Mais il ne s’en suit pas, comme l’a avancé Voltaire, que la langue anglaise soit essentiellement moins harmonieuse que l’italienne.
L’exemple de Voltaire méritoit de trouver des imitateurs, et le modèle qu’il venait de donner était bien capable d’en former.
« La nature, dit Voltaire, rend les hommes éloquents dans les grands intérêts et dans les grandes passions.
Voltaire, Racine, Marmontel, Fénélon, Clément xiv se font lire, mais leur travail sent l’étude ; l’esprit y perce partout et détruit la perfection.
Voltaire appelle les lettres persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de traits qui annoncent un esprit plus solide que son livre.
Comparez une lettre de Voltaire à madame de Champbonin.
Thiers, Voltaire dirait-il aujourd’hui ?
De même, Voltaire a admirablement peint et loué le militaire français dans une lettre bien connue, qu’il écrivit du camp de Philipsbourg. […] En France, nous avons on certain nombre de poètes épistolaires : nous citerons Christine de Pisan, Marot, Voiture, Boileau, Voltaire, J.
Je laisserais même au delà du Rhin, sans m’en occuper autrement, cette manie du mysticisme et de l’inintelligible, si elle ne passait le fleuve, accueillie par quelques-uns de nos auteurs qui oublient le mot si vrai de Voltaire : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. » Ce qui n’est pas clair n’est pas français, parce qu’il semble que chaque peuple ayant reçu de la Providence sa mission sur la terre, celle de la France soit de répandre toutes les grandes et utiles vérités, et que, pour maintenir dignement cette noble propagande, il faut savoir rendre la vérité manifeste et accessible à tous.
« Dans toutes les langues, dit Voltaire, le cœur brûle, le courage s’allume, les yeux étincellent ; l’esprit est accablé, il se partage, il s’épuise ; le sang se glace, la tête se renverse ; on est enflé d’orgueil, enivré de vengeance, etc. » A ce penchant à l’imitation et à l’association, première source du style figuré, ajoutez la puissante influence qu’une imagination encore vierge et des passions libres et naïves exerçaient sur l’homme primitif.
Si nous examinons la nature même de la beauté, et la cause de l’émotion qu’elle produit en nous, nous trouverons que les attributs du beau sont les mêmes que ceux de l’essence divine, et qu’on peut lui appliquer ce que Voltaire a dit de Dieu même : La puissance, l’amour avec l’intelligence ; Unis et divisés, composent son essence.
Telle est en effet la disposition du cœur humain, que Lucrèce a signalée dans de beaux vers (II, 1-6), ainsi traduits par Voltaire : On voit avec plaisir, dans le sein du repos, Des mortels malheureux lutter contre les flots ; On aime à voir de loin deux terribles armées Dans les champs de la mort aux combats animées : Non que le mal d’autrui soit un plaisir si doux ; Mais son danger nous plaît, quand il est loin de nous.
Voy. enfin l’épitre à Horace, dans les extraits de Voltaire.
On sait qu’après la retraite de d’Alembert, il devint le principal architecte de l’encyclopédie, ce monument philosophique1 qui, de l’aveu de Voltaire, était bâti moitié de marbre, moitié de boue2.
Combien de réflexions suggère la transformation du drame chevaleresque du grand Corneille dans la tragédie majestueuse de Racine, qui devient à son tour le mélodrame philosophique de Voltaire ! […] Voltaire. […] Voltaire.
[Voltaire]) Dans ces vers il y a césure au mot plaît ; le repos est après comment. Quoi qu’en dise Voltaire, ce n’est pas la mesure que la césure rompt ; car la mesure a ses lois qu’on ne peut transgresser ; mais c’est le rythme qui est rompu par la césure, parce qu’il n’y a plus alors de proportion entre les membres de la proposition. […] Dans les deux vers de Voltaire que j’ai cités plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemple tout en exposant l’effet du précepte. […] [Voltaire]) Condamne-le à l’amende, ou, s’il le casse, au fouet.
Pascal est suivi au xviiie siècle de Montesquieu, de Beaumarchais, de Voltaire surtout, le plus habile en ce genre ; au xixe , de Paul-Louis Courier, dont la naïveté fut si malicieuse, l’érudition si piquante, et d’autres publicistes dignes de marcher sur les traces de leurs prédécesseurs ; je ne parle pas des poëtes.
Cette multiplicité d’explications ; cette rapidité, soit à se défendre tout haut, soit à attaquer sourdement ; ces ruses innocentes ; cette vigilante attention pour répondre, pour prévenir, et pour saisir les occasions, me rappellent, malgré moi, la simplicité du serpent, tel qu’il était dans le premier âge du monde, lorsqu’il avait de la candeur, du bonheur et de l’innocence : simplicité insinuante, non insidieuse cependant ; sans perfidie, mais non sans tortuosité. » Voltaire dit, en parlant de Fénelon : « On a de lui cinquante-cinq ouvrages différents.
Voyez avec quelle noble aisance, avec quelle familiarité décente et respectueuse Voltaire loue le roi de Prusse. […] Parmi nous, ce sont Boileau, Rousseau, et Voltaire dans la plupart de ses discours philosophiques. […] Les principaux sont Chapelle, Pavillon, Voltaire, Desmahis, Gresset, le C. de B***, etc.
La plupart des fautes de langage, dit Voltaire, sont au fond, des défauts de justesse. […] Voyez le bel effet que produit cette figure dans cet endroit de la tragédie de Zaïre par Voltaire.
. — Il est aisé de répondre à ces critiques, et Voltaire l’a fait avec beaucoup de justesse.
» Ce morceau, dit Voltaire 1, est un des plus beaux traits d’éloquence qu’on puisse lire chez les Nations anciennes et modernes ; et le reste du discours n’est pas indigne de cet endroit si saillant.
Il faut comparer cette narration à celle qui a été faite par Voltaire (Siècle de Louis XIV, ch.
On peut citer en ce genre les épitaphes de l’Arétin et de Voltaire.
Comparez à ce morceau celui où Voltaire, dans Brutus, traite la même question par la bouche du courtisan Aruns.
Pour ne citer ici que les auteurs ou les ouvrages les plus connus, et qui roulent sur les matières purement littéraires, nous avons à compter l’Académie française, dans les Sentiments sur le Cid ; Corneille lui-même, dans ses examens de ses pièces ; Boileau, dans ses Réflexions critiques ; Voltaire, dans une multitude de passages et d’articles ; La Harpe, dans son Lycée ou Cours de littérature ; Clément (de Dijon), dans ses Essais de critique ; Chénier, dans son Tableau de la littérature ; enfin, les rédacteurs des journaux de critique et de littérature qu’on avait autrefois, et qui ont gardé jusqu’ici leur ancienne réputation.
Cette épopée jubilatoire ouvrit un âge, comme l’ironie de Voltaire en fermait un autre.
Il faut comparer cette narration à celle qui a été faite par Voltaire (Siècle de Louis XIV, ch.
(Voltaire.) […] (Voltaire.) […] (Voltaire.) […] Lucain et Voltaire ont péché contre cette règle. […] Vouloir cette passion dans toutes les tragédies, dit Voltaire lui-même, me paraît être d’un goût efféminé.
Mais la raison et la conscience leur crient sans cesse qu’il existe un être, seul éternel, seul indépendant, seul principe de tous les êtres, et dont ils se sentent forcés de reconnoître la nécessité, que Voltaire a si bien exprimée dans ces vers : C’est le sacré lien de la société, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’espérance du juste.
Parmi ceux qui ont parlé dignement de ce grand homme, on signalera encore Voltaire, Vauvenargues, Thomas, La Harpe, et de nos jours, l’abbé Maury, Dussault, Châteaubriand, MM.
Nous lisons dans une lettre de Voltaire cette apologie du théâtre : « Les génies français formés par Corneille, Racine et Molière appellent du fond de l’Europe les étrangers qui viennent s’instruire chez nous, et qui contribuent à l’abondance de Paris.
Voltaire avait très bien caractérisé Bossuet en l’appelant l’aigle de Meaux.
Je suis toujours étonné, dit Voltaire, de cette variété prodigieuse avec laquelle les sujets galants ont été traités par notre nation.
Quoiqu’en dise Voltaire, ce n’est pas la mesure que la césure rompt ; car la mesure a ses lois qu’on ne peut transgresser ; mais c’est le rhythme qui est rompu par la césure, parce qu’il n’y a plus alors de proportion entre les membres de la proposition. […] Dans les deux vers de Voltaire que j’ai cités plus haut, la césure paraît au premier abord de nul effet ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’exemple tout en exposant l’effet du précepte.
Quand deux rimes, soit masculines, soit féminines, ne sont séparées de deux autres rimes semblables, que par deux rimes d’une espèce différente, comme dans ces vers de Voltaire : Soudain Potier se lève et demande audience.
Voltaire a osé dire que Joad et Josabeth auraient dû prendre Athalie au mot !
Il faut saluer en lui le plus grand nom qui ait ouvert le dix-neuvième siècle, et l’écrivain qui, depuis Voltaire, a exercé le plus d’empire sur les intelligences.
Voltaire, imitant cette pensée dans l’invocation de sa Henriade, dit à la Vérité : Viens, parle ; et s’il est vrai que la fable autrefois Sut à tes fiers accents mêler sa douce voix ; Si sa main délicate orna ta tête altière ; Si son ombre embellit les traits de ta lumière, Avec moi, sur tes pas, permets-lui de marcher, Pour orner tes attraits, et non pour les cacher. […] Voici un bien bel exemple de cette manière d’imiter ; Voltaire le cite, si je ne me trompe, dans une de ses lettres.
Voltaire, qui s’était surtout proposé, dans son Catilina, de faire connaître les personnages principaux de Rome, à l’époque de la conspiration, a fait parler le langage, et jouer à chacun d’eux le rôle que leur prête l’histoire.
C’est en général celui de Voltaire, de Montesquieu, de Lesage et de madame de Sévigné.
Combien de réflexions suggère la transformation du drame chevaleresque du grand Corneille dans la tragédie majestueuse de Racine, qui devient à son tour le mélodrame philosophique de Voltaire ! […] L’histoire, qui ne pouvait guère citer que Bossuet et Voltaire, c’est-à-dire deux exceptions, a été définitivement fondée par des travaux qui sont dans la mémoire de tous.