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38. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250

L’influence de ce poème sur la vertu résulte de l’impression que fait chacune de ses parties considérée séparément, et de celle qui est produite par l’ensemble. […] Mais il faut que ses faiblesses soient éclipsées par de grandes vertus, qu’il triomphe de la passion, qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. […] C’est cette grande vertu dont il est constamment animé, qui nous le fait admirer dans les obstacles qu’il rencontre, dans les revers qu’il essuie, dans ses malheurs, ses périls, ses combats ; et notre admiration est portée à son comble, à l’aspect de cette vertu couronnée par le succès de l’entreprise. […] Les hommes occupent le milieu, touchant au ciel par leurs vertus, à l’enfer par leurs vices ; aimés des anges et des saints, haïs des démons. […] Il présente aussi, sous une forme visible, les passions, les vertus et les vices.

39. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

Ici, esprit, vertu, maison, jardin, César, Cicéron, sont des noms substantifs. […] Les noms des vertus et des vices ; comme foi, sincérité, ambition, orgueil, etc. […] La pratique des vertus chrétiennes rehausse la gloire des plus grands Héros. […] Le futur simple marque une chose qui sera ou se fera : = la vertu sera récompensée. […] = Ce n’est pas assez de fuir le vice, il faut encore pratiquer la vertu.

40. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »

Villemain, des époques d’enthousiasme, de mœurs naïves et de vertus guerrières, qui ne peuvent s’exprimer et se peindre que dans une épopée. […] Il y a une autre espèce de merveilleux qui est pauvre d’invention et d’effet, c’est le merveilleux philosophique ; il consiste dans l’emploi des personnages allégoriques, tels que la Renommée, la Discorde, la Paix, la Mollesse, la Mort, le Sommeil, ou dans la personnification des vices et des vertus. […] Il est d’usage de placer dans le poème épique un héros qui domine tous les autres par sa grandeur ou par sa vertu ; l’ouvrage y gagne en unité et en intérêt. Autour de lui se rangent les personnages secondaires, dont chacun doit avoir sa physionomie, son caractère, ses vertus ou ses défauts. […] Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en vertus magnifique ; Qu’en lui, jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque.

41. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Car, ne voyant pas la vérité entière, ils n’ont pu arriver à une parfaite vertu. […] ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus ! […] Qu’elle est belle, cette Église gallicane, pleine de science et de vertu ! […] quelle candeur, quelle innocence de vertus ! […] Ainsi le caractère distinctif de la vertu subsiste : ainsi rien ne peut l’effacer.

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