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116. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Dans les cas ordinaires, les matières à discuter étaient préparées d’avance dans le conseil des cinq cents, composé de cinquante sénateurs choisis dans chacune des dix tribus. […] Heureux si, comme il vous est salutaire de recevoir les meilleurs conseils, il l’était de même à l’orateur de vous les donner !

117. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Qu’importe que César continue à nous croire, Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloire ; Pourvu que dans le cours d’un règne florissant Rome soit toujours libre, et César tout-puissant ? […] I, v. 113 ) Voici un conseil à l’adresse toute particulière de ceux de nos jeunes versificateurs qui abordent les traces de Boileau et de Racine, après avoir déjà marché, non sans succès, sur celles d’Horace et de Virgile.

118. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Sans cesse il vient accuser de témérité, et lier par de timides conseils la noble hardiesse du pinceau créateur : naturellement scrupuleux, il pèse et mesure toutes ses pensées, et les attache les unes aux autres par un fil grossier qu’il veut toujours avoir à la main ; il voudrait ne vivre que de réflexions, ne se nourrir que d’évidence ; il abattrait, comme ce tyran de Rome, la tête des fleurs qui s’élèvent au-dessus des autres : observateur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités, mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qui sont uniquement pour la raison, et qui n’intéresseraient ni les sens ni le cœur humain.

119. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74

Bourdalouc s’adresse aux semblables pour développer l’inconséquence de celui qui nie la Providence dans le gouvernement de l’univers : « Il croit qu’un Etat ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la paix, il conclut, sans hésiter, qu’il y a un esprit, une intelligence qui y préside ; mais il prétend tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienne dans l’ordre merveilleux où nous le voyons. » Racine fait de même pour démontrer qu’en remettant Joas à Athalie, on concourt peut-être à l’accomplissement des secrets desseins de Dieu sur cet enfant : Pour obéir aux lois d’un tyran inflexible, Moïse, par sa mère au Nil abandonné, Se vit, presque en naissant, à périr condamné ; Mais Dieu, le conservant contre toute espérance, Fit par le tyran même élever son enfance.

120. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Le nom de ces fonctionnaires venait de ce qu’ils rapportaient les requêtes des parties dans le conseil du roi, ce que les personnes revêtues de ce titre font aujourd’hui près du conseil d’Etat.

121. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

» Après ce petit conseil, ils se séparèrent, je crois, très-mécontents l’un de l’autre.

122. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606

Poëte, que me demandez-vous des conseils sur la forme ?

123. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

Thiers, et la suivante sur les avantages de la religion : La religion renferme quelque chose de mystérieux et de relevé dans ses dogmes, de sévère dans ses préceptes, d’austère dans ses conseils, de magnifique dans ses promesses, de terrible dans ses menaces, qui est singulièrement propre à former des habitudes graves, des sentiments élevés et de forts caractères.

124. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

De sa chambre à l’eglise allez en appareil, Puis vous allez disner et de là au conseil, Puis au coucher du Roy, si bien qu’il ne vous reste Une heùre en tout le jour qui ne vous soit moleste : Et tout à celle fin qu’un Roy vous tienne cher. […] Puis Dieu engendre son Fils,     … sa Vois362, son Conseil eternel, De qui l’étre est égal à l’étre paternel. […] À son livre389 ……………………………………………… Va donc, va, mon enfant, va-t-en à l’aventure, Puisque de mon conseil obstiné tu n’as cure. […] Car tousjours la jeunesse est la plus agreable, Qui porte sur son front une douceur aimable, Montrant par ses discours à chacun en tout lieu Qu’en son ame est emprainte une image de Dieu, Et qui, par des effects pleins d’un gentil446 courage, Fait gouster de bon fruict dès son apprentissage… Qui sçait bien à part soy dans son cœur consulter Tousjours un saint conseil Dieu lui vient apporter. […] Pourveu qu’on soit morgant555, qu’on bride sa moustache, Qu’on frise ses cheveux, qu’on porte un grand panache, Qu’on parle barragoüyn556 et qu’on suive le vent, En ce temps du jourd’huy l’on n’est que trop sçavant557…     Or, quant à ton conseil qu’à la Cour je m’engage, Je n’en ay pas l’esprit, non plus

125. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

« Aimons donc la patrie, soyons soumis au sénat, prenons les intérêts des gens de bien ; oublions les avantages présents, pour ne nous occuper que de la gloire à venir ; regardons comme le plus utile ce qui sera le plus juste ; espérons tout ce que nous voudrons, mais supportons tout ce qui nous arrivera ; pensons enfin que, dans les grands hommes, le corps seul est mortel, que les conceptions de leur âme et la gloire de la vertu sont éternelles ; et si nous voyons cette opinion consacrée dans la personne d’Hercule, ce héros vénérable, dont l’immortalité même vint, dit-on, recueillir l’âme et les vertus, dès que les flammes du bûcher eurent consumé son corps, nous devons croire aussi que ceux qui, par leurs conseils ou par leurs travaux, ont défendu, accru, sauvé une république aussi florissante, sont parvenus à une gloire qui ne mourra jamais ».

126. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis,     Je crois que le ciel a permis     Pour nos péchés cette infortune.

127. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

Dans un sage conseil, par les chefs assemblé, Du départ général le grand jour est réglé ; Il arrive, tout part : le plus jeune peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’ont vu naître, Quand viendra ce printemps par qui tant d’exilés Dans les champs paternels se verront rappelés1 ?

128. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

. — Outre que ce conseil est le plus secret qu’il y ait au monde, cet homme n’est pas fait pour en approcher. — Mais c’est peut-être un des espions qu’ils emploient. — A d’autres3 !

129. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Conseils à la jeunesse 2 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous avez vécu tranquilles et studieux, renfermant dans l’enceinte de nos écoles vos pensées comme vos travaux, uniquement occupés de vous former à l’intelligence et au goût du beau et du vrai.

130. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Ces conseils ont été pour moi des préceptes inviolables ; ils n’ont point cessé un moment d’éclairer mon travail. […] Les livres sapientiaux donnent des règles de conduite ; les préceptes moraux et les conseils sont dans les évangiles ; le fond de la religion est dans saint Paul. […] Selon le conseil de Cicéron (de Orat. […] Il se décharge sur eux du soin des faibles et des petits ; c’est par là qu’ils entrent dans l’ordre des conseils de sa sagesse éternelle. […] On doit, selon le conseil d’Horace, étudier l’homme dans les écrits des philosophes1.

131. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Pleine de modération dans l’exercice de son autorité, les conseils qu’elle donne semblent être ceux d’un ami, et la modestie pleine de délicatesse qui s’unit à sa bienfaisance, double le prix des faveurs ou des dons qu’elle accorde. […] Cependant il continua de s’acquitter régulièrement de tous les autres devoirs de son ministère ; il ne refusa jamais ses conseils et ses consolations aux personnes qui sollicitaient sa correspondance de toutes les parties du royaume. […] Observez la construction de cette phrase de lord Shaftsbury, dans ses Conseils à un auteur. […] Lorsque nous les considérons dans le développement de leurs moyens, Homère ressemble à son Jupiter en fureur, faisant trembler l’Olympe, lançant la foudre, et embrasant le ciel ; Virgile ressemble aussi à Jupiter, mais à Jupiter bienveillant, prenant conseil des dieux, réglant le destin des empires, et coordonnant l’univers. » De semblables phrases sont d’une grande beauté lorsque, placées à propos, elles ne reviennent pas trop souvent ; mais il faut bien se garder de les reproduire avec affectation ; on ne doit les employer que lorsque l’occasion s’en présente, et que l’opposition ou le rapport qui existent entre les objets les dicte naturellement.

132. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Fuyez sur ce point un ridicule excès, a dit Boileau ; et ce conseil, généralement applicable à l’emploi de tous les tropes, l’est surtout à l’égard de l’hyperbole dont nous allons nous occuper. […] Mais, quand nous trouverons dans Fléchier des soupirs contagieux qui sortent du sein d’un mourant, pour faire mourir ceux qui vivent ; quand il nous dira d’une grande princesse, qu’elle fut admirée dans un âge où les autres ne sont pas encore connues ; qu’elle eut de la sagesse, dans un temps où l’on n’a presque pas encore de la raison ; qu’on lui confia les secrets les plus importants, dès qu’elle fut en âge de les entendre ; que son naturel heureux lui tint lieu d’expérience, et qu’elle fut capable de donner des conseils, dans un temps où les autres le sont à peine d’en recevoir, etc. ; qui ne voit dans tous ces exemples la vérité sacrifiée à la démangeaison de faire contraster les mots ?

133. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

Le chien, le bœuf, le cerf, sont vraiment ses amis, A leur grave conseil par lui je suis admis ; Louis qui n’écoutait, du sein de la victoire, Que des chants de triomphe et des hymnes de gloire, Dont peut-être l’orgueil goûtait peu la leçon Que reçoit dans ses vers l’orgueil du roi lion, Dédaigna Lafontaine et mit son art frivole : Chantre aimable ! […] Une plaideuse ruinée explique ses malheurs à un chicaneur bien connu, et en attend des consolations et des conseils.

134. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Les conseils et les principes des anciens auteurs à cet égard sont excellents, et méritent toute notre attention. […] Conseils pour former le style. […] Le troisième conseil est relatif aux avantages qu’on peut retirer des ouvrages de ses devanciers. […] x ; ils y trouveront une grande variété d’observations et de conseils dignes de leur attention. […] Leurs plus grands orateurs tremblaient en ces occasions lorsqu’ils se levaient pour parler au peuple, persuadés qu’ils répondraient des suites du conseil qu’ils allaient donner.

135. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Racine, en particulier, a soin, dans toutes ses pièces, de faire entendre d’utiles leçons et de sages conseils. […] Le dénoûment est Auguste conservé, et pardonnant à Cinna, par le conseil de Livie ; ce qui est préparé par ces mots d’Émilie : …… Je vais donc chez Livie, Puisque dans ton péril il me reste un moyen De faire agir pour toi son crédit et le mien. […] il leur demande conseil s’il quittera l’empire : les alarmes cessent ; mais l’intérêt ou la curiosité en prend la place.

136. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Quant à la sagesse de ses conseils, à la force et à la fécondité de son éloquence, qualités qui relèvent si avantageusement le mérite d’un général, vous les connaissez, Romains, vous qui l’avez si souvent admiré à cette tribune, etc. » 94.

137. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »

Alors il te donna des conseils, tels que Marc-Aurèle mourant devait les donner à son fils ; et bientôt après Rome et l’univers le perdirent ».

138. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Non sans doute ; puisque sans les conseils parricides d’un confident aussi rusé que scélérat, il aurait étouffé toute sa haine dans les bras de son frère.

139. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »

Cette autre, de de Cailly, quoique portant sur un jeu de mots, est très mordante : il s’agit des rentes sur l’Hôtel-de-ville qui, dans l’ancien régime, n’étaient pas payées très exactement ; et quand l’argent manquait, un arrêt du conseil retranchait tout simplement un terme aux rentiers.

140. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

« Que si, pour achever d’exercer ma patience et me mieux tourmenter, quelque magistrat d’un beau nom doit se déclarer le protecteur, le conseil et le soutien de mon ennemi, j’oserais demander qu’il fût choisi entre mille d’un caractère léger, et tel que ses imputations n’obtinssent pas plus créance contre moi que ses outrages publics ne doivent m’ébranler ni me nuire.

141. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

Voici les conseils que Lamotte donnait aux critiques de son temps : « La critique est sans doute permise dans la république des lettres.

142. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Nous voyons les esprits nés à la tyrannie, Ennuyés de couver leur cruelle manie, Tourner tous leurs conseils à notre affliction ; Et lisons clairement dedans leur conscience, Que s’ils tiennent la bride à leur impatience, Nous n’en sommes tenus qu’à sa protection. […] Il laboure le champ que labourait son père ; Il ne s’informe point de ce qu’on délibère Dans ces graves conseils d’affaires accablés ; Il voit sans intérêt la mer grosse d’orages, Et n’observe des vents les sinistres présages Que pour le soin qu’il a du salut de ses blés. […] Je ne vous presse plus d’approuver les transports D’un amour qui m’allait éloigner de ces bords ; Ce même amour, soigneux de votre renommée, Veut qu’ici mon exemple encourage l’armée, Et me défend surtout de vous abandonner Aux timides conseils qu’on ose vous donner. […] Tartuffe, par de faux semblants de piété, a gagné la confiance et l’amitié d’Orgon, qui ne voit que par ses yeux, ne suit de conseils que les siens, et a résolu d’en faire son gendre. […] ………………………………………………………… L’exemple, le conseil et le travail des mains Me pouvaient rendre utile à des troupes de saints… » Il va donc trouver la bergère : « Ma sœur, si nous cherchions de plus douces demeures ?

143. (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)

Si donc cette voix, animée par ses conseils et formée par ses leçons, a quelquefois servi utilement nos concitoyens, celui qui m’a donné le pouvoir de défendre et de secourir les autres, n’a-t-il pas droit d’exiger que je fasse tous les efforts dont je suis capable pour le défendre et le secourir lui-même ?  […] Bourdaloue, voulant faire sentir combien est déraisonnable et inconséquent celui qui ose nier la Providence, argumente ainsi par la comparaison du moins au plus : « Il croit qu’un État ne peut être bien gouverné que par la sagesse et le conseil d’un prince ; il croit qu’une maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien conduit sans l’attention et l’habileté d’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la paix, il conclut sans hésiter qu’il y a un esprit, une intelligence qui y préside ; mais il prétend raisonner tout autrement à l’égard du monde entier, et il veut que, sans Providence, sans prudence, sans intelligence, par un effet du hasard, ce grand et vaste univers se maintienne dans l’ordre merveilleux où nous le voyons. […] Le Tellier ne ressembla pas à ces âmes oisives qui n’apportent d’autre préparation à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à les exercer ; qui s’y jettent sans discernement, et s’y maintiennent sans mérite ; et qui n’achètent ces titres vains d’occupation et de dignité que pour satisfaire leur orgueil et pour honorer leur paresse : il se fit connaître au public par l’application à ses devoirs, la connaissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » Aristote, au sujet des contraires, donne un conseil qui sent l’école et la dispute : « Si l’on vous allègue les lois, dit-il, appelez-en à la nature ; et si l’on fait parler la nature, rangez-vous du côté des lois. » De tous les préceptes de la logique et de l’art oratoire, c’est peut-être le plus communément suivi. […] Il est impossible de ne point nous sentir une affection filiale pour celui dont la bonté attentive semble n’avoir cherché dans le récit même des faits de l’histoire qu’une occasion de salutaires conseils, qu’un moyen de nous rendre meilleurs et plus heureux ; il ne veut pas d’autre gloire ; il n’écrit que pour faire le bien. […] Les ennemis prennent notre place ; ils n’ont qu’à se montrer, la victoire se montre avec eux ; leurs propres succès les étonnent ; la valeur de nos troupes a semblé passer dans leur camp ; le nombre prodigieux de nos armées en facilite la déroute ; la diversité des lieux ne fait que diversifier nos malheurs ; tant de champs fameux de nos victoires sont surpris de servir de théâtre à nos défaites ; le peuple est consterné ; la capitale est menacée ; la misère et la mortalité semblent se joindre aux ennemis ; tous les maux paraissent réunis sur nous : et Dieu, qui nous en préparait les ressources, ne nous les montrait pas encore ; Denain et Landrecies étaient encore cachés dans les conseils éternels.

144. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

    Ce n’est mon fait. » Il en pèse un second,         Le sac des grands, des gens en place :     Là gisent le travail et le penser profond, L’ardeur de s’élever, la peur de la disgrâce, Même les bons conseils que le hasard confond. […] » Le conseil était sage et facile à goûter.

145. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290

C’est le conseil qu’Énée, dans Virgile, adresse à ses compagnons, I, 211 : Durate, et vosmet rebus servate secundis.

146. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

Quoy8 voyant son pere entendit9 bien que l’on l’auoit laissé sans luy bailler à repaistre10, et commanda qu’il fut deslyé desdictes chesnes par le conseil des princes et seigneurs assistans, ensemble aussi11 que les medicins de Gargantua dysoient que si l’on le tenoit ainsi au berseau qu’il12 seroit toute sa vie subiect à la grauelle.

147. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

C’est bien, comme disait Étienne Pasquier, un séminaire de belles ou notables sentences , et de conseils utiles à l’honnête homme.

148. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

C’était une lecture de père de famille, dans le temps des conseils minutieux et réitérés, où le fabuliste était complice des réprimandes, et le docteur de la morale domestique.

149. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Oronte est A présent un objet de clemence ; S’il a cru les conseils d’une aveugle puissance, Il est assez puni par son sort rigoureux, Et c’est être innocent que d’être malheureux !

150. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Si vous demandez des œuvres ; avec ces désirs, voilà des charités qu’il a faites, ou destinée pour le soulagement et le salut de ses frères ; voilà, des âmes égarées qu’il a ramenées à vous par ses assistances, par ses conseils, par son exemple ; voilà ce sang de votre peuple qu’il a tant de fois épargné, voilà ce sang qu’il a si généreusement répandu pour vous ; et pour dire encore plus, voilà ce sang que Jésus-Christ a versé pour lui.

151. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Et pour châtier sa femme, incontinent qu’il fut de retour en sa maison : « Ma femme, dit-il, tu m’as détruit : car il s’est trouvé que le secret du conseil a été découvert et publié de ma maison : et pourtant413 ta langue effrénée est cause qu’il me faut abandonner mon pays, et m’en aller en exil. » Et comme elle le voulut nier, et dit pour sa défense : « N’y a-t-il pas trois cents sénateurs qui l’ont ouï comme loi ? […] Ceux qui, en haine de l’amiral, entretenaient des correspondances avec le conseil d’Espagne501, y donnèrent avis du partement502 de Ribaud ; de sorte qu’il fut suivi en queue par sept autres vaisseaux espagnols, commandés par le chevalier Pierre de Melandez, qui y arriva presque aussitôt que lui, descendit et s’y campa503. […] Maximes On ne donne rien si libéralement que ses conseils (cx). […] Sophie eut tous les honneurs d’une souveraine : son buste sur les monnaies, la signature pour toutes les expéditions1102, la première place au conseil, et surtout la puissance suprême. […] Allez chez cette pauvre femme, et dites-lui que je lui veux toujours du bien : j’ai besoin d’une femme de chambre, et je lui donnerai la préférence. » Le marquis, stupéfait, la rage dans le cœur, alla chercher son ancien gouverneur, déposa ses douleurs dans son sein, et lui demanda des conseils.

152. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)

Je ne puis, à cet égard, que renvoyer le lecteur aux conseils que j’ai donnés dans mes précédentes Lectures, en traitant du style, et à ceux qu’il trouvera plus tard lorsque je m’occuperai de la prononciation ou du débit. […] Voici les conseils que je crois le plus à propos de suivre dans la composition de la partie pathétique d’un discours. […] Celui qui veut siéger dans le conseil suprême d’une nation, ou faire partie d’une assemblée politique, doit être versé dans le genre d’affaires qui se traitent ordinairement dans ces sortes d’assemblées ; il faut qu’il étudie les formes reçues, le mode de procédure adopté, et soit en état de suivre la discussion de toutes les manières qui peuvent y être mises en délibération. […] L’inquiétude dans laquelle ils passent la nuit, les conseils tenus chez les Samnites, les différentes mesures que l’on y propose, les messages que s’envoient les deux armées, tout augmente l’effet du tableau.

153. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

154. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Vous êtes, messieurs, un conseil réglé et perpétuel, dont le crédit, établi sur l’approbation publique, peut réprimer les bizarreries de l’usage et tempérer les déréglements de cet empire trop populaire.

155. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

— Il faut s’instruire et se sonder soi-même, S’interroger, ne rien croire que soi, Que son instinct ; bien savoir ce qu’on aime, Et, sans chercher des conseils superflus, Prendre l’état qui vous plaira le plus.

156. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Quelquefois, je vous l’avoue, je croyais apercevoir dans cette seule considération de quoi adoucir vos maux, s’ils étaient de nature à recevoir quelque soulagement, ou si votre âme pouvait écouter d’autres conseils que ceux de la douleur ; car enfin, ou sont les parents qui ne se contentassent d’avoir pour fils Édouard ? […] Modèles de Lettres de Conseils. […] Je veux vous parler de M. l’évêque de Marseille, et vous conjurer, par toute la confiance que vous pouvez avoir en moi, de suivre mes conseils sur votre conduite avec lui. […] Le lion, en ouvrant le conseil, parle d’un ton hypocrite et soumis. […] Si quelqu’un doit être absout dans ce conseil des animaux, c’est l’âne évidemment.

157. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Les jeunes métayers à ses conseils utiles Recouraient chaque jour ; et, disciples dociles, À son gré déposaient ou ceignaient le semoir.

158. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

Ce ne sont pas seulement des hommes à combattre, ce sont des montagnes inaccessibles ; ce sont des ravins et des précipices d’un côté, c’est de l’autre un bois impénétrable ; dans le fond est un marais ; et derrière des ruisseaux, de prodigieux retranchements ; ce sont partout des forts élevés et des forêts  abattues qui traversent des chemins affreux, et au dedans, c’est Merci avec ses braves Bavarois, enflés de tant de succès et de la prise de Fribourg ; Merci qu’on ne vit jamais reculer dans les combats ; Merci que le prince de Condé et le vigilant Turenne n’ont jamais surpris dans un mouvement irrégulier, et à qui ils ont rendu ce témoignage que jamais il n’avait perdu un seul moment favorable, ni manqué de prévenir  leurs desseins comme s’il eut assisté à leurs conseils. […] C’est Merci, rival digne de Comté et du vigilant Turenne  ; auditeur invisible de leurs conseils, Contraste, pour le coup nous avons peur, nous sommes tombés dans un guet-apens.

159. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

. — Fils d’Apollon, s’écrie Irène, quel conseil me donnez-vous ?

160. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

La voix de Dieu se fait entendre aux enfants par la bouche de ses ministres, par les instructions et les conseils paternels, par les livres saints lus avec recueillement, par les merveilles de la nature.

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