Les Latins imitèrent ces contes, témoin l’Âne d’or d’Apulée, où l’on trouve la fable si ingénieuse et si délicate de Psyché. — Les Amours de Théagène et de Chariclée, par Héliodore d’Émèse, sont célèbres pour avoir charmé la jeunesse de Racine et excité la mauvaise humeur de son maître Lancelot, qui lui en brûla deux exemplaires.
Ces ouvrages furent écrits en latin corrompu, nommé Romain rustique ou Langue romane, d’où leur est venu leur nom.
C’est le sens latin.
Moult, quoique latin, était dans son temps d’un même mérite ; et je ne vois pas par où beaucoup l’emporte sur lui. […] Jamais nulle ode grecque ou latine n’a pu atteindre à la hauteur des psaumes.’ […] Peu de temps après l’empire d’Auguste, l’éloquence et la langue latine même n’avaient fait que se corrompre. […] On ne voit pas qu’aucun autre mot latin puisse être son étymologie : en effet, il y a du choix dans tout ce qui est élégant. […] J’ajouterai que la palme de l’érudition est un plus fait pour le latin du P.
Les premiers poètes formèrent le génie de leur langue ; les Grecs et les Latins employèrent d’abord la poésie à peindre les objets sensibles de toute la nature.
[Notice] Né à Montbar en Bourgogne, en 1707, Buffon fut parmi nous l’historien de la nature, comme Aristote l’avait été chez les Grecs et Pline chez les Latins ; mais, avec plus de richesse que le premier, il eut plus d’exactitude que le second : la direction du Jardin des plantes, qu’il reçut de Louis XV à trente-deux ans, détermina sa vocation et lui ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire.
J’admire, sens latin ; je m’étonne que… 5.
Je ne répondis point mal à ses questions : il vit que je connaissais assez les auteurs grecs et latins.
Cet ouvrage est entièrement perdu pour nous ; il ne nous en reste qu’un abrégé qui a été fait environ un siècle et demi plus tard par Justin, écrivain latin, peu connu d’ailleurs. […] C’est le mot latin commentarii, qui signifie précisément mémoires.
L’autre2 fait revivre Virgile parmi nous, transmet dans notre langue les grâces et les richesses de la latine, compose des romans qui ont une fin, en bannit le prolixe et l’incroyable, pour y substituer le vraisemblable et le naturel. […] Sa vertu, sens latin.
Les poëtes latins mettent quelquefois un adjectif neutre avec un substantif masculin ou féminin. […] Les poëtes grecs et latins surtout les multiplient, pour ainsi dire, avec profusion.
Les Latins sont très riches en ce genre : les lettres de Cicéron et de plusieurs de ses amis sont aussi remarquables par l’excellence du style que par l’intérêt des détails.
Je m’approchais pour la lire, écartant ces plantes, cherchant à poser le pied sans rien fouler, quand M. d’Agincourt, que je n’avais pas vu : « C’est ici, me dit-il, l’Arcadie du Poussin, hors qu’il n’y a ni danses ni bergers ; mais lisez, lisez l’inscription. » Je lus ; elle était en latin, et il y avait dans la première ligne : Aux dieux mânes ; un peu au-dessous, Fauna vécut quatorze ans trois mois et six jours ; et plus bas, en petites lettres : Que la terre te soit légère, fille pieuse et bien-aimée !
L’ordre adopté par les Latins était plus animé ; il peignait mieux la succession véritable des pensées, la rapidité des sentiments ou l’intérêt du cœur. […] Les Latins n’ont pas d’article ; ils emploient pour le remplacer le pronom hic, ille, iste, pour préciser l’objet. […] Cela me paraît néanmoins être un défaut de la langue latine, car l’article contribue beaucoup à la clarté et à la précision du langage. […] Les Grecs et les Latins n’avaient pas adopté ce mode d’expression, ils faisaient usage de la désinence des terminaisons. […] Les Grecs et les Latins avaient un avantage considérable sur nous dans cette partie du style.
« Voulez-vous la paix, préparez la guerre, dit un historien latin (Tite-Live). » Le vrai sage n’est pas celui qui vante la sagesse, mais celui qui la cultive ; il n’a pas la vertu sur les lèvres, mais dans le cœur, etc.
Le goût en matière littéraire, que Quintilien et les Latins appelaient discernement, jugement, judicium, est un sentiment exquis du bon et du beau, un discernement vif et délicat, net et précis des beautés et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit.
Serve, forme latine.
Il y a deux vices qui empêchent qu’une phrase ne soit latine, le solécisme et le barbarisme .
III ; et il a profité aussi des travaux antérieurs du vieux poëte latin Névius.
On en jugera par ces quatre vers latins que Regnard avait gravés, avec quelques-uns de ses compagnons, au sommet d’une montagne située en vue de la mer Glaciale et au delà de Tornéa, la dernière ville du globe vers le nord : Gallia nos genuit, vidit nos Africa, Gangem Hausimus, Europamque ocuils lustravimus omnem ; Casibus et variis acti, terraque, marique, Hic tandem stetimus, nobis ubi defuit orbis.
Vous entendez cela, et vous savez le latin, sans doute ? […] Ce latin-là a raison. […] Madame de Sévigné 1626-1696 Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncle l’abbé de Livry, instruite par Chapelain et Ménage qui lui enseignèrent le latin, l’espagnol et l’italien, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis de Sévigné qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans. […] Des vers latins adressés à Mazarin sur la paix des Pyrénées, des sermons qui eurent un succès mondain, et l’oraison funèbre de la duchesse de Montausier lui firent une réputation qui lui ouvrit les portes de l’Académie en 1675.
De tous les ouvrages qu’il composa, il ne nous reste que quelques épigrammes et une traduction en vers latins d’un poème grec d’Aratus sur l’astronomie, intitulé Les Phénomènes. […] Morphée, ministre du dieu du Sommeil, et que les poètes grecs, ainsi que les latins, prennent souvent pour ce même Dieu.
Les Latins s’en emparèrent en 1099, et y fondèrent un nouveau royaume, qui dura 89 ans sous des rois français. […] On l’enterra dans le champ de bataille, et l’on grava sur son tombeau une inscription latine, dont le sens est : Arrête, voyageur, tu foules un héros !
Ainsi beaucoup de grammaire, de lectures, de traductions en langue maternelle, peu de traductions ou de compositions en grec ou en latin, et, si l’on s’en occupe, qu’on leur donne pour principe l’imitation et presque la reproduction littérale des formes de l’antiquité.
Et il ajoute : « Les traits d’esprit isolés sont comme ces corps de figure ronde qui ne peuvent jamais, quelque effort qu’on fasse, s’emboîter parfaitement et cadrer avec précision, illa rolunda et undique circumcisa insistere invicem nequeunt. » Je suis loin assurément de proscrire les pensées détachées, les maximes, ce que les Grecs appelaient apophthegmes, enthymèmes, épiphonèmes, et les Latins sententiœ.
Peindrai-je son jupon bigarré de latin… ?
Le vers français se mesure par le nombre des syllabes : il est syllabique ; celui des Grecs et des Latins était métrique, c’est-à-dire qu’il était basé sur la combinaison des syllabes brèves et des syllabes longues.
Cours de versions latines, adapté a la grammaire de m.
Dix ans auparavant parut, à Venise aussi, la traduction latine de Georges Valla. Dès 1481, Hermann Alemannus avait publié, dans la même ville, une traduction latine de celle du philosophe arabe Averroès. […] Vettori, en 1548, mit en œuvre, le premier, avec une sagacité critique que la postérité a proclamée, l’excellent manuscrit 1741 et la vieille traduction latine. […] Elle est entrée en 1875, avec le texte grec, dans la collection entreprise par la librairie Hachette des traductions juxtalinéaires d’auteurs grecs et latins. […] Rien ne le prouve mieux que la traduction latine des auteurs grecs.
Notre langue est moins favorisée sous ce rapport que la langue latine et plusieurs autres. […] Les Grecs et les Latins avaient sur nous un très grand avantage pour cette partie du style, parce qu’ils trouvaient dans les inversions presque illimitées admises par leurs langues, une grande facilité pour l’arrangement des mots.
Recourez alors à ce que les Latins appelaient amplification.
La poésie latine, Horace surtout, emploie continuellement cette synecdoque.
Les meilleurs épigrammatistes latins sont Catulle, né à Vérone l’an 86 avant Jésus-Christ, et Martial, né en Espagne vers le milieu du premier siècle de l’ère chrétienne, qui passa la plus grande partie de sa vie à Rome.
Madame de Sévigné 1626-1696 [Notice] Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncle, l’abbé de Livry, instruite par Chapelain et Ménage qui lui enseignèrent le latin, l’espagnol et l’italien, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis de Sévigné qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans.
Qu’il s’avise de parler latin, j’y suis grec1 ; je l’extermine.
Le grec et le latin seront le partage des savants.
Un avocat plaidait en latin pour un nommé Mathias à qui l’on avait volé un coq. […] Ces hypallages sont très communes dans la langue latine, où elles font très bon effet. […] Mais Quinte-Gurce a suivi le génie de la langue latine, qui diffère essentiellement de la nôtre, comment faire pour produire le même effet ? […] Un traducteur moderne a réussi, au moyen de l’inversion, à conserver au grand tableau de l’historien latin sa physionomie sévère et grandiose.
Le mot style vient d’une expression latine (stylus) qui elle-même est dérivée d’un mot grec (stulos, petite colonne). […] « Ne pleurez plus, la Cythérée, « Et tenez pour chose assurée « Tout ce qu’a prédit le Destin, « D’Énée et du pays latin. » Le deuxième est un dialogue entre Vénus et son fils Énée : « Vous sentez la dame divine, J’en jurerais par votre mine. » — « Je ne suis pas, en vérité, D’une si haute qualité, Dit Vénus, mais votre servante. » — « Ah !
Composée, du latin compositus, ordonné, réglé. […] Excitée, sens latin, éveillée.
Il ne s’agit donc plus que de faire naître la docilité de l’auditeur, en prenant toujours ce mot dans le sens latin, c’est-à-dire de lui donner l’intelligence de la matière.
Madame de Sévigné 1626-1696 [Notice] Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncle, l’abbé de Livry qu’elle appelle le Bien Bon, instruite par Chapelain et Ménage, qui lui enseignèrent le latin, l’espagnol et l’italien, recherchée pour son esprit et sa beauté, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis de Sévigné qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans, sans lui avoir fait connaître le bonheur domestique.