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2. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Otez de nos cœurs cet amour du beau, vous ôtez tout le charme de la vie2. […] La source du bonheur n’est tout entière ni dans l’objet désiré ni dans le cœur qui le possède, mais dans le rapport de l’un et de l’autre ; et comme tous les objets de nos désirs ne sont pas propres à produire la félicité, tous les états du cœur ne sont pas propres à la sentir. […] Je suis de tout mon cœur et avec respect, etc. […] « Un continuel besoin d’épanchement met à tout moment mon cœur sur mes lèvres. […] On dirait que mon cœur et ma tête n’appartient pas au même individu.

3. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

Maury, qui sonde et qui guérit les plaies du cœur, qui calme les troubles de -l’imagination, et qui met à la place des chimères qui l’abusent, des vérités douces qui la consolent. […] Un cœur qui souffre a-t-il besoin de maître pour savoir comment il faut se plaindre ! […] On peut prier sans aucune pensée distincte ; il ne faut qu’un retour du cœur d’un moment ; encore ce moment peut-il être employé à quelque autre chose. […] c’est ce même cœur qu’il va forcer de pardonner pour l’intérêt de sa propre tranquillité. […] Quel plaisir cruel que celui de haïr, c’est-à-dire, de porter sur le cœur le poids d’amertume qui empoisonne tout le reste de la vie !

4. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

Aussi Fléchier les a-t-il accumulées avec soin pour exciter davantage les regrets dans tous les cœurs. […] Il faut rechercher toutes les belles qualités du cœur ; Min. […] C’est dans son cœur que l’écrivain puisera cette sensibilité qui donnera la vie à ses ouvrages. […] Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouvements du cœur fondés, sur la raison ! […] du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste cœur n’a recueilli le fruit.

5. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285

Animée par un geste savant et expressif, par une diction vibrante et fébrile, sa prédication allait au cœur d’un auditoire qui avait lu Chateaubriand, Lamartine et Victor Hugo. […] Que nos cœurs soient le foyer1 de nos pères ! […] Que je vous ai recherché dans mon cœur, en me promenant, solitaire, au milieu de ces hommes de votre âge ! […] A l’instant où cesse l’occupation de ses propres intérêts, les intérêts de la chose commune lui apparaissent, et sollicitent son génie ou son cœur. […] Il veut dire : Que la mémoire de nos pères, que leur culte, la tradition de leurs vertus vive au fond de nos cœurs !

6. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

O cœur trop obstiné ! […] Ici les mots perdent leur sens : ces deux cœurs ne parlent plus la même langue ; ce qui est héroïsme pour l’un est crime pour l’autre. […] Tout ce plaidoyer s’adresse à un cœur devenu sourd aux intérêts de la terre : aussi prévoit-on la réponse de Polyeucte. […] Courages : cœurs. […] Le cœur de l’épouse fait explosion ; elle ne peut plus se contenir.

7. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Habile à déduire des conséquence rigoureuses de principes erronés qu’il formule avec l’aplomb d’un oracle, et eut l’ambition de façonner à sa fantaisie le cœur humain. […] Touché par la beauté morale, il défendit les croyances éternelles du genre humain, il eut le cœur religieux, et fut excellent lorsqu’il eut raison avec tout le monde. […] Il nous inspire une admiration inquiète, et mêlée d’une pitié qui, sans absoudre les écarts de son esprit, nous rend sympathiques à son cœur, et désarme les juges les plus sévères. […] Je me promenais dans une sorte d’extase, livrant mes sens et mon cœur à la jouissance de tout cela. […] Sa consultation est d’un médecin qui a le génie du bon sens, éclairé par le cœur.

8. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

frappe-toi le cœur, c’est là qu’est le génie3. […] De ton cœur ou de toi lequel est le poëte ? […] je les reconnais, et mon cœur se réveille. […] Dans ce dialogue, nous entendons les sanglots sincères d’un poëte blessé au cœur. […] « L’impiété est un véritable vice du cœur.

9. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

Dis-lui que de mon fils l’amour est assez fort… Crois-tu que dans son cœur il ait juré sa mort ? […] O ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que mon cœur se déguise. […] Ne me suis point, si ton cœur en alarmes Prévoit qu’il ne pourra commander à tes larmes. […] et, pour comble d’ennui, Mon cœur, mon lâche cœur, s’intéresse pour lui ! […] Enfin il est entré, sans savoir dans son cœur S’il en devait sortir coupable ou spectateur.

10. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145

Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel. […] Fuyez comme la mort, et pour vous et pour elles, tout ce qui n’est que pour orner, élever et contenter l’esprit ; craignez la science qui enfle le cœur ; ne cherchez que la charité qui édifie. […] Vous êtes assurément très-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur ; à quoi vous serviront tant d’instructions, si vous vous perdez comme Lucifer ? […] Comment accommodez-vous cette enflure de cœur avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ? […] Vous n’avez encore guère vécu, et vous avez pourtant à renoncer à la tendresse de votre cœur et à la délicatesse de votre esprit ; allez à Dieu, ma chère fille, et tout vous sera donné.

11. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »

C’est partout le cœur humain avec ses joies et ses douleurs, ses amours et ses haines. […] On ne peut se méprendre au vrai langage du cœur ; car c’est le cœur qui rend éloquent, dit Quintilien. […] Il faut aussi une certaine sobriété dans l’emploi des passions ; une émotion violente ne peut durer longtemps ; elle briserait le cœur. […] Les passions sont les orages du cœur. […] Mais qu’ils se gardent surtout de ces lectures dangereuses où les passions, peintes sous des couleurs attrayantes, peuvent pervertir leur esprit et leur cœur.

12. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64

Son cœur valut son esprit. […] Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’en donna deux qui n’étaient pas mortels ; il tombe mort. […] Faut-il donc que je me trouve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement en mon cœur ? […] Un cœur à l’autre uni jamais ne se retire, Et pour l’en séparer, il faut qu’on le déchire. […] et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le cœur ?

13. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Cette clarté est Dieu, source de toute lumière pour les intelligences et les cœurs. […] Dieu parle surtout à la conscience, à la raison et au cœur. […] Il répète les maximes de Joad : il les a retenues dans la mémoire du cœur. […] Louis XIV n’avait pas plus de noblesse et d’élégance dans les occasions où parlait son cœur. […] Son amour est composé de tous les plus nobles sentiments du cœur.

14. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

A l’instant où cesse l’occupation de ses propres intérêts, les intérêts de la chose commune lui apparaissent et sollicitent son génie et son cœur. […] Ses yeux s’ouvriront sans qu’on y lise une pensée, et son cœur battra sans qu’on y sente une vertu. […] Ils ont besoin de prouver à la France que leur cœur n’a point faibli, et que leur parole a conservé toute sa liberté. […] La parole n’y est pas l’interprète des cœurs ; elle n’est que le masque qui les cache et qui les déguise. […] On se prodigue à l’envie les louanges et les adulations, et on porte dans le cœur la haine, la jalousie et le mépris de ceux qu’on loue.

15. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Elle a de l’éloquence et de l’enthousiasme ; elle excelle dans la peinture du monde et du cœur humain. […] Les palpitations de leur cœur ont-elles suivi le rhythme de la musique ? […] Comment aimer son fils sans se flatter qu’il sera noble et fier, sans souhaiter pour lui la gloire qui multiplierait sa vie, qui nous ferait entendre de toutes parts le nom que notre cœur répète ? […] Enfin, depuis que je vous ai quittée à Ferney, depuis la nouvelle de votre exil, il n’est pas entré dans mon cœur un sentiment qui me fît respirer. […] Ils sont pour le talent comme ce vieillard qui demandait si l’on avait encore de l’amour. » « Quand le cœur est entier dans ce qu’il voit, on jouit admirablement de l’existence.

16. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399

C’est un des plus propres que je connoisse pour former l’esprit et le cœur des jeunes gens. […] Le cœur, l’esprit, le caractère en font souvent tout le prix. […] il suppose la plus grande connoissance du cœur humain, et l’on y reconnoît par-tout le profond moraliste, autant que l’élégant écrivain. […] Il ne lui faut qu’un coup d’œil, pour saisir les plus secrets mouvemens du cœur : il ne lui faut qu’un trait pour les rendre. […] Aussi l’homme dégagé des vices de l’esprit et des folles passions du cœur, y reconnoît-il sans peine l’empreinte de la divinité même.

17. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

. — Le cœur est la source de nos affections, de nos sentiments. — Le sentiment est le mouvement du cœur qui décide de la convenance des objets, — L’esprit est la source de nos idées. — Le génie est le don exceptionnel qui produit les plus belles idées ; c’est la perfection de l’esprit […] Paraissez affectionné pour ceux qui vous écoutent ; qu’ils croient que vous les aimez et que vous prenez à cœur leurs intérêts. […] Le raisonnement s’adresse à l’esprit, et le pathétique au cœur. […] Il est de principe absolu qu’il est impossible de communiquer aux autres une émotion qu’on ne ressent pas dans son propre cœur. […] L’amour de Dieu excitera les cœurs pieux ; l’amour de la gloire animera des soldats ; la haine du despotisme transportera des conjurés, etc.

18. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Son cœur valut son esprit. […] Pour moi, quand je l’ai aperçu, les jambes m’ont tremblé, et le cœur m’a battu si fort, que je n’en pouvois plus. […] Si vous saviez combien on est malheureux quand on a le cœur fait comme je l’ai, je suis assurée que vous auriez pitié de moi ; mais je pense que vous n’en êtes pas quitte à meilleur marché, de la manière dont je vous connois. […] et de quelle façon toutes ces pensées me traversent-elles le cœur ? […] Je vous prie de ne point parler de mes faiblesses ; mais vous devez les aimer et respecter mes larmes, puisqu’elles viennent d’un cœur tout à vous1.

19. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Il maudit dans son cœur le démon des combats, Et de l’horreur du coup il recule six pas. […] Soit vertu, soit amour, mon cœur s’en effarouche. […] Qu’on n’a reçu du ciel un cœur que pour aimer. […] Dans le fond de ton cœur je sais que tu me hais. […] Le ciel n’est pas plus pur que le fond de mon cœur.

20. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

je suis à vous de tout mon cœur. […] Je vous remercie de tout mon cœur, et je vous prie de venir demain de bonne heure. […] Son cœur valut son esprit. […] Vous avec eu un cœur de fer, et le ciel sera de fer sur votre tête. […] Qu’il porte dans son cœur l’audace d’Achille, sans en avoir la férocité !

21. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

L’éloquence ne consiste pas seulement dans l’émotion du cœur. […] S’il est vraiment attentif aux mouvements que Dieu excite dans son propre cœur, il les fera plus aisément passer dans le cœur des autres. […] Le cœur, c’est presque tout l’homme, nous ne sommes quelque chose que par le cœur. C’est le cœur qui croit, corde creditur ; c’est le cœur qui enfante les vertus, c’est le cœur que Dieu demande. Mais pour parler au cœur, il faut avoir soi-même un cœur et s’en servir.

22. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338

Nous ne doutons point que ce changement si considérable n’ait été l’ouvrage de l’éloquence, si nous nous formons une juste idée du pouvoir qu’elle a sur les esprits et sur les cœurs. […] Une âme vraiment grande a des idées sublimes : un cœur vraiment sensible a des sentiments vifs et profonds. […] À ces mots, il se couche, et chacun étonné Admire le grand cœur, le bon sens, l’éloquence         Du sauvage ainsi prosterné. […] « Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’entend point nommer ; « Leur sombre inimitié ne fuit point mon visage : « Je vois voler partout les cœurs à mon passage ». […] Le genre fleuri est plus particulièrement propre à plaire, quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœur.

23. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’eau. […] Sentir, c’est donc avoir le cœur touché, l’âme émue par quelque objet. […] Les sentiments intéressent le cœur ou la sensibilité d’où ils partent, et ont pour effet de toucher et de persuader. […] Tout sentiment doit être vrai, c’est-à-dire n’être ni contrefait, ni affecté, mais sortir du cœur. […] Et puisse alors le cœur de sa mère en tressaillir d’allégresse !

24. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profondément calme et modeste. […] Aurais-je moins de cœur qu’un prince ou qu’un baron ? […] qu’un seul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le cœur ! […] On répond de son cœur ; et je vaincrai le mien. […] Ô cœur trop obstiné !

25. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Ce Jésuite connaissait parfaitement le monde et le cœur humain. […] Mais dans le secret de son cœur il ne l’abandonna jamais ; il ne perdit jamais la foi ; il ne douta jamais de nos mystères. Au milieu même des égarements du monde, la religion se conserva dans son cœur ; et elle ne s’y conserva, que parce qu’il avait un cœur droit, etc. […] Ces orateurs n’entrent dans aucun détail sur la vie de l’académicien, et se bornent à louer en général ses talents, son esprit, et les qualités de son cœur. […] Quoiqu’elle ait beaucoup de force quand elle est présentée sans fard, elle a néanmoins besoin, pour triompher pleinement des cœurs, d’être revêtue de quelques ornements.

26. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296

Il nous vaut mieux vivre au sein de nos lares, Et conserver, paisibles casaniers, Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares ; Sans quoi le cœur, victime des dangers, Revient chargé de vices étrangers. […]     A Nevers donc, chez les Visitandines, Vivait naguère un perroquet fameux, A qui sont art et son cœur généreux, Ses vertus même, et ses grâces badines, Auraient dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux. […]     Qui l’aurait dit, en ces jours pleins de charmes, Qu’en pure perte on cultivait ses mœurs ; Qu’un temps viendrait, temps de crime et d’alarmes, Où ce Ver-Vert, tendre idole des cœurs, Ne serait plus qu’un triste objet d’horreurs ? […] Instruit, formé par leurs leçons fréquentes, Bientôt l’élève égala ses régentes : Finalement Ver-Vert savait par cœur Tout ce que sait une mère de chœur2. […] Sœur Mélanie, en guimpe toujours fine, Portait l’oiseau : d’abord aux spectacteurs Elle en faisait admirer les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs.

27. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99

Aussi se dévoua-t-elle à son œuvre avec un cœur vraiment maternel ; elle fut la plus accomplie des institutrices. […] Tous ces désirs de grandeur partent du vide4 d’un cœur inquiet. […] Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. […] Vous êtes assurément très-désagréable à Dieu ; voyez son exemple ; vous savez l’Évangile par cœur ; à quoi vous serviront tant d’instructions, si vous vous perdez comme Lucifer ? […] Comment accommodez-vous cette enflure de cœur avec cette dévotion dans laquelle on vous élève ?

28. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Toute sa sensibilité est dans sa tête ; cependant, par moments, le cœur semble battre en lui. […] Avec beaucoup de honte, et plus encor de cœur. […] Il n’y manque, comme à ses personnages, que l’accent du cœur, la passion, la tendresse. […] Dans mon cœur il s’élève Des mouvements de rage. […] Crispin, le cœur me bat.

29. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

La rage s’empare de tous les cœurs, les yeux roulent du sang, la main frémit sur l’épée. […] Porte-lui tout mon cœur saignant de son martyre. […] Le curé doit l’avoir toujours à la main, toujours sous les yeux, toujours dans le cœur, un bon prêtre est un commentaire vivant de ce livre divin. […] que le cœur n’est pas fait pour donner le branle à cette circulation ? […] Au premier aspect de cette région désolée, un grand ennui saisit le cœur.

30. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Tous ces désirs de grandeur partent du vide d’un cœur inquiet. […] Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’homme. […] Vous ne serez jamais contente, ma chère fille1, que lorsque vous aimerez Dieu de tout votre cœur : ce que je ne dis pas par rapport à la profession où vous vous êtes engagée. […] Mais il est certain que, par la suite, la brillante fortune de madame de Maintenon ne l’éblouit pas, et que son élévation ne changea point son cœur, comme le lui écrivait dans une lettre fort remarquable, datée du 20 avril 1714, le duc de Richelieu, petit-neveu du cardinal et père du maréchal de France. […] Allusion à une de ses lettres précédentes, où elle lui disait, entre autres choses : « Votre dissipation me perce le cœur.

31. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

N’est-ce pas le langage du cœur ? […] Je sens que mon cœur est encore touché pour sa patrie. […] je l’aime de tout mon cœur. […] je suis à vous de tout mon cœur. […] le cœur d’une mère est un trésor.

32. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Rodrigue, as-tu du cœur ? […] Rodrigue, as-tu du cœur ? […] J’attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force, ayant assez de cœur. […] Est-il affront plus grand pour un cœur généreux ? […] Tous les esprits sont en suspens, tous les cœurs sont émus. » 2.

33. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »

» ……………………………………………………… » Un cœur juste, un cœur saint, voilà ce qu’il demande. […] Quelle est donc la compensation que trouve l’Ecclésiaste pour remplacer, dans un cœur fatigué de tout, le vide qu’y a laissé la jouissance de tout ce qu’il croyait capable de le remplir ? […] 179Le sage et l’imprudent, et le faible et le fort, Tous sont précipités dans les mêmes abîmes : Le cœur juste et sans fiel, le cœur pétri de crimes, Tous sont également les vains jouets du sort. […] Mais ne t’y trompe pas ; il rugit de colère, Et sous de vains dehors masquant sa lâcheté, Percera, tôt ou tard, le cœur qu’il a flatté. […] le sage va nous l’apprendre : Par le sommeil du cœur les yeux appesantis N’ont pour les biens réels, pour le bonheur solide, Qu’une vue incertaine et qu’un regard stupide.

34. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503

Il est sage de s’y présenter avec toutes ses forces réunies, la raison et le cœur se prêtant un mutuel appui, et l’imagination soumise ou charmée. […] Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon cœur ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma main ; elle a tracé péniblement chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. […] Mon cœur n’est-il pas son vrai tombeau ? […] O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des incertitudes de l’entendement ! […] L’important est la peinture du cœur humain.

35. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

C’est le cœur qui parle au cœur. […] Je dis seulement, en regardant M. le Duc, que j’y opinais de tout mon cœur. […] Combien le cœur rit quand on approche du gîte ! […] Quelle bonté de cœur, quelle sincérité se remarque dans tes écrits ! […] On peut-être au-dessus de l’un et de l’autre par le cœur.

36. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

Les preuves sont ou de raison ou de sentiment, et doivent toucher le cœur par leur pathétique, ou convaincre l’esprit par leur solidité. De là l’argumentation, qui est la partie technique du raisonnement, ou, si l’on veut, le corps de la preuve ; et le pathétique, qui en est l’âme, et qui achève victorieusement sur les cœurs, ce que l’argumentation a commencé sur les esprits. […] Alors il deviendra pathétique, parce qu’il sera vrai ; ses moyens seront victorieux, parce qu’ils seront naturels, et que l’on n’attaque jamais en vain le cœur des autres, quand on est fortement pénétré soi-même du sentiment que l’on exprime. […] Ce que la nature a mis de sensibilité dans le cœur du juge, est le commentaire heureux du texte impassible de la loi. […] Du moment que l’on s’aperçoit que tous les cœurs sont émus, gardons-nous d’insister sur les plaintes ; ne laissons pas à l’auditeur le temps de se refroidir, et ne nous flattons pas surtout que personne pleure longtemps des infortunes qui lui sont étrangères.

37. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

C’est le cœur qui rend éloquent dit Quintilien. […] Ministre de la vérité et de la vertu, il a à combattre de puissants ennemis : d’un côté, les erreurs de l’esprit, où la faiblesse et l’orgueil entraînent les hommes ; de l’autre, les passions du cœur, jamais satisfaites, jamais calmées. […] C’est ainsi que l’éloquence sacrée touche et enseigne, et qu’elle porte à la fois la conviction dans les cœurs et dans les esprits. […] L’éloquence ne se trouve pas exclusivement dans les discours parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’étudier les divers caractères ; elle peut exister dans les ouvrages destinés à convaincre les esprits et à toucher les cœurs. […] Saint François de Sales, saint Vincent de Paul, Mascaron, Bossuet, Fléchier, Bourdaloue, Fénelon, Massillon, Bridaine, Maury, Frayssinous, Maccarthy, Cœur, Ravignan, Lacordaire.

38. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles de la pensée. […] Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. […] Elle consiste donc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre les pensées et les expressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver ensuite les justes proportions du discours qu’on veut y assortir. […] Pascal a passé vite sur la terre ; mais pendant cette courte apparition, il a entrevu la beauté parfaite, il s’y est attaché de toutes les puissances de son esprit et de son cœur, et il n’a rien laissé sortir de ses mains qui n’en portât la vive marque. […] Ces cris du cœur sont familiers à Pascal ; ses pensées ont la candeur et la bonne foi d’une conscience qui s’interroge.

39. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

que demandez-vous à nos cœurs attristés ? […] unique objet de joie et de douleurs, » Jusqu’au dernier soupir, Sion chère à nos cœurs ! […] De là cette délicieuse onction qui coule avec les vers du poète, et qui ne trouverait pas insensible le cœur le plus étranger aux émotions de la nature. […] » Comme ton cœur est pur, ton front est sans nuage ! […] » Mon long pèlerinage enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort, je l’attends d’un cœur ferme.

40. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »

Que le cœur en soit épris ; que l’amour en devienne plus actif, à mesure que la connaissance en devient plus parfaite ; que la mémoire vous redise tous les jours : ceux qui nous l’ont acquise, sensibles au cri de l’honneur, à la voix de l’opinion, savaient braver les dangers. […] La terre, oui, la terre entière est la tombe des grands hommes, et ce n’est pas seulement dans leur patrie que des colonnes et des inscriptions publient leur gloire : gravé dans tous les cœurs, bien mieux que sur la pierre, leur nom pénètre jusque dans les contrées étrangères. […] combien l’avilissement qui suivrait un moment de faiblesse, est-il plus insupportable à des cœurs généreux qu’une mort, oserai-je dire, insensible, qui surprend le guerrier à l’instant où il n’est pénétré que de la conscience de ses forces et du sentiment de la félicité publique ? […] Je le sens néanmoins, il sera difficile à vos cœurs de rester pénétrés de cette vérité, lorsque vous verrez vos concitoyens heureux de la possession de ces mêmes objets qui faisaient auparavant toute votre joie. […] Le reste sera payé par la reconnaissance à leurs enfants, devenus dès ce moment les vôtres, devenus les enfants de la république qui les nourrira jusqu’à ce que l’âge leur permette de la défendre, utile récompense pour eux-mêmes, utile objet d’émulation pour ceux qui doivent entrer dans la même lice ; en effet la république qui honore magnifiquement la vertu, doit être aussi la patrie des cœurs vertueux.

41. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137

Nous admirons en lui un accent convaincu, la beauté des plans, une exposition sévère, le tissu serré des développements, une logique inflexible qui va droit au but, l’ardente ferveur d’un apôtre qui veut produire un effet moral, édifier et convertir, une austérité chrétienne qui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur la science intime du cœur humain. […] Tout cela rassemblé dans un point de vue lui trace l’idée la plus agréable, et peint à son imagination l’objet le plus conforme aux vœux de son cœur ; mais dans le fond, ce n’est qu’une idée, et voici ce qu’il y a de plus réel ; c’est que, pour atteindre jusque-là, il y a une route à tenir, pleine d’épines et de difficultés : mais de quelles épines et de quelles difficultés ! […] C’est que, dans l’attente de cet état, où l’on n’arrive pas tout d’un coup, il faut supporter des retardements capables non-seulement d’exercer, mais d’épuiser toute la patience ; que, durant de longues années, il faut languir dans l’incertitude du succès, toujours flottant entre l’espérance et la crainte, et souvent, après des délais presque infinis, ayant encore l’affreux déboire de voir toutes ses prétentions échouer, et ne remportant, pour récompense de tant de pas malheureusement perdus, que la rage dans le cœur et la honte devant les hommes. […] Se miner, énergique et familier, pour se ronger le cœur, se consumer secrètement. […] ils pourront bien forcer les respects et ravir l’admiration, comme font tous les objets extraordinaires ; mais ils n’auront pas les cœurs. » Madame de Sévigné a dit de Bourdaloue : « Jamais prédicateur n’a prêché si hautement ni si généreusement les vertus chrétiennes.

42. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

le cœur me tremble. […] On gaigne par bienfaits les cœurs les plus sauvages. […] qu’il est en son cœur content et satisfait, Quand il tient un beau fruict du fruictier qu’il a fait432 ! […] Il a versé ce qui débordait de son cœur. […] un abyme est entr’ eux ; Leur cœur ne s’esmeut plus ; vous estes odieux.

43. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12

Les exemples sont bien choisis et de nature à former le cœur autant que l’esprit des jeunes gens. […] Car il est très propre à former tout ensemble l’esprit et le cœur des élèves. […] Oui, Monsieur le Vicaire général, votre ouvrage, par l’exactitude et la netteté des définitions, par la justesse des divisions, par l’esprit si profondément chrétien qui l’inspire, me paraît fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le goût littéraire, élever les esprits et orner les cœurs. […] Je prie Dieu de tout cœur pour qu’il bénisse vos laborieux efforts, et leur accorde le succès qu’ils méritent si bien. […] En effet, vos définitions sont exactes et précises, vos divisions logiques, vos développements clairs et bien nourris, vos exemples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage me paraît très propre à instruire exactement les esprits et à former chrétiennement les cœurs des jeunes gens auxquels il est destiné.

44. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Chacun dit du bien de son cœur, et personne n’en ose dire de son esprit. […] Il faudrait qu’ils fissent trop de miracles pour arracher à présent du cœur de tous les capitaines romains l’ambition de régner. […] Plus heureux qui porte en son cœur celles d’un heureux naturel ! […] Et si ce cœur s’ébranle ? […] ô cœur trop obstiné !

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