Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaître ou pour en finir, J’ai voulu m’exiler de France ; Lorsque, impatient de marcher, J’ai voulu partir, et chercher Les vestiges d’une espérance… Partout où j’ai voulu dormir, Partout où j’ai voulu mourir4, Partout où j’ai touché la terre, Sur ma route est venu s’asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère L’incendie Lorsque le laboureur, regagnant sa chaumière, Trouve le soir son champ rasé par le tonnerre, Il croit d’abord qu’un rêve a fasciné ses yeux, Et, doutant de lui-même, interroge les cieux.
Dans la description de la mort de César, véritable modèle d’épisode, le poète, au moment où il semble avoir tout à fait abandonné ses cultivateurs, revient à eux par une tournure naturelle, en profitant, pour terminer sa digression, de quelque circonstance liée aux travaux des champs : Scilicet et tempus… Nous citerons seulement, comme exemple de description : l’Orage, par Saint-Lambert ; et comme modèle d’épisode, la destruction de l’armée de Cambyse dans les sables de la Libye, par Delille. […] Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs, Sur la scène des champs amenez des acteurs ; Cet art de l’intérêt est la source féconde.
Aussi Voltaire, en transportant ce trait dans sa Henriade, s est-il bien gardé de l’affaiblir en voulant l’étendre : Dans sa course d’abord il (l’Amour) découvre avec joie Le faible Simoïs, et les champs où fut Troie.
Mais autant les hommes de génie sont rares, autant l’inspiration du ciel visite rarement l’homme de génie lui-même ; il a ses moments d’enthousiasme, comme le volcan ses éruptions flamboyantes ; puis il retombe dans le silence et l’obscurité, comme s’il était consumé par ses propres efforts : Ainsi, quand l’aigle du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’enfant, s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau des dieux ; Mais entre ses serres rapides L’aigle, pressant ses flânes timides, L’arrachait aux champs paternels, Et, sourd à la voix qui l’implore, Il le jetait, tremblant encore, Jusques aux pieds des immortels.
Telle est en effet la disposition du cœur humain, que Lucrèce a signalée dans de beaux vers (II, 1-6), ainsi traduits par Voltaire : On voit avec plaisir, dans le sein du repos, Des mortels malheureux lutter contre les flots ; On aime à voir de loin deux terribles armées Dans les champs de la mort aux combats animées : Non que le mal d’autrui soit un plaisir si doux ; Mais son danger nous plaît, quand il est loin de nous.
Je me procurerai tous mes besoins2, et pourvu que je les aie, je ne me soucie point que tous les autres Troglodites soient misérables. » On était dans le mois où l’on ensemence les terres ; chacun dit : « Je ne labourerai mon champ que pour qu’il me fournisse le blé qu’il me faut pour me nourrir ; une plus grande quantité me serait inutile : je ne prendrai point de la peine pour rien. » Les terres de ce petit royaume n’étaient pas de même nature : il y en avait d’arides et de montagneuses, et d’autres qui, dans un terrain bas, étaient arrosées de plusieurs ruisseaux.
Je vois avec douleur ces routes méprisées : Arts et guides, tout est dans les champs Élysées.
Les objets sur lesquels le goût s’exerce, et ceux surtout qui sont le fruit de l’art d’écrire et le résultat des conceptions du génie, forment un vaste champ ouvert aux efforts de la raison. […] Ce n’est point un riant paysage, un champ émaillé de fleurs, une ville florissante ; c’est une montagne dont les neiges blanchissent la cime, un lac silencieux, une antique forêt, un torrent qui tombe et se brise sur un rocher. […] Un avantage particulier à ces arts admirables, c’est qu’ils embrassent un champ aussi riche que vaste, et qu’ils ont le pouvoir de représenter parfaitement à la pensée, non pas une série d’objets seulement, mais tous ceux qui sont une source de plaisirs pour le goût ou pour l’imagination, c’est-à-dire tous ceux où se rencontrent le sublime, la beauté sous ses formes diverses, la convenance, les proportions, les sentiments moraux, la nouveauté, l’harmonie, l’esprit, la gaîté, la plaisanterie.
La clarté est cette qualité du style qui fait qu’on saisit sur le champ et sans effort l’idée de l’auteur. […] dans les champs de l’espace « Avec moi tu vas t’envoler : « La Providence te fait grâce « Des jours que tu devais couler… « Et, secouant ses blanches ailes, « L’ange aussitôt prend son essor « Vers les demeures éternelles… « Pauvre mère, ton fils est mort !
Élysées (les champs). […] Il n’avait pour tout bien qu’un champ qu’il cultivait de ses mains, et ne se nourrissait que des légumes des herbes et des fruits qu’il y recueillait.
Quoi de plus vivant, de plus délicieux que le passage suivant des Livres Saints : Vous bénirez nos champs, Seigneur, et vos bénédictions seront la couronne de l’année, et les campagnes se couvriront de vos dons. […] Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit, et les étoiles De la nuit éternelle éclaircirent les voiles ; Tous les éléments divers A sa voix se séparèrent ; Les eaux soudain s’écoulèrent Dans le lit creusé des mers ; Les montagnes s’élevèrent, Et les aquilons volèrent Dans le libre champ des airs.
j’en jure et par les mânes de vos ancêtres qui ont péri dans les champs de Marathon, et par ceux qui ont combattu à Platée, à Salamine, à Artémise ; j’en jure par cette foule de grands citoyens, dont les cendres reposent dans des monuments publics.
Bien entendu que quand je parle de remonter aux généralités, il ne s’agit pas de donner dans le lieu commun, mais de dégager l’esprit de la question spéciale, lorsqu’il tend à s’y resserrer, pour le laisser se déployer à l’aise dans le vaste champ des universaux.
Si vous jugez ensuite les circonstances propices et vos forces suffisantes, allez, n’hésitez pas, le champ vous est ouvert ; mais ne me demandez pas d’autres conseils, je vous renverrais à ceux de mon vieux juge, ou plutôt à ceux de l’expérience.
Entre leurs trois tombeaux, et dans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ?
Il laboure le champ que labourait son père. […] Voici quelques exemples : Achille dit à Agamemnon, dans la tragédie d’Iphigénie : Jamais vaisseaux partis des rives du Scamandre Aux champs thessaliens osèrent-ils descendre ? […] Voyez-vous des épis effleurant la surface, Camille dans un champ, qui court, vole et fend l’air ?
Delille a exprimé cette règle dans les vers suivants : Souvent dans vos tableaux placez des spectateurs ; Sur la scène des champs amenez des acteurs : … Oui, l’homme aux yeux de l’homme est l’ornement du monde. […] Suivant la différence du pays qu’il parcourt, un fleuve Gronde ou se tait, suit sa route ou serpente, Tourne avec le terrain, s’abandonne à sa pente, Arrose des champs mûrs ou des bocages verts, S’attriste dans d’affreux déserts, Se plaît dans de riches campagnes, Traverse les vallons, tourne aux pieds des montagnes. […] Le genre épistolaire semble, au premier coup d’œil, dit Blair, embrasser un très vaste champ ; car, il n’y a aucun sujet qu’on ne puisse traiter sous forme de lettre.
Nous cultivions en paix d’heureux champs, | et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu’au labourage. […] Elle a chanté chez les anciens avec Hésiode et Lucrèce les phénomènes de la nature ; avec Virgile, le travail et la vie des champs. […] Sera-ce hors des murs, entre ces mêmes places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans ce champ d’honneur Témoin de sa vaillance et de notre bonheur ? […] Alexandre dit en parlant de Porus : Et voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de moi. […] Bossuet dit de Henriette d’Angleterre : « Madame a passé du matin au soir, comme l’herbe des champs.
ne souille point ta noble vie, en la finissant ; ne laisse point ton espoir et la gloire aux champs de Philippes.
Il se couvrait de poussière sur ce même champ de Mars où s’étaient exercés vos Scipions, vos Marius et vos Pompées.
Nous cultivons en paix d’heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ainsi qu’au labourage.
La vie des champs est l’école de l’économie, de l’activité, de la justice. — 3. […] Le champ qui me nourrit est à moi. — 4. […] Leur ville fut détruite, leurs champs partagés entre les vainqueurs, et les captifs vendus à l’encan. […] Nous tirons des entrailles de la terre le fer, métal nécessaire pour cultiver les champs. — 3. […] Atilius Régulus avait un champ de sept arpents. — 11.
Égaré dans ses propres champs, il s’arrête et ne reconnaît plus sa route : il voit de nouvelles collines se former, et la campagne bouleversée lui prédite un aspect informe. […] Le sublime n’appartient pas à tous les sujets : il règne seulement dans la poésie, l’histoire et la philosophie : ce sont là les seuls champs où l’habile écrivain peut déployer toute l’étendue de son génie.
On a justement reproché à Fléchier : « Il condamna à un supplice rigoureux et à un silence éternel ;… » et à Bossuet : « Il ne dédaigna pas de juger ce qu’il a créé, et encore… » Evitez aussi ce qu’on nomme le bâillement, c’est-à-dire la rencontre d’une consonne finale avec une voyelle initiale sur laquelle elle ne doit pas se faire sentir : Je vous fermais le champ où vous voulez courir… Pourquoi d’un an entier l’avons-nous différée… ?
Dans les champs où pousse le chanvre, on plante des mannequins pour épouvanter les oiseaux.
S’il y a moins de culture de champs et de vignes, moins de villes et de maisons, il y a aussi plus de verdure naturelle, plus de prairies, d’asiles ombragés, de bocages, des contrastes plus fréquents et des accidents plus rapprochés. […] On y trouve des champs, des vignes, des bois, des vergers, de gras pâturages ombragés de bosquets et bordés d’arbrisseaux de toute espèce, dont le bord des eaux entretient la fraîcheur. […] C’est en la paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs ; Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs : Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles ; Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois447. […] Je n’ai point perdu temps, et voyant leur colère, Au point de ne rien craindre, en état de tout faire, J’ajoute en peu de mots : « Toutes ces cruautés, « La perte de nos biens et de nos libertés, « Le ravage des champs, le pillage des villes, « Et les proscriptions et les guerres civiles, « Sont les degrés sanglants dont Auguste a fait choix « Pour monter sur le trône et nous donner des lois. […] Songe aux fleuves de sang où ton bras s’est baigné, De combien506 ont rougi les champs de Macédoine, Combien en a versé la défaite d’Antoine, Combien celle de Sexte, et revois tout d’un temps Pérouse au sien noyée et tous ses habitants ; Remets dans ton esprit, après tant de carnages, De tes proscriptions les sanglantes images, Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au sein de ton tuteur507 enfonças le couteau ; Et puis ose accuser le destin d’injustice Quand tu vois que les tiens s’arment pour ton supplice, Et que, par ton exemple, à ta perte guidés, Ils violent des droits que tu n’as pas gardés !
Voyez dans l’Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans : « Madame cependant a passé du matin au soir, ainsi que l’herbe des champs ; le matin elle fleurissait, avec quelle grâce !
9° Pensées enjouées La pensée enjouée a quelque chose de plus riant que les précédentes : elle fait naître le sourire sur les lèvres, et amuse agréablement l’esprit : Andrieux dans une charmante imitation de la fable de La Fontaine, le Rat de ville et le Rat des champs, fait parler ainsi l’un des deux personnages : Pouvez-vous bien végéter tristement Dans un trou de campagne enterré tout vivant ?
Alors commence une guerre effroyable : ni l’âge ni le sexe ne sont épargnés ; les places publiques, les routes, les champs même, et jusqu’aux lieux les plus déserts, se couvrent d’instruments de torture, de chevalets, de bûchers, d’échafauds.
Pourtant, ils jouissent de notre belle cité, ils circulent dans notre forum et au champ de Mars : ils sont même reçus dans notre curie ! […] Comme il me paraît aussi inutile que ridicule d’amasser du superflu, et que mon petit champ cultivé avec soin me fournit le nécessaire, pourquoi me tourmenterais-je à la poursuite des richesses ? […] Il languit abandonné maintenant, cet art vraiment romain, que ne dédaignaient pas de cultiver les Fabricius, les Cincinnatus et tant d’autres citoyens distingués. — Tous les pères de famille ont laissé de côté la faux et la charrue ; leurs mains sont occupées non plus aux travaux des champs, mais aux applaudissements prodigués dans les cirques et dans les théâtres. — On fait venir le blé des provinces d’outre-mer, pour que Rome ne souffre pas de la famine. […] Au sein du Latium et de cette terre de Saturne, où les dieux avaient enseigné aux hommes l’art d’ensemencer les champs, nous faisons des marchés pour recevoir du blé des provinces d’outre-mer, afin que Rome ne soit pas affamée ; nous achetons les vendanges des Cyclades, de la Bétique, de la Gaule !
Répandre l’engrais sur les champs. […] Ponere modum orationi, mettre fin à un discours. — Terminus (de termes, branche qui sert de borne), borne qui sépare un champ. […] Humus, terre, sol, champ, terroir. […] Peragrare (quasi per agros ire), littéralement, aller à travers les champs, parcourir.
Le participe a la signification du verbe, et de plus est souvent employé comme adjectif : = voilà un champ bien cultivé, des arbres bien émondés. […] L’imparfait ou présent relatif marque ou le commencement, le cours d’une action, sans en désigner précisément la fin : = je me promenais ce matin au champ de Mars ; ou une action qui se faisait dans le temps qu’une autre s’est faite : = il pleuvait, lorsque je vous ai vu passer.
Gardez-vous de faire parler un esclave comme un héros ; un vieillard expérimenté comme un jeune homme dans la fougue de l’âge ; une dame de qualité comme une humble nourrice : marquez la même différence entre le marchand qui court le monde, et le colon sédentaire d’un petit champ fertile ; entre le sauvage de la Colchide et l’Assyrien ; entre le citoyen de Thèbes et celui d’Argos. […] 34La plupart-du-temps, 35un ou deux lambeaux 36de-pourpre, 37qui puissent-briller au loin, 38sont cousus (sont rattachés) 39à dès commencements nobles 40et professis magna : et qui promettent de grandes-choses : 41 par exemple, lorsqu’un bois-sacré 42et l’autel de Diane, 43et le cours-sinueux 44d’un ruisseau qui se hâte 45à travers des champs agréables, 46ou le fleuve du Rhin, 47ou l’arc pluvieux (l’arc-en-ciel) 48est décrit : 49mais le lieu n’était pas maintenant 50à ces descriptions. […] 591Après que ce même peuple, vainqueur, 592eut commencé à étendre 593 ses champs (son territoire) ; 594et qu’ un mur plus vaste 595 eut commencé à entourer la ville (Rome) ; 596et que le Génie (le dieu de la joie) 597 eut commencé à être apaisé impunément, 598les jours de-fête, 599avec du vin bu-toute-la-journée ?
Mais le champ fertile et vaste qui lui est ouvert, c’est la morale. […] Savez-vous pour la gloire oublier le repos, Et dormir en plein champ le harnais sur le dos ?
Cicéron compare l’orateur ou l’écrivain au chasseur qui doit d’abord s’orienter dans le champ qu’il va parcourir. […] L’auteur des Martyrs veut faire comprendre ce que c’était que Rome, la métropole de l’univers ; il énumère toutes les merveilles qui s’y trouvaient accumulées : J’errais sans cesse du Forum au Capitole, du quartier des Carènes au champ de Mars ; je courais au théâtre de Germanicus, au môle d’Adrien, au cirque de Néron, au Panthéon d’Agrippa. […] Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? […] Et, voyant de son bras voler partout l’effroi, L’Inde sembla m’ouvrir un champ digne de mot. […] Sera-ce hors des murs, au milieu de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces, Entre leurs trois tombeaux, et dans ce champ d’honneur, Témoin de sa vaillance et de notre bonheur !
Vers la fin du dernier siècle, la tribune anglaise ouvrit un vaste champ à l’éloquence. […] C’est là que l’éloquence peut se développer librement et que l’avocat trouve un large champ ouvert à son talent. […] Les mémoires sur les questions de science, d’art, de littérature, de philosophie ou d’histoire, ne sont pas le champ le plus favorable à l’éloquence. […] Les jours de l’homme passent, dit l’Écriture, comme l’herbe des champs, comme la fleur de la prairie. […] Une fleur des champs que le vent arrache de sa tige dans un vallon solitaire, un volcan qui retombe en lave de flammes sur les toits d’une cité, un enfant qui meurt, un trône qui s’écroule, rien n’est étranger à l’éloquence sacrée.
Comme un champ, quelque fertile qu’il soit, ne peut produire des fruits, s’il n’est cultivé ; de même notre esprit n’est capable de rien sans l’étude. […] Si vous retranchez de la société les liaisons formées par la bienveillance, aucune famille, aucune ville ne pourra subsister ; la culture même des champs sera abandonnée.
Au surplus, ces morceaux d’opposition ouvrent un champ si favorable à l’éloquence du style, que les grands écrivains n’ont jamais manqué de s’en emparer, quand leur sujet les présentait naturellement.
ô champs aimés des cieux !
Comme ils ont peu de part au bien dont ils ordonnent, Dans le champ du public largement ils moissonnent, Assurés que chacun leur pardonne aisément, Espérant à son tour un pareil traitement : Le pire des États, c’est l’État populaire.
Ne le demandez pas, messieurs : la parole s’est glissée dans l’ombre de la tyrannie ; elle a rencontré çà et là, comme en un champ moissonné, des âmes demeurées pures de leur siècle, et, semant par elles le besoin de la force antique, elle a ranimé le sénat, le peuple, le forum, les dieux éteints, la Majesté tombée, et tous ensemble, ressuscitant en un même jour, ils ont donné aux vivants et aux morts une sainte et dernière apparition de la patrie1.