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117. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312

Croissez, comme j’ai vu ce palmier de Latone, Alors qu’ayant des yeux je traversai les flots ; Car jadis, abordant, à la sainte Délos, Je vis près d’Apollon, à son autel de pierre, Un palmier, don du ciel, merveille de la terre2.

118. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539

Oui, cette relique est sainte, — car Washington est le plus grand homme de tous les pays et de tous les âges.

119. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Dans le temple aussitôt le prélat plein de gloire Va goûter les doux fruits de sa sainte victoire ; Et de leur vain projet les chanoines punis S’en retournent chez eux, éperdus et bénis. […] Il pourra bien railler agréablement Chapelain sur son âpre et rude verve et ses douze fois douze cents méchants vers ; mais lui-même (on peut l’affirmer sans crainte) n’aurait jamais été capable de traiter dignement cette sainte légende de Jeanne d’Arc, où le merveilleux est l’histoire même, et qui est peut-être le plus beau sujet de poème épique qui soit au monde. — Mais une pareille matière demanderait l’âme et la lyre d’un Lamartine. — D’un autre côté, il semble que Boileau aurait pu aborder d’autres genres plus voisins du sien, la haute comédie, par exemple, et, marchant sur les traces de l’écrivain qui, selon lui, honorait le plus le règne de Louis XIV, composer peut-être, qui sait ?

120. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

On sait que tombé dans la disgrâce par suite de la publication clandestine de Télémaque, l’archevêque de Cambrai édifia son diocèse par l’ardeur de sa charité, et mourut adoré comme un saint. […] Le peuple juif mérite l’éternelle reconnaissance du genre humain pour avoir conservé, comme dans une arche sainte, le dogme d’un Dieu unique, créateur et providence, au milieu des superstitions païennes qui déshonoraient la raison.

121. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »

Dans les lettres à l’occasion des anniversaires, l’écrivain a plus de ressource, il peut chercher des applications dans la vie du saint, et trouver dans les circonstances des pensées heureuses.

122. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

« Il faut craindre de se tromper en poésie, quand on ne pense pas comme les poëtes ; et en religion, quand on ne pense pas comme les saints. » Joubert.

123. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Exorde de l’oraison funebre de Turenne 2 Je ne puis, messieurs, vous donner d’abord une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir, qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert3 pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée4 : cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; qui couvrait son camp du bouclier, et forçait celui des ennemis avec l’épée ; qui donnait à des rois ligués contre lui des déplaisirs mortels, et réjouissait Jacob par ses vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle.

124. (1873) Principes de rhétorique française

Ainsi, pour encourager Josabeth à la confiance et à la résignation quand il s’agit de risquer la vie de Joas, Joad lui rappelle l’exemple d’Abraham : N’êtes-vous pas ici sur la montagne sainte, Où le père des Juifs sur son fils innocent Leva sans murmurer un bras obéissant ? […] Sainte institution, s’il en fut jamais et qui fait honte aux Chrétiens, à qui un Dieu venu au monde pour pacifier toutes choses, n’a pu inspirer la charité et la paix. […]    Il commande au soleil d’animer la nature,    Et la lumière est un don de ses mains ;    Mais sa loi sainte, sa loi pure    Est le plus riche don qu’il ait aux humains. […] Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte ; car ils en seront retranchés au grand jour. […] Puis il divise son discours en deux parties : Louis fut un grand saint, il fut un grand roi.

125. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

On a vu le plan de ce poëme, non moins admirable par une suite de raisonnemens solides et lumineux, que par la magnificence et la sublimité des images, sur-tout dans les morceaux, où le poëte rend les beautés des livres saints. […] Léonor étonnée lui répond : Je ne sais pas sur quoi vous tenez ce discours : Mais croyez que je suis la même que toujours, Que rien ne peut pour vous altérer mon estime, Que toute autre amitié me paroîtroit un crime, Et que, si vous voulez satisfaire mes vœux, Un saint nœud dès demain nous unira tous deux. […] Sur le point d’attaquer une reine homicide, A l’aspect du péril, si ma foi s’intimide ; Si la chair et le sang se troublant aujourd’hui, Ont trop de part aux pleurs que je répands pour lui, Conserve l’héritier de tes saintes promesses, Et ne punis que moi de toutes mes foiblesses. […] Son ami lui ayant répondu que le martyre pouvoit suppléer à ce sacrement, aussi-tôt Polieucte, plein d’une sainte ferveur, crache sur l’édit de l’empereur et le déchire. […] Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien Rome a choisi mon bras, je n’examine rien.

126. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

. ; pour la chaire : l’Écriture sainte, la tradition de l’Église, les Pères, les canons, etc. […] « Je ne puis, Messieurs, vous donner, d’abord, une plus haute idée du triste sujet dont je viens vous entretenir qu’en recueillant ces termes nobles et expressifs dont l’Écriture sainte se sert pour louer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée. […] c’est ici seulement qu’il fallait faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer avec moi dans cette chaire, d’un côté, la mort qui nous menace et, de l’autre, mon grand Dieu qui vient vous juger. […] Les livres saints offrent de nombreux exemples du vrai sublime. […] C’est par hyperbole que l’Écriture sainte a dit : « Je vous donnerai une terre où coulent des ruisseaux de lait et de miel. » Et Fléchier : « Des ruisseaux da larmes coulèrent des yeux de tous les habitant » (Orais. funèbre de Turenne.)

127. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »

Ainsi, quand tu fonds sur mon âme, Enthousiasme, aigle vainqueur, Au bruit de tes ailes de flamme Je frémis d’une sainte horreur ; Je me débats sous ta puissance, Je fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel ; Comme un feu que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et consume Le bûcher, le temple et l’autel.

128. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100

Paître, dans la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince : tant ces choses sont unies. » 1.

129. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195

Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute prière, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres » : cette meilleure prière est aussi la mienne. »

130. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88

Ils se sont imaginé que quand un homme a parlé de son pourpoint tailladé et de sa bonne dague de Tolède, le xvie  siècle est épuisé ; que Henri IV ou Louis XI sont connus à fond, quand l’un a juré ventre-saint-gris, et que l’autre a baisé les saints en plomb de son chapeau.

131. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130

Retranchez ces quatre sortes de pécheurs de cette assemblée sainte, car ils en sont retranchés au grand jour : paraissez maintenant, justes !

132. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »

Du temple, orné partout de festons magnifiques, Le peuple saint en foule inondait les portiques.

133. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

Au lieu de déplorer la mort des autres, grand Prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une voix qui tombe, et d’une ardeur qui s’éteint !

134. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233

Après l’exhortation, l’assemblée commence à marcher en chantant : « Vous sortirez avec plaisir, et vous serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints, antique bannière des temps chevaleresques, ouvre la carrière au troupeau, qui suit pêlemèle avec son pasteur.

135. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387

La guerre 1 Les fonctions du soldat sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner que toutes les nations de l’univers se soient accordées à voir dans ce fléau quelque chose encore de plus particulièrement divin que dans les autres ; croyez que ce n’est pas sans une grande et profonde raison que le titre de dieu des armées brille à toutes les pages de l’Écriture sainte.

136. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95

Il porta comme vous la pourpre vénérable De qui le saint éclat rend nos yeux éblouis ; Il veilla comme vous d’un soin infatigable ; Il fut ainsi que vous le cœur d’un roi Louis.

137. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Au moment où les Barbares, emmenant ceux des captifs que le saint évêque n’avait pu délivrer, allaient partir pour rejoindre leurs vaisseaux et se rembarquer, une pauvre femme vient supplier l’évêque de délivrer son fils unique, âgé de quinze ans. […] Clodoald mérita, par la pureté de sa vie, que l’Église le mît au nombre des saints. […] … Non ; car un serment antérieur, un serment plus saint le lie à sa patrie, à sa famille, à tous ses devoirs. […] Charles d’Anjou, frère de saint Louis, roi de France, avait conquis Naples et la Sicile sur Mainfroi. […] Charles d’Anjou, frère de saint Louis, appelé en Italie par le pape, vainquit et détrôna Mainfroi, roi de Naples et de Sicile.

138. (1881) Rhétorique et genres littéraires

Joad, pour encourager Josabeth à la résignation, lui cite l’exemple du sacrifice d’Abraham : N’êtes-vous pas ici sur la montagne sainte, Où le père des Juifs sur son fils innocent Leva sans murmurer un bras obéissant ? […] Ce terme ne s’applique guère qu’aux allégories contenues dans les livres saints.

139. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63

Ces témoignages divins et humains, dont parle Cicéron, l’avocat les trouvera d’abord dans ce qu’on nomme les pièces du procès, puis dans les livres où sont traitées ex professo les questions de droit qui se rattachent à sa cause, et dans les commentaires que ces ouvrages ont groupés autour d’eux ; l’historien, dans les chroniques, les mémoires, les pamphlets, les journaux, les œuvres philosophiques et littéraires du pays et du siècle qu’il a choisis ; l’orateur politique, dans les fastes parlementaires, dans les records, dans les annales de la tribune en France, en Angleterre, aux Etats-Unis, à Rome même et en Grèce ; le prédicateur, dans l’Ecriture sainte, les Pères, les écrivains ecelésiastiques ; le philosophe, le romancier, le poëte, les trouveront partout.

140. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273

disait-elle, égaux par la vaillance, Français, Anglais, Belge, Russe ou Germain, Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main. » Vous remarquez que le passage de Massillon, cité plus haut, réunit à la magnificence une singulière énergie d’expression.

141. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte : heureux si, averti par ces cheveux blancs da compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie, les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint. » Bossuet.

142. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225

La Mollesse à ce bruit se réveille, se trouble : Quand la Nuit, qui déjà va tout envelopper, D’un funeste récit vient encor la frapper ; Lui conte du prélat1 l’entreprise nouvelle : Au pied des murs sacrés d’une sainte chapelle, Elle a vu trois guerriers, ennemis de la paix, Marcher à la faveur de ses voiles épais : La Discorde en ces lieux menace de s’accroître2 ; Demain avant l’aurore un lutrin va paraître, Qui doit y soulever un peuple de mutins : Ainsi le ciel l’écrit au livre des destins.

143. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55

Les choses mêmes les plus saintes ne sont point à couvert de la corruption des hommes, et nous voyons des scélérats qui, tous les jours, abusent de la piété et la font servir méchamment aux crimes les plus grands.

144. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

La vie des saints dont l’Église honore la mémoire lui fournit des exemples propres à porter à la vertu et à la piété. […] Nous connaissons parmi nous le panégyrique des saints, l’Oraison funèbre, et l’éloge des grands hommes proposés par les Académies. Panégyrique des saints. Dans le panégyrique consacré à la louange des saints, l’orateur se propose de les honorer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter. […] (St.

145. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

J’ai tué, moi (car il oserait le dire, après avoir délivré la patrie au péril de ses jours) ; j’ai tué celui que des femmes de la première distinction ont surpris voulant souiller, par un adultère infâme, les plus saints des mystères ;celui que le sénat a plus d’une fois résolu de punir de mort, pour expier, par son supplice, la profanation de nos cérémonies religieuses ; celui qui, à la tête de vils esclaves, a chassé de Rome un citoyen que le sénat, que le peuple, que toutes les nations regardaient comme le conservateur de Rome, et le sauveur de toutes les nations ; celui qui donnait et ôtait les royaumes, qui distribuait à son gré toute la terre ; celui, etc. ».

146. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

Racine a exprimé ainsi cette pensée de l’Écriture sainte, sur le bonheur passager de l’impie : J’ai vu l’impie adoré sur la terre ; Pareil au cèdre, il cachait dans les cieux.

147. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

On sait que tombé dans la disgrâce par suite de la publication clandestine de Télémaque, l’archevêque de Cambrai édifia son diocèse par l’ardeur de sa charité, et mourut adoré comme un saint.

148. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Il y a plusieurs hyperboles dans l’Ecriture sainte ; par exemple : Je vous donnerai une terre où coulent des ruisseaux de lait et de miel ; c’est-à-dire une terre extrêmement fertile. […] Sainte soif de l’or (pour dire soif exécrable). […] Ædes, au singulier, désigne ordinairement un lieu saint élevé en l’honneur de la divinité. […] Virg. —  Sanctus (quasi sancitus), saint, inviolable.

149. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Le laboureur revoit son rustique séjour ; Je visitais des morts la couche triste et sainte. […] vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte exagère l’inconstance des choses humaines, devaient être pour cette princesse si précises et si littérales !

150. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

L’existence de dieu Consultez Zoroastre2, et Minos, et Solon, Et le sage Socrate, et le grand Cicéron : Ils ont adoré tous un maître, un juge, un père : Ce système sublime à l’homme est nécessaire ; C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’espérance du juste.

151. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Ils ont néanmoins corrompu cet ordre en faisant des choses profanes ce qu’ils devaient faire des choses saintes, parce qu’en effet nous ne croyons presque que ce qui nous plaît. […] Veut-on louer un saint : on cherche des phrases magnifiques : on dit qu’il était admirable, que ses vertus étaient célestes, que c’était un ange et non pas un homme ? […] C’est ainsi qu’il faudrait louer les saints en montrant le détail de leurs sentiments et de leurs actions. […] Mais saint Cyprien, qu’en dites-vous ? […] Mais saint Augustin dont vous parlez, n’est-ce pas l’écrivain du monde le plus accoutumé à se jouer des paroles ?

152. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Cependant ils emportent deux statuettes pour ne pas retourner les mains vides vers ce ravisseur des choses saintes. […] Les esclaves de Verrès enlèvent secrètement, pendant la nuit, cette statue de ce temple si saint et si ancien. […] Vous l’aviez donc appris par une femme, puisque les hommes n’ont jamais vu, n’ont jamais connu l’intérieur de ce lieu saint ? […] On choisit aussitôt des prêtres dans l’auguste collège des décemvirs, et quoique cette déesse eût un temple magnifique à Rome, on les fit partir pour Enna ; car telles étaient l’ancienneté et l’authenticité du culte qu’on y rendait à la déesse, qu’en partant pour ce saint lieu on croyait l’aller visiter elle-même plutôt que son temple. […] cette belle statue d’Apollon, si sainte et si respectable, ne l’avez-vous pas arrachée du temple d’Esculape ?

153. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Parmi les écrits anciens et modernes, l’Écriture sainte nous offre les exemples les plus frappants de sublime. […] L’Écriture sainte offre de très beaux exemples d’allégorie. […] Il faut que les discours d’un prêtre soient pleins de l’Écriture sainte. […] Aussi les exemples fondés sur des faits historiques ou tirés de la vie réelle, que l’Écriture sainte nous offre en grand nombre, s’emparent-ils fortement de l’attention lorsqu’ils sont choisis avec sagacité. […] Le langage des écritures saintes, convenablement employé, est aussi un grand ornement des sermons.

154. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Il en est qui appelent mythologisme les allégories tirées de la fable païenne ; mais donne-t-on un nom spécial à celles que fournissent l’Écriture sainte, l’histoire naturelle, les sciences, la société, etc. ?

155. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

Paître dans la langue sainte, c’est gouverner, et le nom de pasteur signifie le prince tant ces choses sont unies ! 

156. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Il peut se frapper le front et la poitrine, il peut déchirer la robe de son client, il peut tendre les bras vers le Capitole ou invoquer la sainte Vesta et l’antique Janus, dont les temples se dressent aux avenues du forum.

157. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Il n’y a qu’un moment que nous avons juré, par tout ce qu’il y a de plus saint, que nous avons touché la main d’Annibal, pour être admis à ce banquet sacré ; et à peine sortis de cette conférence, nous nous a armerions contre lui !

158. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains. […] La morale chrétienne, telle qu'elle est présentée dans les livres saints, est sublime ; la suivre, c'est vivre de manière à mériter les récompenses promises par Jésus-Christ dans la vie éternelle.

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