Et d’abord, quand jamais a-t-on défendu, je ne dis pas aux dessinateurs novices, aux apprentis peintres, mais même à l’artiste passé maître, de s’exercer à reproduire des têtes, des jambes, des mains, des pattes, des ailes, des troncs, des branches, des tours, des toits, sans dessein prémédité de les appliquer à tel paysage donné, à tel sujet d’histoire ou de genre ?
« Et il ne suffit pas de le dire, ajoute Quintilien, il faut savoir l’exagérer. » Je crains bien qu’ici l’un et l’autre n’exagèrent à leur tour.
La véhémence dépend moins de la force de l’expression que de la vivacité et de la variété du tour et du mouvement de la phrase.
Nous admirons les épaules des éléphants, qui portent des tours, le cou des taureaux, la crinière des lions. — 6. […] La Gaule a environ trois millions deux cent mille pas de tour. — 2. Carthage avait vingt-trois mille pas de tour. — 3. […] Cette muraille atteignait une hauteur de cent coudées ; les tours avaient dix pieds de haut plus que la muraille. […] Babylone avait aussi une citadelle de vingt stades de tour.