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146. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

Dans l’éloquence de la chaire, l’explication du sujet que l’on va traiter, remplace la narration judiciaire, et exige à peu près les mêmes qualités : clarté et précision dans les choses, élégance et correction dans le style.

147. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

Voltaire, le premier, imagina de secouer cet usage, et de traiter une question littéraire ; ce qu’il fit avec son talent habituel.

148. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90

Oui, monsieur, que l’ignorance rabaisse tant qu’elle voudra l’éloquence et la poésie, et traite les habiles écrivains de gens inutiles dans les États, nous ne craindrons point de le dire à l’avantage des lettres et de ce corps fameux dont vous faites maintenant partie, du moment que des esprits sublimes, passant de bien loin les bornes communes, se distinguent, s’immortalisent par des chefs-d’œuvre comme ceux de M. votre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après leur mort cette différence cesse.

149. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157

Ils sont très-inutiles à l’État ; cependant ils se croient considérables, parce qu’ils s’entretiennent de projets magnifiques, et traitent de grands intérêts.

150. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

L’ennemi de l’enthousiasme est la moquerie ; voici comment le traitait madame de Staël : « La moquerie qui s’attache aux idées et aux sentiments est la plus funeste de toutes, car elle s’insinue dans la source des affections fortes et dévouées.

151. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

. — Comparez à ce morceau le chapitre de Fénelon qui traite le même sujet, dans sa lettre à l’Académie.

152. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300

Les figures vraiment dignes de ce titre sont celles qui se reproduisent à chaque pas sous une foule de formes diverses, que l’écrivain peut traiter librement, manier à son gré, et dont par là même l’emploi est soumis à des règles et prête aux observations du rhéteur, la métaphore, par exemple, la périphrase, l’antithèse, etc.

153. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Ils sont très-inutiles à l’Etat, et leurs discours de cinquante ans n’ont pas un effet différent de celui qu’aurait pu produire un silence aussi long : cependant ils se croient considérables, parce qu’ils s’entretiennent de projets magnifiques et traitent de grands intérêts.

154. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276

« Jamais l’éducation des oiseaux, dit La Harpe, n’a été mieux traitée en poésie. » — Sur les nids des oiseaux, on peut lire un charmant passage dans le Génie du Christianisme de Châteaubriand, Ier part., liv. 

155. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478

Washington est, dès cette époque, l’Américain éminent, le représentant fidèle et supérieur de son pays, l’homme qui le comprendra et le servira le mieux, soit qu’il s’agisse de traiter ou de combattre pour lui, de le défendre ou de le gouverner1.

156. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

Cette division nous semble arbitraire, et peu utile dans la pratique ; car le style change perpétuellement de caractère, selon les objets qu’il sert à revêtir La matière que l’on traite n’est pas toujours uniforme ; elle peut varier de mille manières, s’élever ou s’abaisser selon les circonstances, et le style doit la suivre dans toutes ses transformations. […] Tu vois, dans l’air, ces hirondelles Filer et se perdre à tes yeux : À la mort, notre âme comme elles S’enfuit dans les hauteurs des cieux ; Elle va se mêler aux anges Qui la traitent comme une sœur, Et chante avec eux les louanges Du bon Dieu, notre créateur.

157. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Cette qualité repose en grande partie sur la manière dont on sait traiter les détails. […] Section II. — Différents genres de Narrations La narration prend différents tons suivant les divers sujets qu’elle traite : on distingue le genre simple, le genre tempéré et le genre élevé.

158. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Sainte-Beuve a dit de lui : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vérité même il la traite en homme « qui pouvait s’en passer, et lui préfère la gloire1 ». […] Ses sujets ne comportent pas cette élévation dont ceux que vous traitez sont susceptibles.

159. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Nous parlerons successivement de la mesure des vers, de la rencontre des voyelles ou de l’hiatus et de l’élision, et du repos, ce qui comprend tout ce qui concerne la structure du vers ; nous traiterons ensuite de la rime, de la disposition des rimes et des vers ; enfin, des licences poétiques. […] Nous ne parlerons ici que des deux dernières sortes de licences, la première ayant été traitée dans l’article précédent.

160. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Ce parfait accord de l’âge, du sexe, de la position de l’auteur avec le sujet qu’il traite, les circonstances où il se trouve, l’auditoire ou la classe de lecteurs à qui il s’adresse, constitue le quid deceat des anciens, ce que nous appelons les bienséances, et se rattache évidemment au chapitre des mœurs.

161. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

C’est ainsi, si cette règle était indispensable et universelle, que nous pourrions conclure le présent chapitre, le dernier de ceux qui traitent de la disposition, par le résumé suivant : La disposition consiste à coordonner et à lier entre elles les idées que l’invention a fournies.

162. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Le poète traite dans l’une et dans l’autre des sujets de même nature, et, à peu de chose près, de la même manière. […] On peut y traiter de la morale, de la littérature, des grandes passions, s’y livrer à des sentiments doux et affectueux, peindre les mœurs et les ridicules, plaisanter, disserter, louer, blâmer, raconter, en prenant le ton qui convient à chaque sujet, et en employant la mesure de vers la plus propre et la plus agréable. […] Il arrive bien souvent que l’élégie traite ses sujets sous une allégorie champêtre, et transforma ses personnages en bergers.

163. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Toutes les autres parties de l’éloge sont parcourues et traitées avec la même supériorité de raison et la même beauté de style, de sorte que tout le monde est de l’avis de Cicéron, quand il dit : 94« Quare cum et bellum ita necessarium sit, ut negligi non possit : ita magnum, ut accuratissimè sit administrandum : et eum ei imperatorem præficere possitis, in quo sit eximia belli scientia, singularis virtus, clarissima autoritas, egregia fortuna ; dubitatis, Quirites, quin hoc tantùm boni, quod vobis à Diis immortalibus oblatum et datum est, in rempublicam conservandam atque amplificandam conferatis ?

164. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »

Elle traite des sujets familiers, amusants, tendres, badins, quelquefois satiriques, et c’est en quoi elle diffère de l’ode, qui s’élève jusqu’au sublime.

165. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Je veux vous parler de M. l’évêque de Marseille, et vous conjurer, par toute la confiance que vous avez en moi, de suivre mes conseils sur votre conduite avec lui ; je connais les manières des provinces, et l’esprit qui y sème les divisions… M. de Marseille est adouci, — ne le traitez pas en ennemi — … Croyons ses paroles — … Point de méfiance - — … La confiance, au contraire, engage à bien faire… Ne soyez pas dur — … Il n’y a point de haine en son cœur — Ces avis ne sont point de moi seule, mais de tous ceux qui vous aiment — … il faut croire les hommes sur parole, jusqu’à ce que ses actions les démentent. — Si l’on allait prendre un ami pour un ennemi ! […] Il lui dit que c’est avec douleur qu’il le voit en cet état ; mais qu’il le traitera moins en prisonnier qu’en ami qui s’occupera de sa guérison ; la réponse de Bayard témoignant une mauvaise humeur, le connétable cherche à le consoler par le souvenir de ses telles actions, et il s’étonne de se voir insulté ; il veut prouver que le plaisir de la vengeance est doux à l’âme et combien la patrie a été ingrate envers lui. […] Mais cet art me semble futile, Il est plus utile de traiter des sujets relevés. — Mol. […] Vous n’êtes point capable de perdre le juste avec l’impie, et de traiter l’innocent comme le coupable. […] Le point le plus intéressant à traiter, est la discussion de dévouement qui s’élève entre les nègres et leur maîtresse, en présence de l’équipage de la goélette.

166. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

S’il ignore la rhétorique, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. […] Chacun est jaloux de ce qu’il est, et on aime mieux être aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes veulent être traitées délicatement ; elles ne prennent pas plaisir qu’on remarque leur défaut : elles veulent que, si on le voit, du moins on le cache.

167. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Son exorde eut naturellement pour objet sa position d’avocat étranger devant un jury étranger, et il le traita avec une adresse si savante que, avant d’avoir abordé les faits, il s’était déjà concilié la faveur universelle.

168. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

La matière y est traitée à fond et ingénieusement.

169. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

Quant à l’emploi de certains mots redondants en apparence, mais qui ajoutent réellement à l’énergie de la phrase : Saisissez-moi ce petit vaurien, je vous le traiterai de la belle manière ; Prends-moi le bon parti, laisse-là tous les livres, etc.

170. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

La proposition est l’exposition simple, claire et précise du sujet que l’on va traiter.

171. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

A la façon dont il les traite, on soupçonne qu’un de leurs attributs est de protéger les téméraires contre les griffes des chats fourrés.

172. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414

Conseils au poëte Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant ou sublime, Que toujours le bon sens s’accorde avec la rime : L’un l’autre vainement ils semblent se haïr ; La rime est une esclave, et ne doit qu’obéir1 ; Lorsqu’à la bien chercher d’abord on s’évertue, L’esprit à la trouver aisément s’habitue2.

173. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Apologie de la comédie Je ne puis pas nier qu’il n’y ait eu des Pères de l’Église qui ont condamné la comédie ; mais on ne peut pas nier aussi qu’il n’y en ait eu quelques-uns qui l’ont traitée un peu plus doucement.

174. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

La troisième4 sorte de critique choisit, parmi tous les objets d’étude qu’offrent les lettres, une question qu’elle traite à fond, en prenant grand soin de n’en avoir pas l’air.

175. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Que ce bourdonnement suffise aux maîtres d’étude chargés de constater très vite que les leçons ont été apprises, passe encore ; mais que le professeur laisse traiter du Corneille comme du Lhomond, voilà ce qui dépasse toute mesure. […] Ces députés avaient ordre d’annoncer de sa part que, pourvu qu’on le munît d’un sauf-conduit et qu’on lui livrât quelques otages, il était prêt à venir traiter lui-même de sa soumission. […] Pour le pont de Château-Thierry Dans cet écrit notre pauvre cité Par moi, seigneur, humblement vous supplie ; Disant qu’après le pénultième été L’hiver survint avec grande furie, Monceaux de neige et gros randons de pluie, Dont maint ruisseau croissant subitement Traita nos ponts bien peu courtoisement. […] On donne au cheval de l’éducation, on le soigne, on l’instruit, on l’exerce, tandis que l’âne, abandonné à la grossièreté du dernier des valets, ou à la malice des enfants, bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son éducation ; et s’il n’avait pas un grand fonds de bonnes qualités, il les perdrait en effet par la manière dont on le traite : il est le jouet, le plastron, le bardeau des rustres qui le conduisent le bâton à la main, qui le frappent, le surchargent, l’excèdent sans précautions, sans ménagement. […] Ne considérez point cette grandeur suprême, Odieuse aux Romains, et pesante à moi-même ; Traitez-moi comme ami, non comme souverain ; Rome, Auguste, l’État, tout est en votre main : Vous mettrez et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique, Sous les lois d’un monarque ou d’une république ; Votre avis est ma règle, et par ce seul moyen Je veux être empereur, ou simple citoyen.

176. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Il n’en est pas ainsi de la péroraison : elle passe généralement pour la plus belle que Cicéron ait faite : et il y a d’autant plus de mérite à avoir si bien réussi, que le caractère et la conduite de l’accusé rendaient cette partie du discours plus difficile à traiter.

177. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Bien entendu que quand la réticence est affectée, quand l’interruption n’est point l’effet naturel de la passion, mais un dessein prémédité de faire entendre, par le peu qu’on a dit, ce qu’on affecte de supprimer, et même souvent beaucoup au delà, elle n’appartient plus alors aux figures dont nous traitons ici, et doit se ranger, à la suite de l’ironie, parmi celles qui font contraster la parole avec la pensée.

178. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres Il y a deux espèces de lettres ; les unes qu’on appelle philosophiques, parce que l’on peut y discourir sur toutes sortes de matières ; y traiter de la morale, de l’homme, des passions, de la politique, de la littérature, en un mot de tous les arts, de toutes les sciences, et de tous les objets qui y ont quelque rapport.

179. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

S’il ignore la rhétorique, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante.

180. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

voilà pour traiter toute une ville entière !

181. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

S’il est un démon de grâce et d’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vérité même, il la traite en homme « qui pourrait s’en passer, et lui préfère la gloire2. ».

182. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143

Par la différente disposition qu’il leur donne, tantôt le discours marche avec une gravité majestueuse, ou coule avec une prompte et légère rapidité ; tantôt il charme l’auditeur par une douce harmonie, ou le pénètre d’horreur et de saisissement par une cadence dure et âpre, selon la différence des sujets qu’il traite. […] Il est donc essentiel, avant de commencer une composition, de se faire une juste idée du sujet que l’on traite.

183. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

. — Que diable, voilà pour traiter toute une ville entière ! […] C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais services. Si vous le revoyez, ne le recevez point, ne le protégez point, ne me blâmez point, et songez que c’est le garçon du monde qui aime le moins à faner, et qui est le plus indigne qu’on le traite bien. […] Il sortit ensuite, en disant d’un air de confiance, à la dame Jacinte1015 et à moi, qu’il répondait de la vie du malade si on le traitait de la manière qu’il venait de prescrire. […] Lambercier ; j’avais pour camarade un cousin plus riche que moi, et qu’on traitait en héritier, tandis qu’éloigné de mon père1157, je n’étais qu’un pauvre orphelin.

184. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

S’il ignore la rhétorique, s’il méprise la philosophie, Jésus-Christ lui tient lieu de tout ; et son nom qu’il a toujours à la bouche, ses mystères qu’il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante.

185. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Vous me trouverez sur les livres de Platon qui traitent de la spiritualité de l’âme et de sa distinction avec les corps, ou la plume à la main pour calculer les distances de Saturne et de Jupiter ; j’admire Dieu dans ses ouvrages, et je cherche, par la connaissance de la vérité, à régler mon esprit et à devenir meilleur.

186. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Vous vous plaignez d’une Lettre à Ariste 322, où je ne vous ai point fait de tort de vous traiter d’égal, puisqu’en vous montrant mon envieux vous vous confessez moindre, quoique vous nommiez folies les travers d’auteur où vous vous êtes laissé emporter, et que le repentir que vous en faites paroître marque la honte que vous en avez. […] Traitez-moi dorénavant en inconnu, comme je vous veux laisser pour tel que vous êtes, maintenant que je vous connois ; mais vous n’aurez pas sujet de vous plaindre quand je prendrai le même droit sur vos ouvrages que vous avez pris sur les miens. […] Elle a besoin de son appui pour les événemens qu’elle traite ; et comme ils n’ont de l’éclat que parcequ’ils sont hors de la vraisemblance ordinaire, ils ne seroient pas croyables sans son autorité, qui agit avec empire, et semble commander de croire ce qu’elle veut persuader.

187. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

On y remarque, entre autres, un passage sur l’immortalité de l’âme, qui prouve que les belles âmes et les esprits bien faits n’ont eu, dans tous les temps, qu’un sentiment à cet égard ; et qu’il n’appartenait qu’à la frivolité moderne de traiter ces grands principes de la morale universelle, avec une légèreté qui est du moins ridicule, quand elle ne devient pas dangereusement exemplaire.

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