Fille unique du frère de madame de Maintenon. — Le texte de cette lettre a été altéré par la plupart des recueils qui l’ont citée jusqu’ici.
Monsieur le Professeur, Votre nouveau volume de littérature, comprenant ce qui concerne le Style, nous a paru digne de son frère aîné, intitulé : Poétique.
Défiez-vous des rapports qu’on vous a faits de votre frère… J’en appelle ici à vous-même : ne vous est-il jamais arrivé qu’on ait envenimé vos discours les plus innocents, et ajouté à vos récits des circonstances auxquelles vous n’aviez point pensé ?
Votre frère est souvent puni pour sa paresse, donc vous ne devez pas suivre son exemple.
Il a vécu et il meurt pour Jésus-Christ ; il meurt en priant pour ses frères chrétiens, afin qu’ils persévèrent ; pour tout ce peuple de bourreaux, afin qu’il se convertisse.
ô mon frère ! […] On égorge à la fois les enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère ; Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de son père. […] Voltaire l’a employée de cette manière dans la Henriade : « Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, « Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, « Le fils assassiné sur le corps de son père, « Le frère avec la sœur, la fille avec la mère ; « Les époux expirant sous leurs toits embrasés, « Les enfants au berceau sur la pierre écrasés. […] ô mon frère ! […] J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère, Du haut de son palais précipiter ma mère, Et dans un même jour égorger à la fois (Quel spectacle d’horreur) quatre-vingts fils de rois, Et pourquoi ?
Un auteur contemporain met dans la bouche d’une jeune orpheline cette touchante exhortation à un frère qui se conduit mal : C’est aujourd’hui le jour des morts. […] On égorge à la fois les enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère. […] Dit Thyeste à son frère, et cette permission est bien faite pour porter le remords dans l’âme d’un scélérat. […] Avec une allégresse aussi pleine et sincère Que j’épousai la soeur, je combattrai le frère. […] A la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il sembla, mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut.
; Les trois rimes frère, mère et père 100 id. […] Seul, d’un honteux affront votre frère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ?
Voulez-vous quitter votre frère ? […] Dans cette enfance, ou pour mieux dire, ans ce chaos du poëme dramatique parmi nous, votre illustre frère… inspiré d’un génie extraordinaire et aidé de la lecture des anciens, fit voir sur la scène la raison, mais la raison accompagnée de toute la pompe, de tous les ornements dont notre langue est capable… La scène retentit, encore des acclamations qu’excitèrent à leur naissance le Cid, Horace, Cinna, Pompée. […] Quelle indignation généreuse dans cette invective de Massillon contre les émotions fausses du théâtre : On donne dans un spectacle des larmes aux aventures chimériques d’un personnage de théâtre ; on honore des malheurs feints d’une véritable sensibilité ; on sort d’une représentation, le cœur encore tout ému du récit de l’infortune d’un héros fabuleux : et votre frère que vous rencontrez au sortir de là, couvert de plaies, et qui veut vous entretenir de l’excès de ses peines, vous trouve insensible : et vous détournez les yeux de ce spectacle de religion ! […] tu es mort comme ton frère, en homme de courage ; il n’y a que moi qui ne puis mourir ! […] Souvent farouche, naturellement porté à la cruauté, barbare en raillerie, saisissant les ridicules avec une justesse qui assommait, de la hauteur des cieux il ne regardait les hommes que comme des atomes avec qui il n’avait aucune ressemblance, quels qu’ils fussent ; il peine MM. ses frères lui paraissaient-ils intermédiaires entre lui et le genre humain.
Alors il se tourna vers son oncle, animé de sentiments plus conformes à la nature et à l’équité ; mais le bailli, dominé par l’ascendant de son frère, n’osait montrer qu’à demi sa pitié pour le cruel châtiment infligé à son neveu, et ne lui répondait qu’après avoir pris les inspirations de ce père si dur, qui se parait du titre fastueux d’Ami des hommes, qu’il s’était décerné à lui-même.
Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. […] Madame Guéton et son frère donnaient de très-bons conseils ; nous étions tous dans la consternation : le feu était si allumé qu’on n’osait en approcher, et l’on n’espérait la fin de cet embrasement qu’avec la fin de la maison de ce pauvre Guitaut. […] comment se porte monsieur mon frère ? […] Charles D’aubigné, son frère On n’est malheureux que par sa faute : ce sera toujours mon texte668 et ma réponse à vos lamentations. Songez, mon cher frère, au voyage d’Amérique, aux malheurs de notre père, aux malheurs de notre enfance, à ceux de notre jeunesse, et vous bénirez la Providence au lieu de murmurer contre la fortune.
Mes frères et moi nous avons porté les armes. — 3. […] C’est une loi de la nature d’aimer son frère. « Moi, dites-vous, je n’aime pas mon frère. » Avez-vous bien osé dire cela !
« Je m’arrête, dit Massillou, à vous, mes frères, qui êtes ici assemblés.
Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple, cette armée, Cette foule de rois, ces consuls, ce sénat, Qui tous de mon amant empruntaient leur éclat ; Cette pourpre, cet or, que rehaussait sa gloire, Et ces lauriers encor témoins de sa victoire : Tous ces yeux qu’on voyait venir de toutes parts Confondre sur lui seul leurs avides regards… Dans le sac de Troie, Andromaque ne voit que Pyrrhus, le suit partout des yeux, et à mesure qu’elle le suit, les objets se lèvent en quelque sorte, mais vagues et confus, autour du meurtrier d’Hector, dont les traits seuls sont fermes et bien accusés : Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure-toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert, échauffant le carnage.
J’eus un frère, seigneur, illustre et généreux, Digne par sa valeur du sort le plus heureux.
ce qui doit finir, mes frères, doit-il vous paraître long ?
Il s’agit ici d’Élisabeth de Bavière, deuxième femme et veuve de Monsieur, duc d’Orléans, frère unique de Louis XIV.
Ils pleuraient la mort de leur frère. […] Je n’ai aucune inquiétude au sujet de mon frère. […] Quant à mon frère, j’espère que la chose arrivera comme je l’ai toujours voulu.
Écoute : quand Néron eut empoisonné son frère, on lui dit qu’il avait sauvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux.
L’humanité nous montrera dans tous les hommes des frères qui ont, comme nous, une destinée immortelle.
comment se porte monsieur mon frère ?
Pourtant, mes frères, n’en rougissons pas. […] L’honneur du monde, mes frères, c’est cette grande statue que Nabuchodonosor veut que l’on adore.
Là, comme ailleurs, l’abus est frère de l’usage.
Les règles de la versification permettaient à Racine le vers suivant : Allez donc, et portez cette joie à mon frère… Il a eu tort de profiter de la permission, l’euphonie le lui défendait.
Sans ajouter foi à toutes les légendes qui enveloppent sa biographie, nous le retrouvons bientôt frère mineur à Fontenay-le-Comte, abbaye de cordeliers, où sa libre humeur faillit lui coûter cher, s’il faut en croire l’anecdote qui nous le montre condamné à une prison perpétuelle, dans les souterrains du monastère.
Le sont nos excès, mes frères, et notre dureté, qui multiplient le nombre des malheureux : n’excusez donc [dus là-dessus le défaut de vos aumônes, cc serait faire de votre péché même votre excuse. […] C’est au milieu des pompes de la cour, assise sur le trône qu’elle partage avec un monarque d’une religion étrangere, que la tendre Esther se rappelle son Dieu, sa patrie et ses frères infortunés : Hélas ! […] Camille dit à son frère : Rome, àqui vient ton bras d’immoler mon amant. […] Ainsi, dans Athalie, Azarias dit au grand prêtre : Oui, nous jurons ici, pour nous, pour tous nos frères, De rétablir Joas au trône de ses pères, De ne poser le fer entre nos mains remis, Qu’après l’avoir vengé de tous ses ennemis. […] il est teint du sang de mon frère.
que dirai-je à mon frère Quintus, maintenant absent, à ce tendre frère, qui a si douloureusement partagé mes malheurs !
(Bordeaux, novembre 1890) Un jeune homme, qui a profité des vacances de Pâques pour faire un voyage en France, écrit à son frère et lui fait part de ses impressions. […] Vous supposerez que son frère aîné, éloigné de lui, lui écrit, à ce sujet, une lettre pleine d’utiles conseils et d’indications pratiques. […] Ne sont-ils pas nos frères, eux aussi ?
Mais, mes frères, n’en rougissons pas.
Et pourtant, je n’ai point un cœur d’airain : la douleur de ce frère qui est là au milieu de vous, de ce frère que je chéris et qui m’aime tendrement, ne saurait me laisser insensible, pas plus que les larmes de tous ceux dont vous me voyez environné. […] Il y avait dans la ville de Cibyre deux frères, nommés Tlépolémus et Hiéron ; l’un faisait, je pense, des figures en cire, et l’autre était peintre. […] Il dormait lorsque j’arrivai : les deux frères se promenaient ; dès qu’ils m’aperçurent : Pamphile, me demandèrent-ils, où sont vos coupes ? […] Quoique mon frère et moi, continua-t-il, l’ayons déjà consacré dans le cœur et par l’intention, je renouvelle cette consécration en présence de cette assemblée de citoyens romains ; je donne ce candélabre, je l’offre, je le dédie au grand Jupiter. […] Après avoir tiré ces éclaircissements, nous sortîmes du sénat, mon frère et moi, pour ne point gêner la liberté des suffrages, en cas qu’ils eussent quelque chose à décider.
On a dit que ce poète eut des pensions du cardinal de Richelieu, et de Gaston frère de Louis XIII, et qu’il ne voulut point quitter le séjour de Nevers, pour celui de Versailles.
Horace : ………… Frères, sœurs, voisins, maîtresse et femme, Tout, jusques à tes fils, te détestent dans l’âme.
En Italie, sous le frère de saint Louis, Charles d’Anjou, Naples va faire accueil à notre idiome.
Mais que les événements se passent entre personnes amies ; que, par exemple, un frère donne ou soit sur le point de donner la mort à son frère, une mère à son fils, un fils à sa mère, ou qu’ils accomplissent quelque action analogue, voilà ce qu’il faut chercher. […] Le plus fort, c’est le dernier cas, j’entends celui, par exemple, où, dans Cresphonte, Mérope va pour tuer son fils et ne le tue pas, mais le reconnaît ; où, dans Iphigénie, la sœur, sur le point de frapper son frère, le reconnaît, et, dans Hellé, le fils au moment de livrer sa mère. […] Plus tard, il arriva que le frère de la prêtresse vint dans ce pays, et cela parce que le dieu lui avait ordonné par un oracle de s’y rendre, pour une certaine raison prise en dehors du cas général et dans un but étranger à la fable. […] La fortune est la cause des biens indépendants de la raison ; comme, par exemple, si, dans une famille, un frère est beau et que tous les autres soient laids, ou bien qu’un d’entre eux ait trouvé un trésor demeuré inconnu des autres, ou encore, si un trait a touché un individu placé à sa portée, et non pas tel autre, ou enfin, si un tel, se rendant perpétuellement en un lieu, est le seul à se trouver absent (au moment du danger), tandis que les autres, pour une seule fois qu’ils ont été présents, ont été mis en pièces. […] Et encore ce vers de Simonide : Celle qui eut pour père, pour mari et pour frères autant de tyrans.
On voit encore de la dureté dans le patriotisme sauvage du jeune Horace, qui s’écrie : Avec une allégresse aussi pleine et sincère Que j’épousai la sœur, je combattrai le frère ; Et pour trancher enfin des discours superflus, Albe vous a nommé, je ne vous connais plus. […] En commençant l’éloge de Louis XIV, Massillon s’écrie : Dieu seul est grand, mes frères ! […] J’eus un frère, seigneur, illustre et généreux, Digne par sa valeur du sort le plus heureux.
On égorge à la fois les enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fille et la mère. […] Exemple : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirants sous leurs toits embrasés, Les enfants au berceau sous la pierre écrasés.
Ils pleuraient la mort de leur frère. […] Patruus, l’oncle paternel, le frère du père. — Avunculus, l’oncle maternel, le frère de la mère.
Dites à mon père et à mon frère de quelles amertumes je fus abreuvé, de quels pièges je fus environné et quelle affreuse mort termina ma déplorable existence. […] « À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble, mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche e que pour vous demander grâce en faveur d’un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez, quand on vient vous parler de votre salut. […] Tel est ce passage de la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirant sous leurs toits embrasés, Les enfants, au berceau, sous la pierre écrasés. […] il est inondé du sang de mon frère.
• Lettre de Racine à Thomas Corneille en apprenant la mort de son frère. (16 août 1883). […] Enfin, son désespoir la reprend, et lui fait presque perdre la raison, lorsqu’elle s’offre comme victime expiatoire, tantôt à son époux, tantôt à son frère : Qu’un de vous deux me tue, et que l’autre me venge. […] Quant à Camille, sa mort souille plus la gloire de son frère qu’elle ne la rend elle-même intéressante ou sympathique ; sans avoir mérité ce barbare assassinat, il est certain qu’elle fait un personnage un peu égoïste et sans noblesse ; son bonheur, son amour, voilà tout l’horizon de ses pensées ; ajoutons qu’elle est outrée et subtile dans l’expression de ses sentiments ; la cause en est dans la manie de galanterie raffinée qui était à la mode au temps de Corneille, et à laquelle il n’a pas complètement échappé dans ses tragédies. […] Il n’est ni ami, ni frère, ni époux ; il le dit lui-même : J’accepte aveuglément cette gloire avec joie… Rome a choisi mon bras, je n’examine rien… Albe vous a nommé, je ne vous connais plus.
Mais cet empire formidable qu’il avait conquis ne dura pas plus longtemps que. sa vie, qui fut courte ; à l’âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu’un homme eût jamais conçus, et avec les plus justes espérances d’un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir d’établir ses affaires, laissant un frère imbécile et des enfants en bas âge, incapables de soutenir un si grand poids.
Ce cyprès est le sien, cet enfant est son frère.
C’est ce que n’a point fait un abréviateur de l’Histoire sainte, dans cet endroit, où il se borne à dire que Joseph fut vendu par ses frères, calomnié par la femme de Putiphar, et qu’il devint le surintendant d’Égypte.
En voyant l’eau du ciel qui les couvrait de larmes, Je les pris en pitié sans deviner pourquoi, Et tu me dis alors : « Mon frère, un d’eux, c’est toi ; L’autre, c’est moi. » Soudain le fer brille.
Seul, d’un honteux affront votre frère blessé A-t-il droit de venger son amour offensé ?