même félicité, qui fait comme un flux et reflux dans ces âmes unies.
Le vieillard, qui d’Achille a chanté le courroux, S’il eût été moins grand, allait être jaloux. […] Delille s’élança sur leurs pas aux sources où eux-mêmes avaient puisé, et il chanta l’Imagination.
Sans parler de notre siècle, où les Ailes d’Icare ne sont pas seulement un roman, mais l’histoire de chaque jour, Boileau, oubliant ses propres préceptes, ne méconnaissait-il pas son génie, ne s’ignorait-il pas lui-même, quand il composait l’Ode sur la prise de Namur ; Molière, quand il se faisait le panégyriste du Val de Grâce ; la Fontaine, quand il chantait le quinquina ou la captivité de Saint-Malc ; Corneille, quand il luttait contre Racine, dans Tite et Bérénice, ou contre le mystique anonyme du moyen âge, dans la traduction en vers de l’Imitation de Jésus-Christ ?
Les arbres se couvrent de feuilles et entrelacent leurs branches ; les oiseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs ; tout respire la joie et la vie dans le séjour de la mort, — et le soir, tandis que la lune brille dans le ciel et que je médite près de ce triste lieu, j’entends le grillon poursuivre son chant infatigable, caché sous l’herbe qui couvre mon ami.
Si donc je veux donner à avibus une autre épithète que mutis, je les envisage sous le rapport moral, et je me demande : Pourquoi ces oiseaux ne chantent-ils pas ? […] Orphée, retiré sur un rivage désert, chante nuit et jour la perte de sa chère Eurydice.
Elle chante sa joie aux rochers, aux campagnes, Et, du fond des roseaux excitant ses compagnes : « Venez !
. — Parfois mon souvenir t’affligera, / peut-être ; — Pour distraire le riche, i1 faut chanter pourtant. Chante / tant que la vie est pour toi moins amère ; _ Enfant, / prends ta marmotte et ton léger trousseau. — Répète, /en cheminant, / les chansons de ta mère, — Quand ta mère chantait autour de ton berceau.
Blessée par une main barbare, cette lyre divine, qui renfermait autrefois dans son sein une si ravissante harmonie, ne rend plus que des sons aigres et sévères : je vois naître des poèmes géométriquement raisonnés, et j’entends une pesante sagesse chanter en calculant tous ses tons.
Vous qui près du tombeau venez pour m’écouter, Je suis un cygne aussi : je meurs, je puis chanter (Mort de Socrate.)
« Naturellement, l’âme se chante à elle-même tout ce qu’il y a de beau ou tout ce qui lui semble tel.
C’est toi, quand le jour naît, toi, quand le jour expire, Toi que nomment ses pleurs, toi que chante sa lyre.
La Sacountala du théâtre indien, les auteurs des Ghazel arabes, des Rosiers persans, des Guzla illyriques, les prophètes d’Israël, les bardes scandinaves, les chefs des tribus mexicaines ou canadiennes, ne chantent, ne pleurent, ne racontent, ne louent et ne maudissent qu’avec une inépuisable profusion de figures.
Ce qui est beau et grand le frappe ; il exprime ses sentiments avec simplicité, avec énergie ; il chante, et la poésie est créée.
Le soir, lorsque les troupeaux quittaient les prairies et que les bœufs fatigués avaient ramené la charrue, ils s’assemblaient, et, dans un repas frugal, ils chantaient les injustices des premiers Troglodites et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple et sa félicité ; ils célébraient la grandeur des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux hommes qui les implorent, et leur colère inévitable à ceux qui ne les craignent pas ; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre et le bonheur d’une condition toujours parée de l’innocence.
Mais son principal titre auprès de la postérité est son poëme de la Réligion, où, par la beauté des vers, il s’est rendu souvent le digne interprète des idées sublimes qu’il a chantées.
On fait une exception pour les monosyllabes soient et aient, et pour la troisième personne du pluriel de l’imparfait de l’indicatif et du conditionnel : ils lisaient, ils chanteraient, où la syllabe ent n’est pas une syllabe muette, mais se confond dans la prononciation avec ai. […] Voici quelques inversions qui se font remarquer par le naturel, l’élégance ou l’harmonie : Malherbe d’un héros peut chanter les exploits.
La cigale ayant chanté 1 2 3 Tout l’été.
Le chant est aussi souvent la marque de la tristesse que de la joie : l’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du bonheur qu’il redit, car il n’en sait qu’un ; mais, par un coup de son art, le musicien n’a fait que changer la clef 1 et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur.
Qu’il file la soie de son sein ; qu’il pétrisse son propre miel ; qu’il chante son propre ramage ; il a son arbre, sa ruche et son trou : qu’a-t-il besoin d’appeler là tant de ressources étrangères1 ?
La métonymie prend la cause pour l’effet : Le chypre incendiait les coupes ; Et leur âme chantait dans les clairons d’airain ; Ou l’effet pour la cause : Les canons vomissent la mort ; Ou le contenant pour le contenu : Les foudres du Vatican ; Ou le signe pour la chose signifiée : On dit d’un gourmand : C’est une belle fourchette ; d’un écrivain : C’est une plume éloquente ; Ou enfin le nom abstrait pour le nom concret : — Là, parmi les douceurs d’un tranquille silence, Règne sur le duvet une heureuse indolence.
« S’il est écrit que je dois être exercé par toutes les traverses que ta rigueur m’annonce, tu ne veux pas apparemment que je succombe à ces chagrins ; donne-moi la force de les repousser, d’en soutenir l’excès par des compensations ; et, malgré tant de maux, je ne cesserai de chanter tes louanges.
Des coups de discipline administrés pendant qu’on chante les psaumes.
Les personnes qu’ils ont commencé de connaître dans ce temps leur sont chères ; ils affectent quelques mots du premier langage qu’ils ont parlé : ils tiennent pour l’ancienne manière de chanter et pour la vieille danse ; ils vantent les modes qui régnaient alors dans les habits, les meubles et les équipages ; ils ne peuvent encore désapprouver des choses qui servaient à leurs passions, qui étaient si utiles à leurs plaisirs, et qui en rappellent la mémoire : comment pourraient-ils leur préférer de nouveaux usages, et des modes toutes récentes où ils n’ont nulle part, dont ils n’espèrent rien, que les jeunes gens ont faites, et dont ils tirent à leur tour de si grands avantages contre la vieillesse ?
Pour les autres poètes, les parties chantées dans le cours de la pièce n’appartiennent pas plus à la fable qui en est le sujet qu’à toute autre tragédie. Voilà pourquoi on y chante des intermèdes, procédé dont le premier auteur est Agathon ; et pourtant, quelle différence y a-t-il entre chanter des intermèdes et ajuster, dans une tragédie, un morceau ou un épisode tout entier emprunté à quelque autre pièce ? […] Qui supposerait qu’il y a une faute dans ce fait critiqué par Protagoras que le Poète96, pensant exprimer une prière, fait une injonction lorsqu’il dit : Chante, déesse, la colère… ?
Elle s’élèvera peu à peu à un style plus noble ; et si vous devenez jamais un grand guerrier, vous lui apprendrez à vous chanter, et vous aurez de sa part un poème.
Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes da ciel Philomèle chante et s’élance. […] La chute de la strophe est vive comme le vol de l’oiseau : Philomèle chante et s’élance.
Quelque insensé chantera peut-être ses victoires : mais les provinces, les villes, les campagnes en pleureront. […] Il ne songeait qu’à conserver la délicatesse de son teint, qu’à peigner ses cheveux blonds flottants sur ses épaules, qu’à se parfumer, qu’à donner un tour gracieux aux plis de sa robe ; enfin qu’à chanter ses amours sur sa lyre.
Le bon sens naturel et l’habitude de raisonner se passent, il est vrai, des règles logiques d’Aristote, comme un homme qui a l’oreille et la voix justes peut bien chanter sans les règles de la musique ; mais il vaut mieux la savoir13. […] Tous les hommes se sont égarés. » Le premier chœur d’Athalie nous fournira un autre exemple : Tout l’univers est plein de sa magnificence ; Chantons, publions ses bienfaits.
Je vais chanter la plus tendre et la plus courageuse des mères : tout l’empire l’admire, et la postérité inscrira son nom en caractères d’or dans ses fastes glorieux..... […] L’oiseau qui a perdu ses petits chante encore ; c’est encore l’air du temps du bonheur qu’il redit, car il n‘en sait qu’un ; mais, par un coup de son art, le musicien n’a fait que changer la ciel, et la cantate du plaisir est devenue la complainte de la douleur. […] Ils jouent, ils chantent, ils se font des niches de tout genre, ils entourent la bonne femme qui leur sert de mère et qui leur raconte les belles histoires qu’elle a apprises. […] Grâce ces touchantes institutions, l’enfant du pauvre, lui aussi, connaît le printemps en fleurs : il respire, chante, il grandit, il s’anime comme tous les autre enfants, il ne sait pas ce que c’est que la misère, est aussi heureux que peut l’être un enfant : il a de l’air, des fleurs, du soleil et des amis de son âge. […] Enfin il entra dans l’église, ou déjà quelques moines assemblés chantaient l’office.
Jamais à cela ; mais à danser, à jouer du luth, à chanter, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se bâtir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme.
Chante moy d’une musette bien resonnante et d’une fluste bien jointe ces plaisantes Eglogues, rustiques à l’exemple de Theocrite et de Virgile, marines à l’exemple de Sannazar, gentilhomme Neapolitain184. […] Ainsi ces deux ieunes et délicates personnes voyantz que toutes choses faisoyent bien leur devoir de s’esgayer à la saison nouvelle, se mirent pareillement à imiter ce qu’ils voyoyent et ce qu’ils oyoyent aussi ; car oyantz chanter les oyseaulx, ils chantoyent, et voyantz saulter les aigneaulx, ils saultoyent, et, comme les abeilles, alloyent cueillantz des fleurs, dont ilz jettoyent une partie en leurs seins, et de l’aultre faysoyent de petitz chap-pelletz197, qu’ils portoyeut aux Nymphes, et faisoyent toutes choses ensemble, paissantz leurs trouppeaux l’un aupres de l’aultre. […] Discours au roi de Navarre263 … Un soir, Armagnac avoit tiré le rideau du lict où son maistre (le Roi) trembloit d’une fièvre éphémère : comme ces deux264 avoyent l’oreille prés du chevet de leur maistre, ils l’entendirent soupirer, et puis plus attentivement ouyrent qu’il achevoit de chanter le Pseaume lxxxviii au couplet qui desplore l’esloignement des fidèles amis : Armagnac pressa l’autre de prendre ce temps pour parler hardiment : ce conseil suivi promptement, et le rideau ouvert, voici les propos que ce Prince entendit : « Sire, il est donc vrai que l’esprit de Dieu travaille et habite encore en vous ?
Cicéron, voulant faire comprendre que la gloire du peuple romain repose sur celle de Lucullus, dont les victoires ont été chantées par le poète Archias, a soin de dire, en commençant par le sujet, qui est l’idée principale : Populus enim romanus, Lucullo imperante, sibi Pontum aperuit. […] Mouler sur la même forme toute une suite de périodes n’est pas moins fastidieux que de chanter toujours sur le même ton.
Cette grande vérité d’un avenir, cette base immuable sur laquelle reposent à jamais la morale et la vertu, a été établie par tous les moralistes, chantée partons les poètes anciens et modernes.
Ainsi, le poète veut-il, par exemple, chanter un héros qui a terminé une glorieuse entreprise ?
Orphée est descendu des montagnes de la Thrace ; il a chanté, et la Grèce est sortie toute vivante des accents de sa lyre.
A voir ces élégants, si jolis, si aimables, si mignons, vous croyez peut-être que cela ne sait que chanter, danser, faire la cour aux dames : détrompez-vous, cela sait aussi manier le poignard et verser le poison.
Or, un homme, mes chers auditeurs, dont la croix, selon la belle expression de saint Augustin182, a passé du lieu infâme des supplices sur le front des monarques et des empereurs, un homme qui sans autre secours, sans autres armes, par la vertu seule de la croix, a vaincu l’idolâtrie, a triomphé de la superstition, a détruit le culte des faux dieux, a conquis tout l’univers, au lieu que les plus grands rois de l’univers ont besoin pour les moindres conquêtes de tant de secours : un homme qui, comme le chante l’Église, a trouvé le moyen de régner par où les autres cessent de vivre, c’est-à-dire par le bois qui fut l’instrument de sa mort ; et ce qui est encore plus merveilleux, un homme qui pendant sa vie avait expressément marqué que tout cela s’accomplirait, et que du moment qu’il serait élevé de la terre, il attirerait tout à lui ; un tel homme n’est-il pas plus qu’homme ? […] Les anciens ne s’étaient pas contentés de faire du cygne un chantre merveilleux ; seul entre tous les êtres qui frémissent à l’approche de leur destruction il chantait encore au moment de son agonie, et préludait par des sons harmonieux à son dernier soupir390. […] Les cygnes, sans doute, ne chantent point leur mort ; mais toujours en parlant du dernier essor et des derniers élans d’un beau génie prêt à s’éteindre, on rappellera avec sentiment cette expression touchante : C’est le chant du cygne ! […] On se reposait dans le pavillon, on riait, on causait, on chantait quelque vieille chanson409, et enfin l’on s’allait coucher content de sa journée, et n’en désirant qu’une semblable pour le lendemain.
En vain on lui remontra que cette espèce de musique, qui n’est qu’une déclamation notée, est nécessairement asservie au génie de la langue, et qu’il n’y a rien de si ridicule que des scènes françaises chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien chanté dans le goût français. […] Sur le ton des Français, il faut chanter en France. […] Je vis arriver en ce lieu Le brillant abbé de Chaulieu, Qui chantait en sortant de table. […] Marot, qui n’a qu’un style, et qui chante du même ton les psaumes de David et les merveilles d’Alix, n’a plus que huit ou dix feuillets. […] Je n’ai jamais entendu de paysan prononcer ainsi en parlant ; mais ils y sont forcés lorsqu’ils chantent.
Horace recommande aux poëtes qui veulent chanter la prise de Troie, de ne point remonter à la naissance d’Hélène. […] Tous ces tableaux se succèdent sans confusion ; il y a entre eux une gradation marquée, et toute cette grande composition n’exprime qu’une seule idée, celle que le poëte a voulu chanter, la colère d’Achille. […] Rien ne montre mieux la puissance de la parole pour agrandir ou diminuer les objets que le trait de Simonide, cité par Aristote, On proposait au poëte de chanter une victoire olympique remportée par des mules. […] Un poëte contemporain s’est élevé jusqu’au sublime, en racontant le supplice des Templiers : On ne les voyait plus ; mais leurs voix héroïques Chantaient de l’Éternel les sublimes cantiques : Plus la flamme montait, plus ce concert pieux S’élevait avec elle, et montait vers les cieux.
Ainsi se conjuguent les verbes chanter, danser, manger, appeler, et tous ceux dont l’infinitif se termine en er.
Vous qui près du tombeau venez pour m’écouter, Je suis un cygne aussi : je meurs, je puis chanter !
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Qui chantera l’hymne sacrée ? […] Chez les Gaulois, nos aïeux, les bardes étaient à la fois musiciens et poëtes : ils chantaient des hymnes en l’honneur des dieux et à la gloire des héros, et accompagnaient les guerriers au combat pour animer leur courage et célébrer leurs exploits. […] « Tu ne chanteras pas pour les tyrans, tu ne résonneras pas dans l’esclavage, toi qui célébrais le courage, la gloire et la liberté. […] Gilimer demanda un pain, une éponge et une lyre : un pain, parce qu’il n’avait pas goûté de pain depuis plusieurs mois ; une éponge, pour bassiner ses yeux fatigués par les larmes ; une lyre, pour chanter ses malheurs.