Quoi de plus utile, en effet, après l’étude de la religion et des langues anciennes, surtout de la langue latine qui devra toujours être parmi nous la base des hautes études, quoi de plus avantageux que la connaissance des règles littéraires, depuis les notions élémentaires concernant le style jusqu’aux lois qui régissent les compositions les plus élevées du poète et de l’orateur ? […] Écoutons-en quelques-uns : L’étude, utile à tous, est à tous agréable… Lebrun.
Los objets qui se présentent à elle lui paraissent-ils agréables ou utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir, l’espérance, l’amour. […] Voulez-vous, par exemple, arriver par le raisonnement à cette vérité, que l’homme doit rechercher la science ; vous commencerez par poser ce principe : l’homme doit rechercher ce qui lui est utile ; puis, vous établirez cette autre proposition : la science est utile à l’homme ; et cette seconde proposition vous servira d’intermédiaire pour passer de la maxime générale : l’homme doit rechercher ce qui lui est utile, à cette maxime particulière : l’homme doit rechercher la science. […] Quelquefois, au Heu d’en faire une partie séparée, l’orateur juge plus utile de la distribuer dans les autres parties du discours. […] ignores-tu que tu ne saurais faire un pas sur la terre sans y trouver quelque devoir à remplir, et que tout homme est utile a l’humanité par cela seul qu’il existe ? […] La jeunesse doit fermer l’oreille à toute parole qui ne représente pas une idée, et une idée utile et raisonnable.
Il est certain que les bons ouvrages des orateurs et des poètes, en offrant à nos yeux des tableaux agréables, enchanteurs, et sagement variés, nous apprennent, en même temps, une foule de vérités utiles et remplissent notre âme de sentiments nobles et vertueux, qui peuvent nous rendre meilleurs. […] Hésiode décrivit en vers les travaux de la campagne, et donna des préceptes sur le premier et le plus utile des arts.
Les bienfaits de la royauté À peine remarquons-nous l’ordre admirable du monde, et le cours si réglé et si utile du soleil, jusqu’à ce que quelque déréglement des saisons ou quelque désordre apparent dans la machine nous y fasse faire un peu plus de réflexion. […] Ce sont les accidents extraordinaires qui lui font considérer ce qu’il en retire ordinairement d’utile, et que1, sans le commandement, il serait lui-même la proie du plus fort, il ne trouverait dans le monde ni justice, ni raison, ni assurance pour ce qu’il possède, ni ressource pour ce qu’il avait perdu ; et c’est par là qu’il vient à aimer l’obéissance, autant qu’il aime sa propre vie et sa propre tranquillité1.