Lorsque le génie peut élever et épurer nos âmes, nous faire aimer la vertu, la gloire, la patrie, la liberté, il serait défendu de lui demander pourquoi il se gaspille lui-même dans des sujets insignifiants, ou se prostitue à des sujets ignobles !
Annibal et Napoléon montrent à leurs soldats, du haut des Alpes, les belles contrées du Piémont et de la Lombardie : « Je vais vous conduire dans les plus fertiles plaines du monde ; vous y trouverez de grandes villes, de riches provinces ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses. » Les représentants de l’armée de Sambre-et-Meuse enflamment les soldats de 93 avec les mots de patrie et de liberté. […] Honneur, cupidité, honte, amour-propre, sentiment de la discipline, fanatisme de la patrie, — autant de ressorts toujours prêts à agir sous la main de l’orateur. […] Réduisez en raisonnements ces phrases : Une loi de salut public est un glaive dans le fourreau ; — étendre la Révolution sur le lit de Procuste ; — on n’emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers ; — de ses derniers soupirs je me rendis maîtresse ; — dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir ; — vous flétrirez par cette analyse la fleur et l’éclat de ces images, mais vous comprendrez quel abîme il y a entre le travail régulier et patient de la déduction logique et la soudaineté de l’intuition.
Définition du crime par le vieil Horace dans le procès de son fils : Aimer nos ennemis avec idolâtrie, De rage en leur trépas maudire la patrie, Souhaiter à l’État un malheur infini, C’est ce qu’on nomme crime, et ce qu’il a puni. […] L’amour de la patrie (Chateaubriand, Génie du christianisme) ; — 3° scientifique : Ex. […] Au bronze de Henri mon orgueil te marie : J’aime à vous voir tous deux, honneur de la patrie, Immortels, dominant nos troubles passagers, Sortir, signes jumeaux d’amour et de colère, Lui, de l’épargne populaire, Toi, des arsenaux étrangers !
Rome lui décerna de son vivant les plus grands honneurs et lui donna le titre glorieux de Père de la patrie. […] Il médita longtemps un poème épique en l’honneur de sa patrie ; l’Iliade et l’Odyssée furent ses modèles de prédilection ; il y choisit, pour son sujet, la légende d’Énée transportant en Italie les dieux et les destinées de Troie. […] C’est le vieil Horace, glorieux d’immoler ses fils à sa patrie ; c’est Auguste qui s’écrie : « Soyons maître de moi comme de l’univers », et tend la main à son assassin ; c’est Sévère dont la haute perfection morale et l’esprit chevaleresque balancent dans l’âme du spectateur les vertus et la piété sublime de Polyeucte. […] La patrie, pour elle, vient après son amour, ce qui était nécessaire pour amener le choc terrible de ce caractère avec celui d’Horace qui est tout l’opposé. […] Les peuples grecs divisés, le patriotisme languissant, la vénalité corrompant les vertus politiques, la disette de bons généraux, les excès d’une démocratie mal réglée, telles étaient les circonstances au milieu desquelles il tenta de soulever sa patrie contre la Macédoine.
Je veux voir la patrie de Proserpine, et savoir un peu pourquoi Pluton a pris femme en ce pays-là.
Elle eut l’âme triste ainsi que son frère, mais cette mélancolie n’avait rien d’énervant ; le courage fut ici du côté de la faiblesse, et ces soupirs d’un cœur mystique se concilient avec un bon sens prudent qui sut prendre pied sur terre, tout en ayant les yeux fixés vers la patrie de l’idéal.
Fléchier, par exemple, dans l’oraison funèbre de Turenne : « N’attendez pas de moi, Messieurs, que j’ouvre à vos yeux une scène tragique ; que je vous montre ce grand homme étendu sur ses propres trophées ; que je vous découvre ce corps pâle et sanglant, auprès duquel fume encor la foudre qui l’a frappé ; que je fasse crier son sang comme celui d’Abel ; que je rassemble à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées.
J’allais voir, m’éloignant des rives de Carie, Si la Grèce pour moi n’aurait point de patrie, Et des dieux moins jaloux, et de moins tristes jours : Car jusques à la mort nous espérons toujours.
Nos parents et nos enfants nous sont chers ; mais l’amour de la patrie domine toutes nos affections. […] N'avez-vous pas honte, dit-il, de négliger entièrement les intérêts de votre patrie ? […] Nous devons à la patrie non seulement notre fortune, mais même notre vie.
Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie. […] Transportez le Parthénon dans une contrée brumeuse et froide, il y sera étranger, il ressemblera au Grec lui-même exilé de sa patrie, et regrettant, sur les bords de quelque fleuve glacé, le soleil de l’Attique et ses douces brises, et ses gracieuses collines, et ses horizons enchantés.
Mais s’il est à propos de réduire à sa juste valeur le néant de l’homme et de tout ce qui l’environne, il est à craindre cependant que le découragement ne résulte bientôt de cette première idée, et que la conviction profonde de cette vérité que nous ne sommes rien ici-bas, ne nous fasse perdre de vue ce que nous devons être un jour dans une autre patrie.
S’il s’agit de quelque question importante, d’une circonstance qui intéresse vivement le bien public ou le salut de la patrie, elle pourra s’élever, s’animer, devenir vive, impétueuse, passionnée ; l’argumentation prendra plus de nerf, plus de puissance, et, soutenue par l’émotion de l’orateur, elle entraînera la conviction de l’auditoire.
C’est un roi que l’équité guide, Et dont les vertus sont l’appui ; Qui, prenant Titus pour modèle, Du bonheur d’un peuple fidèle Fait le plus cher de ses souhaits ; Qui fuit la basse flatterie ; Et qui, père de sa patrie, Compte ses jours par ses bienfaits.
Il entrevit l’idéal, mais comme une patrie absente, dont l’avaient exilé les écarts de sa fantaisie téméraire.
À quelle époque notre patrie fut-elle plus belle et plus grande ?
Il est trop vivement touché des intérêts de sa patrie pour s’amuser à tous les jeux d’esprit d’Isocrate ; c’est un raisonnement serré et pressant, ce sont les sentiments généreux d’une âme qui ne conçoit rien que de grand, c’est un discours qui croît et qui se fortifie à chaque parole par des raisons nouvelles, c’est un enchaînement de figures hardies et touchantes : vous ne sauriez le lire sans voir qu’il porte la république dans le fond de son cœur ; c’est la nature qui parle elle-même dans ses transports ; l’art est si achevé, qu’il n’y paraît point ; rien n’égala jamais sa rapidité et sa véhémence2.
« Lucrèce, a dit Fontanes (Discours préliminaire de sa traduction de l’Essai sur l’homme), comme presque tous les athées fameux naquit dans un siècle d’orages et de malheurs : témoin des guerres civiles de Marius et de Sylla, et n’osant attribuer à des dieux justes et sages les désordres de sa patrie, il voulut détrôner une providence qui semblait abandonner le monde aux passions de quelques tyrans ambitieux.
Léonidas2était mort pour son pays avant que Socrate eût fait un devoir d’aimer la patrie.
Français2 tant qu’il vous plaira, l’amour de la patrie n’inspire point de ces démarches périlleuses, et surtout en faveur d’un inconnu.
ne prostituez pas ces mots de patrie et de patriotisme.
J’espère, Messieurs, qu’il vous sera donné de faire à notre chère patrie ce bien immense.
Ces discours empoisonnés firent d’autant plus d’impression sur leurs esprits, que les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur grandeur : si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces douces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique. […] et si vous causez tant d’admiration sous vos tentes et dans votre marche, que sera-ce quand vous serez établis dans votre patrie ! […] c’est pour le bien de votre patrie que vous avez versé tant de sang ! […] » « Eucrate, me dit-il, je n’eus jamais cet amour dominant pour la patrie dont nous trouvons tant d’exemples dans les premiers temps de la république ; et j’aime autant Coriolan, qui porte la flamme et le fer jusqu’aux murailles de sa ville ingrate, qui fait repentir chaque citoyen de l’affront que lui a fait chaque citoyen, que celui qui chassa les Gaulois du Capitole. […] Regardez, je vous prie, un Cassini et un Huyghens, qui renoncent tous deux à leur patrie, qu’ils honorent, pour venir en France jouir de l’estime et des bienfaits de Louis XIV347.
ô ma triste patrie ! […] Dans la première Catilinaire (nº 27 et 28), la Patrie personnifiée s’adresse à Cicéron, pour lui demander vengeance des attentats de Catilina.
Le sublime consiste ici dans l’héroïque sacrifice du sentiment paternel à l’honneur et au salut de la patrie. […] Andromaque, captive de Pyrrhus, qui lui offre son trône et sa main, répond : Seigneur, tant de grandeurs ne nous touchent plus guère ; puis elle apostrophe les murailles de sa patrie, auxquelles la rattache son souvenir : Non, vous n’espérez plus de nous revoir encor, Sacrés murs que n’a pu conserver mon Hector !
Le jour même qu’Agamemnon rentra dans sa patrie, après la prise de Troie, Clytemnestre, sa femme, lui fit préparer un grand festin, au milieu duquel il fut assassiné par Égysthe, fils de Thieste, frère d’Atrée, l’an 1209 avant J. […] Mais soutenu par les conseils du sage Mentor, il sauva sa gloire et sa vertu, en s’éloignant de ce séjour funeste ; et après bien des voyages qui lui furent très utiles pour son instruction, il arriva dans sa patrie, où il eut le bonheur de voir son père.
La grâce de mon mari sera accordée, si M. l’ambassadeur daigne seulement vous témoigner qu’il sera satisfait que ce magnifique conseil laisse revenir mon mari Lamande dans sa patrie, et que je puisse y soulager la vieillesse de mes parents. […] Mais il faut les aimer malgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’hommes méchants corrompent les douceurs ; comme il faut aimer sa patrie, quelques injustices que l’on y essuie.
C’est-là votre ouvrage, illustre Riquet(c) : c’est à vous que Béziers, votre patrie, doit ses richesses et l’ornement de ses murs : c’est à vous que la France doit le monument le plus beau, le plus magnifique et le plus utile. […] Il faut que le même personnage ait les moeurs de sa nation, de sa patrie ; par conséquent qu’un héros de la Grèce ne soit point représenté sous les mêmes traits qu’un citoyen de Rome, un Athénien sous les mêmes qu’un Spartiate, un Espagnol sous les mêmes qu’un Français, un habitant de la province, sous les mêmes qu’un habitant de la capitale. […] Veut-on connoître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la gloire ? Qu’on écoute parler Horace dans Corneille, lorsque Curiace, en le félicitant de ce que Rome l’a nommé avec ses deux frères pour le combat, ne peut s’empêcher de lui témoigner ses craintes pour Albe sa patrie. […] Mais vouloir au public immoler ce qu’on aime, S’attacher au combat contre un autre soi-même, Attaquer un parti, qui prend pour défenseur Le frère d’une femme, et l’amant d’une sœur ; Et rompant tous ces nœuds, s’armer pour la patrie Contre un sang qu’on voudroit racheter de sa vie ; Une telle vertu n’appartenoit qu’à nous : L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux ; Et peu d’hommes au cœur l’ont assez imprimée, Pour oser aspirer à tant de renommée, Curiace.
Le voici : c’est que chez tous les Grecs, tous les ministres, à commencer par toi, s’étant laissé corrompre d’abord par Philippe, ensuite par Alexandre, je n’ai jamais été, moi, tenté ou engagé, ni par l’occasion, ni par la douceur des paroles, ni par la grandeur des promesses, ni par l’espérance, ni par la crainte, ni par aucun autre motif, à trahir ce que je regardai toujours comme les droits et les intérêts de ma patrie ; c’est que tous les conseils que je donnai, je ne les donnai jamais, ainsi que vous autres, penchant comme la balance, du côté qui reçoit davantage, mais que je montrai partout une âme droite et incorruptible ; c’est qu’ayant été plus que personne à la tête des plus grandes affaires, je me conduisis dans toutes avec une probité irréprochable.
Il dira que le qu’il mourût est sublime, mais n’appartient pas plus au ton sublime qu’au ton simple, car cet admirable eri de dévouement à l’honneur et à la patrie n’a rien de commun avec la généralisation des idées ; qu’au contraire, il y a à la fois sublime et ton sublime dans les vers de Joad : Celui qui met un frein à la fureur des flots… etc.
L’ermite les avait roulés dans une pièce de lin d’Europe, filé par sa mère ; c’était le seul bien qui lui restât de sa patrie, et depuis longtemps il le destinait à son propre tombeau.
Se fait-on l’idée d’une barbarie pareille dans la patrie de Montesquieu ?
Malheur à qui pourrait mettre des opinions ou des préjugés en balance avec la patrie !
Ce sont les sentiments ardents de l’honneur, de la vertu, de la magnanimité, de l’amour de la patrie, qui peuvent seuls animer le feu du génie, et faire naître ces idées élevées dignes de l’admiration des hommes. […] « Ces hommes malheureux, dit-il, ces lâches flatteurs, ces furies de la république, ont cruellement déchiré leur patrie. […] Quoique son ambition fût blâmable, de grandes vertus le distinguaient ; il était généreux et magnanime, et aimait sa patrie. […] Lorsqu’il attaque les orateurs ses contemporains, qui étaient vendus à Philippe et conseillaient la paix, il ne garde plus de mesures ; il leur reproche avec amertume de trahir leur patrie. […] Démosthène paraît sortir de soi, et ne voir que la patrie.
Clément Marot (1495-1544) Notice Clément Marot naquit à Cahors, de Jean Marot, qui y était, venu de Caen, sa patrie. […] Il a eu la gloire d’écrire et de signer le programme éloquent de la nouvelle école, la Deffense et illustration de la Langue françoise (1549) et de l’appliquer le premier par le recueil (même année) qui contenait les sonnets de l’Olive et des Odes ; de léguer à la poésie française, dans ses Antiquités de Rome, impressions premières de son séjour en cette ville (1551-1554), et dans ses Regrets, souvenirs et appels de la patrie absente, les plus parfaits sonnets que le siècle ait produits ; de donner, dans son Poète courtisan, le premier modèle de la satire en France ; enfin | de mériter, par les poésies diverses de ses Jeux rustiques, ajoutées à celles qui précèdent, le nom d’« Ovide français », si tant est que ce nom implique, avec la grâce et l’esprit, les qualités de mâle énergie qui nous frappent à chaque page des Antiquités et des Regrets. […] Ce tyran, ce César, ennemy du Senat, Oppresseur du païs, qui de son consulat Avoit faict heritage310, et de la Republicque Une commune vente en sa seule praticque311, Ce bourreau d’innocens, ruyne de nos loix, La terreur des Romains et le poyson des droicts, Ambitieux d’honneur, qui monstrant son envye, S’estoit faict appeler Pere de la patrie, Et Consul à jamais, à jamais Dictateur, Et, pour comble de tout, du312 surnom d’Empereur, Il est mort, ce meschant, qui, decelant sa rage, Se feit impudemment eslever une image Entre les Roys : aussy il a eu le loyer Par une mesme main qu’eust Tarquin le dernier. […] Voire, mais beaucoup plus à la patrie ils doivent.
lorsque vous voyez périr votre patrie, Pour quelque chose, Esther, vous comptez votre vie ? […] Qu’il voue à la patrie et son bras et son cœur ! […] Racine ; celle des Lois, par Platon ; celles de la Patrie, par Cicéron et par Lucain ; celle d’Alger, par Bossuet ; celle de Fabricius, par J.
Les passions qu’elle emploie ne doivent donc pas être des mouvements rapides et passagers, mais des sentiments vifs et durables, comme le ressentiment des injures, le désir de la gloire, l’amour de la patrie, etc. […] Ainsi, veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la gloire, qu’on écoute parler Horace dans la tragédie de Corneille (II. 2), lorsque Curiace, en le félicitant de ce que Home l’a nommé avec ses deux frères pour le combat, ne peut s’empêcher de lui témoigner ses craintes pour Albe, sa patrie.
« Si tout doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie, notre origine, et la seule félicité que nous pouvons nous promettre, pourquoi n’y sommes-nous pas heureux ?
Je vis que l’ordre des dieux m’appelait à servir la patrie, et que je devais obéir.
Tantôt il évoque les morts, tantôt il personnifie la patrie, pour gémir sur les attentats d’un citoyen rebelle.
L’empire de cette langue ne tient point à ses formes actuelles : il est aussi ancien que la langue même ; et déjà, dans le treizième siècle, un Italien écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le monde, et était plus dilettable à lire et à oïr que nulle autre1 ».
Le dix-septième siècle est sa patrie de prédilection.
Nul n’a plus contribué à former les connaisseurs délicats, à élargir le temple du goût, en sorte qu’il devienne une église universelle, où se rencontrent tous les croyants de cœur sincère qui ont adoré le beau dans tous les temps, sans distinction de frontières et de patrie.
C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes qu’un homme habile fait mouvoir pour la défense de la patrie ; c’est une troupe d’hommes armés qui suivent aveuglément les ordres d’un chef dont ils ne savent pas les intentions ; c’est une multitude d’âmes pour la plupart viles et mercenaires, qui, sans songer à leur propre réputation, travaillent à celle des rois et des conquérants ; c’est un assemblage confus de libertins qu’il faut assujettir à l’obéissance, de lâches qu’il faut mener au combat, de téméraires qu’il faut retenir, d’impatients qu’il faut accoutumer à la confiance. » Vous pressentez la conclusion, et vous voyez comment la définition de l’idée armée sert de développement à cette proposition : le commandement est chose difficile.
En général les livres qui traitent d’intérêts sérieux, qui ont pour objet l’humanité, la patrie, les hautes doctrines de la société, tous les ouvrages didactiques, religieux, moraux, politiques, historiques, exigent la gravité du ton, la dignité du langage, une réserve scrupuleuse dans le choix des termes.
C’est dans Iphigénie : Il me représenta l’honneur et la patrie, Tout ce peuple, ces rois à mes ordres soumis, Et l’empire d’Asie à la Grèce promis ; De quel front immolant tout l’Etat à ma fille, Roi sans gloire, j’irais vieillir dans ma famille… 110.
Après avoir prédit aux Juifs la fin de leur captivité et leur retour dans leur patrie, le poète les introduit eux-mêmes, célébrant par des chants de victoire la ruine du barbare qui les avait opprimés si longtemps160.