Mais, comme tous les instruments, la versification ne vaut que par le génie du poëte. […] Elle en atténue les traits blessants ou odieux ; elle fait valoir, elle met en relief et en lumière les détails favorables du récit, qui servent à convaincre et à persuader. […] il vaut bien mieux périr, et qu’ils périssent avec nous ! […] Il vaut donc beaucoup mieux être enfermé dans ces rets qui nous conduiront au rivage, que de nager et de se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d’une fausse image de liberté. » (Bossuet, Panégyrique de saint André, 1re partie.)
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. […] Et c’est une règle applicable à tous les tropes : toutes les fois qu’ils chassent le terme simple, ils sont obligés de valoir mieux. […] Assurément ces vers qui avaient coûté au célèbre orateur une demi-journée de travail, ne valent pas un seul membre de la plus faible de ses périodes, qu’il avait peut-être fait en moins d’une minute.
Il faut l’abandonner à ses inclinations, à l’impulsion de ses maximes ; c’est le gage du succès, et ce qu’il fera alors vaudra toujours mieux que ce qu’on lui conseille ».
Je ne veux point le perdre : il vaut mieux que lui-même Entende son arrêt de la bouche qu’il aime.